Führer

dans la nuit et le brouillard, jamais leurs proches ne les reverront ni n'auront de leurs nouvelles. « C'est la volonté longuement réfléchie du Führer que, lors d'attaques effectuées dans les pays occupés contre le Reich ou contre la puissance occupante, il soit procédé contre les coupables avec d'autres moyens que jusqu'à présent. Le Führer est d'avis que les peines de privation de liberté et même les peines de réclusion à vie sont, pour de tels actes, regardées comme des signes de faiblesse

de la Maison de l'Art allemand. La première pierre est posée pour la Journée de l’Art allemand, le 15 octobre 1933. Les commandes s’enchaînent : il reçoit la mission de transformer la Königsplatz, toujours à Munich, d’aménager les appartements du Führer dans la Chancellerie de Berlin et de construire la nouvelle Chancellerie. Il n’aura pas le temps d’achever ces projets : il décède le 21 janvier 1934. Médaillé d’or à l'Exposition universelle de Bruxelles, du ainsi que du Prix national allemand des

blessée par « le Diktat » et par la crise économique. En ce qui concerne le tableau central, on y trouve quatre parties : 1) au premier plan, Hitler, le Führer, représenté de 3/4, le visage, serrant le poing gauche (esprit combatif). Il arbore la Croix de Fer : distinction reçue pendant la 1ère Guerre Mondiale où il a été blessé et décoré. Il est en tenue militaire : il a une chemise brune, uniforme des

grandeur de sa force militaire. Par la propagande, la manipulation et la terreur, Hitler élimine toute opposition et, le 30 janvier 1933, il accède à la chancellerie. L'année suivante, après une répression sanglante, Hitler se proclame chef suprême, ou führer, du Troisième Reich, puis demande au peuple de le confirmer dans cette position lors du plébiscite du 19 août. Une armée de travailleurs réunis au Septième Congrès du Parti Nazi à Nuremberg, en septembre 1935. Photo attribuée à Heinrich Hoffmann

d'expliquer ~ue danslenl"Reich«lesparolesduFühreraVaient force de loi» Une telle SItuatIOn etaIt certes bien étrange, et on a écrit l.à-de.ss~s.des biblioth~q~es entières de commentaires JundIques «autonses» qui démontrent tous que les paroles du Führer, ses déclarations orales, étaient la loi fondamen- tale du pays Dans ce cadre «légal », tout ordre contraire, dans l'esprit ou dans la lettre, à une parole prononcée par Hitler était, par définition, illégal. La position d'Eichmann rappelait alors

sérieux pour la direction du parti, Hitler renforce son autorité personnelle. C’est à partir de cette date qu’il impose comme obligatoire dans le parti le salut nazi prononcé bras tendu : «  Heil Hitler ! » ou, si l’on est face à lui : « Heil mein Führer ! », un rappel permanent de sa suprématie. La « résistible ascension » d'Adolf Hitler (1929-1932) La marche au pouvoir d'Adolf Hitler ne fut ni linéaire ni irrésistible. Toutefois, elle fut favorisée après 1929 par un contexte de crise exceptionnel

parti. Ainsi distingua-t-il Rudolf Hess, bourgeois sec et broussailleux, issu de famille nouvellement ruinée, peinant à trouver sa place dans la société de l’après-guerre… il avait fait des études de géopolitique… il l’appelait «l’Homme » ou même «le Führer». Il confia à Hermann Göring, le beau capitaine aux irrésistibles yeux bleus et aux chaussettes de soie rouge, la direction des sections d’assaut (SA), le groupe de gymnastique transformé en petite armée diligente. … Il avait besoin d’un homme

une chemise brune (l’uniforme SA), porte la croix de fer, symbole de sa bravoure pendant la première guerre mondiale. Il est un soldat parmi les soldats mais il se démarque d’eux, car il est devant, le porte-drapeau, le guide, le chef : le « Führer ». Son visage est sévère, les traits sont fermés, le regard est fixe et défiant : Hitler apparaît déterminé et sûr de lui, le regard d’un guide plein d’assurance qui mène son peuple. Cette idée est renforcée par le poing serré d’Hitler,

composé que de fascistes. Le PNF compte près °° de 600 000 adhérents en 1939 et c'est une possibilité pour beaucoup de faire carrière. En Allemagne, le NSDAP, contrôle le gouvernement et le parlement qui est ici réduit à acclamer les décisions du Führer. Ce parti est passé de 30 000 adhérents à sa création à plus de 6 millions à la vielle de la Deuxième guerre mondiale. Bien entendu les militants sont censés former la nouvelle élite. On observe que la base est essentiellement issue de la classe

l’Ecole de Guerre de Wiener Neustadt et en profite pour faire publier un manuel destiné aux soldats allemands : "Die Infanterie greift an" ("L’Infanterie attaque").Hitler le nomme en 1938 chef d'Etat-major à son quartier général. Un an plus tard, le Führer, satisfait du travail de Rommel, le met à la tête de sa garde personnelle. Entre mai et juin 1940, Rommel entame sa deuxième guerre mondiale, et ce en tant que commandant de la 7ème division blindée lors de l'invasion de la France. Après la Campagne