Freud Je Ne Sais Jamais Tout De Moi Méme

Lorsque quelqu’un me demande qui je suis, je sais en général quoi répondre, sauf si je suis atteint d’un trouble spécifique comme une amnésie totale par exemple. Je suis moi-même, j’ai un nom, une identité que je peux décliner, une profession, etc... il n’y a aucun doute sur ces éléments et je sais qu’ils sont véridiques, qu’ils ne sont pas erronés. Cependant, ai-je pour autant dit qui j’étais ? Ce « je » qui parle en moi est-il entièrement décrit ou même défini par la liste des attributs avec les-

Dieu maintenant, même s'il n'est pas mort. Le protagoniste a 30 ans, n'a jamais eu de problèmes de santé mentale, n'a jamais bu d'alcool et n'a jamais consommé de drogues. Il voulait se reposer sur le canapé, mais il était aveuglé par la télévision, il était au paradis et maintenant il parle à Dieu. Il lui promet qu'il n'est pas ce qu'il imaginait. Le protagoniste n'est pas autorisé à utiliser ça lorsqu'il parle de Dieu, puisqu'il n'est pas un objet. « Je suis Dieu. Je sais tout ce qui sort de la

DÉSORIENTATIONS SEXUELLES. FREUD ET L'HOMOSEXUALITÉ Ruth Menahem P.U.F. | Revue française de psychanalyse 2003/1 - Vol. 67 pages 11 à 25 ISSN 0035-2942 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2003-1-page-11.htm --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Livre noir de la psychanalyse se prolonge sur www.arenes.fr © 2005, Éditions des Arènes 3, rue Rollin, 75005 Paris Tél. : 01 42 17 47 80 - Fax : 01 43 31 77 97 arenes@arenes.fr LE LIVRE NOIR DELA PSYCHANALYSE VIVRE, PENSER ET ALLER MIEUX SANS FREUD sous la direction de Catherine Meyer avec Mikkel Borch-Jacobsen Jean Cottraux Didier Pieux Jacques Van Rillaer les arènes « Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que ta philosophie ne peut en rêver. » William Shakespeare

composent. Une famille : Dans une famille, il y a toujours une forme de proximité Cette proximité est le plus souvent établi par les liens du sang. La famille n'est pas seulement une relation biologique, le père, la mère, peuvent être adoptif mais même les familles recomposées sont une communauté de vie par la résidence de vie et le mode de vie. Les parents sont ceux qui s’occupent des enfants qu'ils éduquent. Le lien familial peut être un lien social ou un lien purement nominal (la personne qu'on

qui croit que tout lui est permis, tout est faisable. C’est pourquoi il faut établir des limites, des contraintes à la liberté. Une de ces contraintes, c’est l’autre : « ma liberté s’arrête là ou celle de l’autre commence ». Autrui a aussi sa propre liberté qui veut être reconnue, respectée. Pour Sartre, autrui est une limite ontologique (essentielle, indispensable) à ma propre liberté. Autrui me regarde, me juge, me critique et interpelle toujours ma liberté. Je ne peux pas tout faire sur l’autre

......................81 3.3.2 Observations sur soi-même...................................................................85 3.3.3 La crise de l’énonciation individuelle .....................................................86 4 L'humour, la destruction de la norme et la réécriture.................................92 4.1 La mort des idéologies .................................................................................93 3 4.1.1 Tout est selon – un Bildungsroman ? ....................

L’ARTCOURS : L’art est la recherchedubeau . I/ Qu’est-ce qui fait l’originalité de l’œuvre d’art ? Tout art en effet présuppose une certaine technique. Tout artisan n’est pas artiste. L’art présuppose un don qui relève de la nature et de l’inné. Parler de beaux-arts indique que la fin de l’art est la beauté. Une œuvre d’art est désintéressée. La création artistique n’est nullement réductible

de la façon suivante : acceptation de la ressemblance rejet de la différence => relation problématique avec la différence Le moi fonctionne sur le principe de narcissisme. Il se pose dans la toute puissance et dans le même mouvement, rejette tout ce qui n'est pas lui. L'identité n'est possible que dans le rejet de la différence. Sartre dit : « le moi se pose en s'opposant » Les identités sont des actes de guerre, elles ne sont pas neutres quand on les revendique et elles

sur l’exposition, l’élucidation du « Moi seul », en ces termes : « Je dirai hautement : Voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus ». Ainsi, c’est par le récit de ses actions, de ses idées et de son vécu que Rousseau prétend se donner tout entier, offrir au lecteur ce « Moi » qu’il déclare connaître totalement : « Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi ». Pourtant de nombreux critiques émettent des réserves quant à son