Gallia Christiana

d’un groupe de « pairs de Picquigny » dans la charte de fondation de la collégiale castrale. Cette charte a été délivrée en 1066 par l’évêque d’Amiens, à la demande de Johannes archilevita, Eustachius vicedominus, Hibertus et Pinconii pares (Gallia christiana, t. 10, Paris, 1751, Preuves, col. 290-291, n° IX). Le vidame Eustache et Ibert sont identifiés plus loin DU DONJON AU TRIBUNAL 33 1190, passe sous silence l’identité des membres de la pairie103. Un premier peirs castelli se présente

1643, recensement critique des vies de saints), soit chez les bénédictins mauristes. De vastes recueils de sources –ainsi de la constitution à PortRoyal des Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique des six premiers siècles, ou de la Gallia Christiana- et des instruments de travail comme les glossaires du Du Cange pour le bas latin et le grec tardif sont constitués. L’histoire régionale en est aussi bénéficiaire. La multiplication de ces publications érudites a fait sentir la nécessité d’une

Ursprung und Bedeutung der französischen Ortsnamen. Heidelberg I, 1913, XXVIII-378 pp. ; II, 1933, XV-492 pp. 162. A. GROS, La toponymie et l'histoire. Mém. de l'Acad. des Sc., Belles-Lettres et Arts de Savoie 5e sér. IX (1937), 39-53. 163. H. GROSS, Gallia Judaica. Dictionnaire géographique de la France d'après les sources rabbiniques. Paris, 1897, X-766 pp. 164. B. GUÉRARD, Provinces et pays de la France. Annuaire de la Soc. de l'Hist. de France I (1837), 58-148. 165. A. GUILLERÉ, Méthode de recherche

audiri petiit. Delphinus rei novitate permotus delusionemque veritus, Castrensi episcopo, confessori suo, inter theologos apprime docto, Puellam examinandam committit nobilibusque matronis servandam tradit. Interrogata de fide, ea respondit quæ christianæ religioni conveniunt ; examinata de moribus, pudica et honestissima reperitur ; fit pluribus diebus examen : nihil in ea fictum, nihil dolosum, nihil arte maligna excogitatum invenitur ; in habitu sola difficultas manet. Rogata cur vestes viriles

surtout été examinée — non sans un certain abus de la théorie — dans ses rapports avec le système judiciaire. (349) Mém. Soc. archéol. Eure-et-Loir, t. X, p. 36, et Gallia christ., t. VIII, instr., col. 323. (350) De rebus, éd. Lecoy de La Marche, p. 168. (351) Diplom. regum et imperatorum, t. III, n° 509. (352) BONIZO, Liber de vita christiana, éd. Perels, 1930 (Texte zur Geschichte des römischen und kanonischen Rechts), VII, 248. (353) Cartulaire de Redon, éd. de Courson, p. 298, n° CCCXLVII ; cf. p

répandirent une odeur délétère. Une peste terrible frappa tous les animaux, ____________________ 1. Les sauterelles dites pèlerines, venant du Sud, arrivent en avril ou en mai dans le Tell. 2. Pline, VIII, 104 : « M.Varro auctor est… ab ranis civitatem in Gallia pulsam, ab locustis in Africa. » 3. Voir Lacroix, dans Revue africaine, XIV, 1870, p. 119. 4. Pline, XI, 105. 5. Adversum paganos, V, 11, 2-5. FAUNE ET FLORE DE L’AFRIQUE DU NORD. 137 oiseaux, troupeaux et autres bêtes, dont les corps putréfiés

chapbooks had begun. The rise of French Although the cultural climate was dominated by the religious question, the first work of theology published in the vernacular was Calvin’s Institution de la religion chrétienne (1541), a translation of his Christianae religionis institutio of 1536. Thereafter, as part of the Protestant policy of making the reformed word accessible to the faithful, Calvin used French to attack corrupt church practices (Traité de reliques, 1543) and denounce the spread of irreligion