Forêt des rêves bleus

Renoir, Sisley et Bazille sur qui il exerce son ascendant. Sa rencontre avec Jongkaing a une grande importance dans son œuvre puisqu'il devint son vrai maître. C'est à lui qu'il doit « L'éducation de son œil ». En 1863 il passe l'été à Chailly en forêt de Fontainebleau; il y revint en 1865 pour entreprendre son immense toile Le déjeuner sur l'herbe. Son ami Bazille pose pour le tableau. En 1866 il partage encore son temps entre Paris, Honfleur et Etretat. Au début de 1867, sans ressources, il est

déprime parce que la femme de laquelle il est amoureux est mariée et donc il ne peut pas faire des avances. Il sait que son mari est un homme puissant et dangereux, mais malgré ça il attend dehors sa maison juste pour la chance de voir l’objet de ses rêves. Pourtant en la voyant, il ressent tous les émotions d’un adolescent, « Quand je la vois, ma gorge se serre et j’étouffe, comme si mon cœur se soulevait jusqu’à mes lèvres. » Il ne peut pas lui parler, pas juste à cause de son état comme marie,

à l’étreinte puissante de l’idée sémitique. Il fallut que l’Inde sentît dans la substance même de l’idée bouddhique, y tressaillant, et faisant sa force et son entraînante beauté, l’incessant mouvement de fécondité et de mort qui fait bouger ses forêts et ses fleuves, pour qu’elle repeuplât les temples de ses cent mille dieux vivants. Au fond des grandes religions morales qui commencèrent à prétendre à la domination du monde quand le panthéisme de l’Inde védique et le polythéisme de la Grèce eschylienne

près du berceau. Son manteau sent le mouillé ; il traîne en marchant ses gros chaussons bleus. Louisa lui fait signe de ne pas s’approcher. Elle est d’un blond presque blanc ; ses traits sont tirés ; sa douce figure mouton est marquée de taches de rousseur ; elle a des lèvres pâles et grosses, qui ne parviennent pas à se rejoindre et qui sourient avec timidité ; elle couve l’enfant des yeux – des yeux très bleus, très vagues, où la prunelle est un point tout petit, mais infiniment tendre. L’enfant

qu’elle en aurait un petit sur le quai Malaquais ; ce fut arrangé, et elle me donna un gâteau. Mais le monsieur aux favoris noirs revenait bien souvent. Un jour que la dame en blanc me contait qu’elle ferait venir pour moi de Chine des poissons bleus, avec une ligne pour les pêcher, il se fit annoncer et fut reçu. A la façon dont nous nous regardâmes, il était clair que nous ne nous aimions pas. La dame en blanc lui dit que sa tante (elle voulait dire la dame en noir) était allée faire une emplette

Aurélien monta la tente tandis que sa femme préparait le feu ainsi que le repas. Il faisait maintenant nuit noire et Marie et Aurélien se trouvaient autour du feu et dégustaient leur repas. _ Quelle belle nuit qui s’annonce ! Notre première nuit dans la forêt, dans une tente ! Tu ne trouves pas cela romantique ? _ Non, je trouve cela plutôt ennuyeux et je préfère aller me coucher tout de suite ! Bonne nuit ma chérie, ne tarde pas trop ! Aurélien se leva et partit sous la tente. Marie rangeait maintenant

surgissent d’une grosse pierre ou de trois ardoises épaulées. » « Les pièces étaient garnies de meubles lourds et luisants, où devaient dormir des secrets de famille. » Existence économe. (Paris esquivé par les trajets dans le parc, la campagne, en forêt.) « La montagne… Ici commençait le domaine des enfants. » Les jeux des enfants. « Ici, il y avait retournement des conventions et des privilèges, et cela avait pris longtemps pour que Pascal fût admis comme un égal. » Le sommet de la montagne : « Le

sommes entrés dans l’étude du thème. Ces carnets évoquaient les différents temps de la sortie : avant, pendant, après. Ces différents temps coïncidaient en réalité avec les trois séquences d’étude choisies. La première porterait en effet sur les rêves de voyage et ce qui se joue avant même de partir, sur la possibilité de voyager sans même quitter sa maison. La deuxième interrogerait la figure du touriste que chaque étudiant avait pu incarner le temps d’une journée. La troisième aborderait ce

– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! IV. – Correspondances La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. II est

plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! – 18 – IV. – Correspondances La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums