Frederic Marcelin

J’ai donc décidé d’étudier le thème des amours perdus dans cette anthologie poétique composée de 5 poèmes car beaucoup d’auteurs (comme Pierre de RONSARD, Pierre Marbeuf, Évariste de Parny, Marceline Desbordes-Valmore et Apollinaire,) s’en sont inspirés. Cette anthologie aura comme thèmes les amours perdus car je trouve que c’est ce qui exprime le mieux la poésie. C’est la manière qu’ont poètes pour manifester leur sentiment. Les lecteurs ont l’impression de s’introduire intimement dans les pensées

sa fièvre alors lente à guérir,vous souffrirez, ou vous ferez souffrir.Dès qu'on l'a vu, son absence est affreuse ;Dès qu'il revient, on tremble nuit et jour ;Souvent enfin la mort est dans l'amour ;Et cependant... oui, l'amour rend heureuse ! Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) Ce poème est très intéressant pour cette anthologie car il parle de la vie est dans l'amour, le bonheur de l'amour puis la souffrance . J'ai dans mon coeur...J'ai dans mon cœur, dont tout voile s'écarte,Deux bancs

Gilbert et n’a aucune date de parution. C’est un poète lorrain, il a une certaine réputation qu’il doit au mythe romantique du poète incompris, il a été victime d’une société égoïste. Il est mort assez jeune, à vingt-neuf ans. Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) Qu'en avez-vous fait ? Vous aviez mon coeur, Moi, j'avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu, Je n'en ai plus d'autre, Le vôtre est rendu, Le mien est perdu

Présentation L’amour est un sujet qui vise plusieurs émotions, plusieurs ressentis. A travers les poèmes choisis, nous verrons ces différentes émotions que provoque l’amour. « Le premier amour » extrait du recueil « Romances » (1830) écrit par Marceline Desbordes-Valmore. Par son titre, parle du premier amour dans la vie d’un être. Ce poème exprime la première approche avec l’amour. La pureté de la jeunesse et de l’innocence. Au premier amour, on se livre « sans honte et sans combats », sans « serment »

fait toi que voilà,/ De ta jeunesse ? » Ces quatre poèmes traduisent donc finalement quatre manières différentes d'habiter l'espace clos mais aussi de s'en évader par la pensée ou le rêve. Verlaine, dans sa prison, est plus proche finalement de Marceline Desbordes-Valmore dans sa chambre que d'Apollinaire dans sa cellule. Tandis que Baudelaire, enfermé dans la réalité spleenétique de son sinistre « taudis » où retentit « La pendule aux accents funèbres », et ne s'évadant que dans le rêve nocturne

vie. Tant que cette eau coulera doucement Vers ce ruisseau qui borde la prairie, Je t'aimerai, me répétait Sylvie ; L'eau coule encore, elle a changé pourtant ! Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, Chagrin d'amour dure toute la vie. Marceline Desbordes-Valmore Qu'en avez-vous fait? Vous aviez mon c?ur Moi, j'avais le vôtre : Un c?ur pour un c?ur, Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu, Je n'en ai plus d'autre ; Le vôtre est rendu, Le mien est perdu ! La feuille et la

aimait avec ivresse Et se livrait sans honte et sans combats. Elle a perdu son idole chérie : Bonheur si doux a duré moins qu'un jour ! Elle n'est plus au printemps de sa vie, Elle est encore à son premier amour. Le premier amour, de Marceline Desbordes-Valmore, 1830 Celle qui m'a tant pourmené A eu pitié de ma langueur : Dedans son jardin m'a mené, Où tous arbres sont en vigueur. Adoncques ne usa de rigueur : Si je la baise, elle m'accole ; Puis m'a donné son noble cœur, Dont

nous hausser, Nous allons en silence Nous voir passer. C'est frais dans le bois sombre, Et puis c'est beau De danser comme une ombre Au bord de l'eau ! Les enfants de mon âge, Courant toujours, Devraient tous au village Passer leurs jours ! Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) L'enfant et le miroir Un enfant élevé dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir Un miroir. D'abord il aima son image ; Et puis, par un travers bien digne d'un enfant, Et même d'un être

M'abandonnerez-vous au pouvoir de l'Amour ? ... Hélas ! voilà le nom que je tremblais d'entendre. Mais l'effroi qu'il inspire est un effroi si doux ! Raison, vous n'avez plus de secret à m'apprendre, Et ce nom, je le sens, m'en a dit plus que vous. Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859). Recueil : Élégies (1830) L'ange pâle. Sonnet. À la longue, je suis devenu bien morose : Mon rêve s'est éteint, mon rire s'est usé. Amour et Gloire ont fui comme un parfum de rose ; Rien ne fascine plus mon cœur

sur l'amitié comme Que sont mes amis devenus ? de Rutebeuf où le poète exprime sa mélancolie, c'est une complainte, ce poème appartient au registre élégiaque. Mais ces poésie peuvent également aveoir pour sujet l'amour comme Les Roses de Saadi de Marceline Desbordes-Valmore, ou encore la désillution. SAUT DE LIGNE II- Poésie engagée La poésie engagée est une arme au service d'une cause. Pour se servir de celle-ci, le poète engagé utilise différents procédés littéraires tels que le satyrisme