Germaine Guèvremont

son héritage et le malheur survient. Maria Chapdelaine, Louis Hémon, 1914Un Français en visite au Canada écrit un roman sur la colonisation au Lac St-Jean. L’héroïne choisit un mari qui pourra continuer de défricher le pays. Le Survenant : Germaine Guèvremont, 1945Dernier roman du terroir, le monde arrive au Québec! Le Québec ne pourra plus longtemps vivre replié sur lui-même : comme le Survenant qui part pour voyager, les Québécois devront sortir de leur cocon. L’anti-terroir :Nom inventé pour qualifier

faisait le mort, comme un muet, l’œil clos, griffes rentrées, allongé mollement au ras des joncs secs, et insoucieux de rider même d’un pli la surface de l’eau, maintenant grimpé au faîte des branches secouait les arbres à les déraciner. (Germaine Guèvremont, Le survenant). 2. LES FIGURES D’OPPOSITION L’antithèse : elle construit une opposition se faisant entre deux idées, impliquant ainsi un retour en arrière de la part du lecteur afin qu’il puisse saisir l’ensemble de ce qui est opposé.

renoncer à Angélina, mais aussi par le fait que ses problèmes le suivent malgré tout. Les habitants du village pensent aussi que le bonheur ne se trouve pas dans le nomadisme, car ils pensent que c’est un mode de vie de sauvage. Bref, le roman de Germaine Guèvremont, publié en 1945, permet d’entrevoir la fin du courant du terroir menant à l’industrialisation et à l’urbanisation. Le côté subversif incarné par le personnage permet d’imaginer le monde dans lequel son auteur vivait. Nombre de mots (115(

l’antihéros du roman n’est qu’un être sans but ni ambitions. Au cours de l’histoire du livre Le Libraire, un roman moderne, Gérard Bessette traite, aussi le thème de la liberté. Il serait intéressant de comparer comment Germaine Guèvremont présente ce même thème dans son roman Le Survenant, le dernier roman du terroir.

Scouine (1918) d’Albert Laberge et Un homme et son péché (1933) de Claude-Henri Grignon, ceux-ci offrent une description des « paysans maudits ». La dernière catégorie vise les romans Trente arpents (1938) de Ringuet et Le Survenant (1945) de Germaine Guèvremont qui annoncent « l’extinction des dynasties de la glèbe » 8. La classification proposée par Servais-Maquoi est incomplète surtout parce que l’auteur a choisi seulement huit romans à partir desquels elle nous propose ces quatre catégories du roman

et part en Afrique. Poète mythique : jeune génie. Germaine Guèvremont (1893-1968) Grandit à st Jérôme Journaliste D’abord écrit des contes puis sa la conduit à écrire le Survenant qui comprend les mêmes personnages que dans ses contes. Elle va se faire lire par Alfred Desrochers. 1947 = La suite du Survenant s’intitulant Marie-Didace. 1950= Prix gouverneur général (Pour les 2 œuvres). Meurt à Montréal en 1968. Les romans de Germaine font partis de l’anti-terroir. Tout d’abord car on retrouve

Dans les romans québécois de la première moitié du XXe siècle, on trouve souvent des rapports conflictuels entre sédentarité et nomadisme. Ce type de romans parle souvent du terroir. Le Survenant de Germaine Guèvremont, paru en 1945, est un bon exemple de roman de cette époque. Dans ce roman, il est question d`un personnage étranger, nomme le Savant, qui arrive dans la ville du Chenal du Moine et qui va séjourner chez la famille Beauchemin. Le Savant n`est pas présenté comme une image du terroir

La différence de nos jours est accueillie avec une plus grande ouverture d’esprit. Dans le Survenant, Germaine Guèvremont nous raconte comment quelques décennies plus tôt c’était l’inverse dans une société québécoise qui cherchait à s’immuniser contre toute atteinte du changement. Dans les paragraphes qui suivent je vais caractériser le personnage principal et deux personnages secondaires ainsi que les différences entre le film et le roman. Le Survenant semble doté du physique de ce qui était considéré

paternelle (1832) • Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin (1855) • Antoine Gérin-Lajoie, Jean Rivard (1862) • Félix-Antoine Savard, Menaud maître draveur (1896) • Ringuet, Trente arpents (1938) • Louis Hémon, Maria Chapdelaine (1914) • Germaine Guèvremont, Le survenant (1945) Le réalisme urbain et psychologique (1945-1960) De l’ère de Duplessis à la révolution tranquille, le roman québécois témoigne de l’exode rural, de la quête identitaire et de l’angoisse liée à celleci. L’amour, la pauvreté

fit sur la définition de «Sauvage» on peut voir que cela veut dire : celui qui vit hors société, en solitaire. Ce qui va bien avec nos Amérindiens. Même dans notre littérature on a donné un nom similaire à un personnage. Dans Le Survenant de Germaine Guèvremont, les personnages rencontrent un personnage très mystérieux qui est de passage dans leur petit village et l’un d’eux décide de le surnommer le Survenant, à cause de son mode vie de solitaire. Les deux époques considéraient l’habillement