Geopolitique Maghreb

La question de la mondialisation est essentielle à bien maîtriser. Elle se décline en multiples énoncés qui se rattachent toujours à la question de cours sur les formes, les moyens, les acteurs, les bénéficiaires et les limites de ce phénomène géopolitique majeur aujourd’hui.

L’évidente acception géopolitique. L’idée de frontière procède d’une définition apparement évidente comme celle que propose Les mots de la géographie : « Limite du territoire d’un Etat et de sa compétence territoriale ». Si l’on s’en tient à cette définition, l’approche géopolitique semble inhérente à l’idée de frontière. De même, Michel Foucher, dans son ouvrage Fronts et frontières, esquisse une définition de la frontière qu’il qualifie de « discontinuité géopolitique à fonction de marquage

remarquables de certains géographes : Paul Claval, Pierre Gourou, Jean Gallais ou Gilles Sautter + Augustin Berque Les 3 dimensions de l’espace-paysage considérées par la géographie culturelle sont les suivantes : - Un territoire au sens géopolitique du mot, avec des enjeux et une frontière. Une structuration politique avec des centres, des cœurs et des marges. - Un milieu géographique : des sols, une végétation, une hydrologie, une densité humaine, un réseau de communication. Tous les milieux

contient d’intéressantes vues géographiques mais qui est surtout histoire et sociologie. » Ce refus de classer Reclus dans la géographie est un moyen pour Brunhes de discréditer toute tentative de prendre en compte la dimension socio-politique et géopolitique de l’organisation de l’espace. La géographie est une science, et en tant que telle, elle ne peut être que neutre. Mais finalement, n’est-ce pas se voiler la face que de vouloir affirmer la rationalité, la scientificité absolue de la géographie

anglo-saxons ? Les interprétations varient, mais l’on peut en réalité donner un contenu différent à chacun de ces deux termes : La mondialisation renvoie à l’idée d’une unification du temps et de l’espace. Elle est en quelque sorte l’ère géopolitique des années 1990, se caractérisant par le progrès scientifique et technologique ainsi que par la libre circulation des hommes, des marchandises, des idées, des capitaux. Elle participe en quelque sorte de ce que certains ont appelé « l’accélération

populations. Ce concept de géopolitique a beaucoup influencé la géographie allemande, et après 1945, il gardé une connotation péjorative en lien avec les Etats Totalitaires et en particulier avec le régime nazi. La géopolitique est revenu à la mode dans le discours des militaires ou dans les média depuis la guerre du Viêtnam. La guerre du golfe marqua un sommet dans l’utilisation du mot, tandis que la chute et l’implosion de l’URSS, à donné à la géopolitique une nouvelle dimension plus économique

d’unilatéralisme, c’est la vision d’un monde multipolaire qui prône aujourd’hui dans le monde. Aujourd’hui, plusieurs visions du monde coexistent, ces différentes visions dépendant du point de vue ou du parti idéologique adopté. L’organisation géopolitique est donc perçue différemment dans le monde. En décembre 1991, la guerre froide est finie, l’Union soviétique tombe dans les oubliettes de l’histoire et il ne reste plus qu’un seul « Grand »: les États-Unis, principaux vainqueurs de cette guerre

GEOPOLITIQUE DES CONFLITS EN AFRIQUE INTRO Le 8 janvier 2010, le bus de l’équipe de football du Togo est mitraillé. Bilan : 3 morts et 9 blessés. L'attaque s’est passé à la frontière entre le Congo-Brazaville et l’Angola et a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC). Cette enclave, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville, est déchirée, depuis l'indépendance de l'Angola en 1975, par un conflit séparatiste

ses enjeux pour l’avenir du monde. Favorisée par la disposition des Etats à tout externaliser et leur quête de liberté d’action politique dans un environnement stratégique instable, la privatisation de la guerre présente, certes, des avantages géopolitiques, techniques et opérationnels mais, elle risque par ses contours juridiques flous de porter atteinte autant à la résilience des armées qu’à la souveraineté des Etats. A la lumière des causes ayant favorisé la tendance à la privatisation de la

déroulant sur deux plans : toute la planète y a participé et elle a connu une fin atomique. Le produit des hostilités et de la gestion concomitante de la « victoire » est une guerre froide qui a duré cinq décennies; cette guerre s’est avérée un oxymore géopolitique où le principal obstacle à l’anéantissement général a été, en fin de compte, le concept de la destruction mutuelle assurée. Aujourd’hui, le scénario prédominant est une guerre de volontés, qui a des répercussions sur tous les habitants de la planète