Géopolitique
Pour Kjellen, il s’agit des rapports entre la politique de l’Etat et des données géographique comme la superficie, les frontières, les ressources des territoires.
Ratzel, dans sa géographie politique, met en avant la notion d’Etat. Il utilise le terme d’Etat-nation pour appuyer son idée que seul l’Etat dispose du pouvoir et peut l’exercé. Ainsi dans sa géographie de l’Etat, il considère que le pouvoir ne peu venir d’aucune autre source. Il met continuellement en relation le pouvoir et l’Etat comme un couple indivisible et il a cherché a donné une signification spatiale à l’Etat. Plus strictement, dans sa géographie politique, Ratzel a analysé les frontières en tant qu’organe périphérique des Etats, mais également des zones de contact, par exemple terre-mer, plaine-montagne-fleuve, ainsi que l’étude sur les populations.
Ce concept de géopolitique a beaucoup influencé la géographie allemande, et après 1945, il gardé une connotation péjorative en lien avec les Etats Totalitaires et en particulier avec le régime nazi.
La géopolitique est revenu à la mode dans le discours des militaires ou dans les média depuis la guerre du Viêtnam. La guerre du golfe marqua un sommet dans l’utilisation du mot, tandis que la chute et l’implosion de l’URSS, à donné à la géopolitique une nouvelle dimension plus économique que militaire lié à la fin de l’affrontement idéologique entre deux blocs et la désormais domination du capitalisme (idée de libre-échange).
L’Union Européenne depuis sa création a mêlé ces deux aspects de la géopolitique en souhaitant avoir un poids dans les décisions mondiales. On retrouve la volonté d’expansion