Francis Ponge Le Pain

dans Voyage en Grande Garabagne a inventé tout un univers, à la fois incongru et inquiétant : il décrit dans ses poèmes en prose les mœurs étranges de nombreuses peuplades imaginaires, à la manière d’un ethnologue. Quant à Francis Ponge dans « le pain », c’est un morceau de pain qui suffit à le faire voyager. Sa surface est décrite avec des termes de géographie physique. Sa croûte s’apparente à la croûte terrestre. La poésie est donc pour ces poètes le meilleur moyen de voyager : l’imagination est

par napoléon III ainsi que sa politique Et appelle a un sauvetage de la société . B- Le Poête peut par la poésie modifier le monde pour y apposer sa vision au lecteur. Francis Ponge p. 153 détourne les objets de la vie quotidienne pour en présenter une vision totalement neuve, il révolutionne le regard de son lecteur, le Pain devient ainsi la représentation du monde, avec ses reliefs, sa croûte terrestre, ses profondeurs.  Rimbaud est aussi un «  voyant » dans le sens où il veut montrer le monde

ruban ce qui tomba et qui, vous mouillant, vous glaçait. Un dernier débris qu'il poussait l'entraîna lui-même. Quant à moi, grelottant de fièvre, comment je pus regagner mon lit, je me le demande. Texte 5: Francis Ponge, “Le Pain”, Le Parti-pris des choses, (1942) La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe

redecouvrir le language et les choses du quotidien. Par exemple, Dans le poème de Francis Ponge, '' le pain '' , il nous decrit ici un aliment banal et quotidien, auquel on ne prête pas grande attention, comme une œuvre de la nature, comparant sa surface à une '' impressions semi panoramique '' où l'on pourrais apercevoir '' Les Alpes, Le Taurus, ou la Cordillére des Andes'' Cette façon inattendue de se voir decrire le pain, surprend et donne alors à la poésie, la fonction de vision nouvelle des choses

: « L’art ne reproduit pas le visible, il le rend visible ». Les poèmes descriptifs d'un Guillevic ou d'un Ponge semblent être ancrés définitivement dans une zone circonscrite de la vie quotidienne. Le Parti pris des choses tente de rendre compte des objets de la manière la plus précise et la plus rigoureuse possible, cherchant en particulier à exprimer leurs qualités caractéristiques. Ponge choisit de construire des "définitions-descriptions" de l'objet et consacre son écriture aux "choses" familières

et qui, vous mouillant, vous glaçait. Un dernier débris qu’il poussait l’entraîna lui-même. Quant à moi, grelottant de fièvre, comment je pus regagner mon lit, je me le demande. 1. estacade : digue, jetée. Texte E - Francis Ponge, "Le pain", Le Parti pris des choses. La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en

texte se cache la colère et l'exaspération contre la folie des hommes.C-Enfin, la poésie permet de transformer le monde et de proposer la vision personnelle de l'auteur -Francis Ponge p. 153 détourne les objets de la vie quotidienne pour en présenter une vision totalement neuve, il révolutionne le regard de son lecteur, le Pain devient ainsi la représentation du monde, avec ses reliefs, sa croûte terrestre, ses profondeurs. Rimbaud est aussi un « voyant » dans le sens où il veut montrer le monde

qui, vous mouillant, vous glaçait. Un dernier débris qu’il poussait l’entraîna lui-même.
  Quant à moi, grelottant de fièvre, comment je pus regagner mon lit, je me le demande. 1. estacade : digue, jetée.   Texte E - Francis Ponge, "Le pain", Le Parti pris des choses.   La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes.   Ainsi donc une masse amorphe

philosophique. « Le pain » de Ponge en 1942 est un exemple. Il transforme un objet quotidien et banal comme le pain en un paysage majestueux pour prouver sa thèse : il veut montrer qu’un thème pas poétique peut aussi être majestueux grâce à la poésie. Donc avec le dernier vers il rappelle sa thèse et nous ramène à nouveaux dans la réalité : « Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation.» Cette maxime rappelle au lecteur que: le pain est un objet simple

| | |70 du poème de Guy Goffette |avec le réel, mais de l’horizon avant elles de toutes les |Écrivez la lettre que vous auriez aimé adresser à cet | |Texte A - Francis Jammes : Prière pour aller au Paradis avec les ânes |(Texte B), à partir de : "A |œuvres " ? |écrivain pour le remercier de vous avoir introduit dans | |(Le Deuil des primevères, 1901)