Germaine Lauzon

éclatent entre ces dernières. Des comiques de caractère sont présents dans leur comportement afin provoquer le rire dans l’auditoire. Dans un long monologue de Marie-Ange Brouillette, on observe une excessive jalousie dans son caractère à l’égard de Mme Lauzon. Voici des passages: « Un million de timbres ! […] si j’me r’tenais pas, j’braillerais comme une vache. Pour que c’est faire, qu’elle, a’gagnerait un million de timbres, pis pas moé, hein, pour que c’est faire ! C’est pas juste ! Moé aussi, j’travaile

confia qu’elle subissait les assauts sexuels de son mari depuis très longtemps. Privilégiée et heureuse d’avoir gagnée un million de timbres lors d’un tirage et trahie par ses propres amies vers la fin, Marie-Thérèse Fortin qui jouait le rôle de Germaine Lauzon, le personnage principal, était tout simplement splendide. Elle a su nous véhiculer sa joie et nous faire ressentir sa tristesse vers la fin de l’histoire. Elle ne fut pas la seule, tous les personnages ont vraiment su nous faire ressentir leurs

à employer le joual. Quinze femmes composent la distribution de la pièce, leur âge variant entre 20 et 93 ans. Germaine Lauzon, personnage principal Linda Lauzon, fille de Germaine Marie-Ange Brouillette, voisine de Germaine Rose Ouimet, sœur de Germaine Des-Neiges Verrette Yvette Longpré Gabrielle Jodoin, sœur de Germaine Thérèse Dubuc, belle-sœur (par alliance) de Germaine Olivine Dubuc, qui est une handicapée de 93 ans, est la belle-mère de Thérèse, Lisette de Courval, petite pincée

d’Aujourd’hui, en 1968. La pièce est créée le 28 août 1968 par le Théâtre du Rideau-Vert de Montreal. Personnages - Linda Lauzon, fille de Germaine; - Germaine Lauzon, mère de Linda; - Marie-Ange Brouillette; - Rose Ouimet, sœur de Germaine; - Lisette de Courval; - Des-Neiges Verrette; - Gabrielle Jodoin; - Olivine Dubuc (dans une chaise roulante); - Thérèse Dubuc; Germaine gagne un million en timbres-primes. Elle invite ses sœurs et sa belle-sœur pour faire “un party de collage de timbres”

de détenir des biens matériels qui selon eux leur permettrait de vivre une vie meilleure dans une époque difficile pour tous. Pour ce qui est de Germaine Lauzon, le concours des timbres était bien la seule façon de rehausser sa qualité de vie. Elle pouvait enfin s’offrir ce dont elle avait toujours rêvé, mais n’avait jamais pu s’offrir : « Germaine Lauzon : […] C’est ben pour dire, hein? Un million! [...] J’pense que j’vas pouvoir toute prendre c’qu’y’a d’dans! J’vas toute meubler ma maison en neuf

belles-sœurs de Michel Tremblay, il est vrai que ce dernier fait ressortir les défauts de ses personnages. D’abord, les émotions négatives ressenties par les personnages féminins sont montrées tout au long de la pièce. Rose Ouimet, l’une des trois sœurs de Germaine, exprime des sentiments négatifs à propos de son mari aux autres femmes. Ceux évoqués par celle-ci sont la haine et le regret. Cependant, elle décide d’exprimer ces émotions d’une mauvaise façon. « Qu’une femme soye obligée d’endurer un cochon

barrière culturelle importante et des plus significatives, non seulement quant à l’affirmation  des Québécois en tant que peuple distinct, mais aussi quant à la manifestation de leur  héritage français, tel que vécu ici, au Québec. Dans la cuisine de Germaine Lauzon, on  reconnaît sans peine le Québec des années 60 : des ménagères  parlant  une  langue qui  n’avait  pas  beaucoup de  place  dans  la  culture de l’époque et manifestant les vicissitudes  vécues par des  femmes  de  la  classe ouvrière.  . (À reformuler) 

elle ge •1• he a tr e p a r t s c o e u r. www co m .t Les Belles-Sœurs «Un million de timbres-primes, on rit pus» dit Linda à sa mère. «J’vas faire un “party de collage de timbres”» dit Germaine à sa fille. Le prétexte est lancé : dans la cuisine de Germaine sont réunies, pour une séance de collage intensif, quatorze femmes de tous états, allant de ce qu’il est convenu d’appeler «le rat d’église» jusqu’à la prostituée en passant par la fille mère et toutes les nuances

Peut-on dire que l’image de la femme dans Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay est semblable à celle du roman Le Survenant de Germaine Guèvremont? Position Mitigée Plusieurs facettes de la femme dans les Belles Soeurs. NON 1) Argent / matérialisme - Thérèse matérialiste / femmes au foyer dans le Survenant pour gagner leurs places dans la famille. Pas d’argent, que des vivres. Boit viande pour l’hiver -> terroir. p.10-11 2) Le travail – La femme en ville qui pense à elle seule / Valeurs

place importante dans la pièce. À plusieurs reprises, la famille et les amis de Germaine Lauzon lui volent des timbres-primes, car cette dernière en a gagné un million à un concours. C’est la jalousie qui pousse ces femmes à commettre cet acte crapuleux, car elles ne croient pas que Germaine mérite plus ce gain que les autres. En particulier, Des-Neiges Verrette montre sa jalousie suite à la trop grande exaltation de Germaine à l’égard de ses timbres : «  A’commence à me tomber sur les nerfs avec ses