Gérard Murail

le versant et sec et sablonneux sur les hauteurs. Le caractère inondé ou humide renforce le caractère défensif du fossé. s Schéma d’une enceinte médiévale sur arcade. 8 Historique Une deuxième phase consiste à construire, sur ce talus, une muraille en pierre rythmée par des tours saillantes et fondée sur des piles de maçonnerie reliées entre elles par des arcs. Les piles, espacées d’environ 4 m, adoptent un format carré de 2 m de côté et d’une profondeur variable en fonction de la nature du

romains. Les travaux furent entrepris au milieu du XVIe siècle. La fortification de la Ville-Neuve, elle, fut entreprise dès décembre 1603, et devait être achevée en 1620. On laissa la muraille entre les deux parties de la ville. L’actuelle Place Stanislas était à l’époque un « No Man’s Land », entouré de murailles et séparant la ville neuve de la vieille ville. Schéma de la ville neuve et de la vieille ville sous Charles III 1. Constructions défensives Parmi les vestiges de l’époque,

l'existence de l'État, forme d'organisation politique héritée de l'histoire occidentale et qui s'est universalisé que très récemment avec le mouvement mondial de décolonisation. Dans l'histoire de nombreux murs ont été hérigées entre les peuples. La murailles de Chine voulait empêché les ennemis de pénétré le territoire, avec une organisation politique impérial, c'est la conquête que l'on redoute, de même que le mur d'Hadrien au sud de l'Angleterre voulait empêché les invasions écossaises dans l'empire

raideur. Mais on n’en pouvait rigoler nous du spectacle qu’à partir du cou, à cause du froid qui venait du large pendant ce temps-là à travers une grosse brume grise et rose et rapide et piquante à l’assaut de nos pantalons et des crevasses de cette muraille, les rues de la ville, où les nuages s’engouffraient aussi à la charge du vent. Notre galère tenait son mince sillon juste au ras des jetées, là où venait finir une eau caca, toute barbotante d’une kyrielle de petits bachots et remorqueurs avides

donjons circulaires. (ils résistent mieux aux assauts car les projectiles ricochent dessus). Cette tour est l’ultime refuge en cas d’attaque. Elle est protégée par une ou plusieurs enceintes. A la fin du XIIIième siècle, le donjon est adossé à la muraille pour laisser de la place aux engins qui lancent des projectiles sur les assaillants. A la fin du Moyen Age, le château est encore une résidence fortifiée mais il devient de plus en plus luxueux. Les pièces sont décorées de tapisseries et de meubles

coupoles. Là, les pavés sont secs, les ruisseaux n'ont ni boue ni eau, l'herbe croit le long des murs. L'homme le plus insouciant s'y attriste comme tous les passants, le bruit d'une voiture y devient un événement, les maisons y sont mornes, les murailles y sentent la prison. Un Parisien égaré ne verrait là que des pensions bourgeoises ou des institutions, de la misère ou de l'ennui, de la vieillesse qui meurt, de la joyeuse jeunesse contrainte à travailler. Nul quartier de Paris n'est plus horrible

échaugette (tour d'angle en général de forme circulaire, utilisée pour la surveillance) Un mâchicoulis(ouverture en pierredans le sol du chemin de ronde qui permet de jeter des projectiles sur l'ennemi en contrebas) Des hourds (cheminen bois surplombant la muraille avec des ouvertures au sol, qui permettent de jeter des projectiles sur l'ennemi en contrebas)         L'évolution des châteaux : de la motte castrale au château fort. 1- La motte castrale (Xe s) : Au Xe s, les premiers châteaux étaient

Dans certaines villes on trouvait aussi des galeries sous le forum appelée : criptoportiques. Les bâtiments: le théâtre,l'amphithéâtre,le cirque et les thermes servent au divertissement des romains. L'aqueduc leur fournit l'eau nécessaire. Les murailles servent a protéger la cité et elles sont dotées de quatre portes. Les portes servent à rentrer et sortir de la ville. Dans chaque cité on trouve des voies. Les romains habitaient dans des maisons. Ils enterraient leurs morts dans les nécropoles

coupoles. Là, les pavés sont secs, les ruisseaux n'ont ni boue ni eau, l'herbe croit le long des murs. L'homme le plus insouciant s'y attriste comme tous les passants, le bruit d'une voiture y devient un événement, les maisons y sont mornes, les murailles y sentent la prison. Un Parisien égaré ne verrait là que des pensions bourgeoises ou des institutions, de la misère ou de l'ennui, de la vieillesse qui meurt, de la joyeuse jeunesse contrainte à travailler. Nul quartier de Paris n'est plus horrible

se ramifient en tous sens des tuyaux de briques, qui conduisent l’eau dans les bas quartiers de la ville. Là où ce moyen est impraticable, de vastes citernes recueillent les eaux pluviales, pour les divers usages des habitants. Une ceinture de murailles hautes et larges enferme la ville, et, à des distances très rapprochées, s’élèvent des tours et des forts. Les remparts, sur trois côtés, sont entourés de fossés toujours à sec, mais larges et profonds, embarrassés de haies et de buissons. Le quatrième