Germinal Dimension épique

Julien meurt et Paul, devenu adulte, ruine la famille par ses frasques. Paul meurt à son tour et laisse à Jeanne une petite fille, dernière lueur d’espoir. - Germinal de Zola (1885) : roman naturaliste qui décrit l’univers des mineurs. Etienne Lantier se fait embaucher à La mine du Voreux à Montsou. Le roman relate la lutte épique la menée par les mineurs pour obtenir de meilleures conditions de travail. La grève se termine mal : le Voreux s’effondre et il y a de nombreux morts. Etienne

 Ex : roman d’analyse, de mœurs, d’amour, de cape et d’épée, roman rural, social, policier, médical, etc. II. Apparition du genre « ROMANESQUE » : Avant le roman, le genre narratif était surtout représenté par la chanson de geste, un poème épique dérivé des grandes épopées antiques (comme L'Iliade d'Homère ou la chanson de Roland) qui racontait en vers les exploits guerriers d'un héros exceptionnel. Ainsi, La Chanson de Roland (1070), est l’exemple le plus célèbre de la chanson de geste, elle

elles révèlent parfaitement les deux tendances qui écartèlent Flaubert. L’art gothique élance la flèche de la cathédrale de Rouen vers le ciel, la recherche de la lumière ; les dentelles de pierre et les sculptures finement travaillées traduisent la dimension spirituelle de son inspiration ; le fondu enchaîné avec le perroquet évoque au contraire l’impossible élévation de l’être, et le retour à une réalité triviale et vidée de tout sens. 22 Le discours stéréotypé On pourra proposer aux élèves

vraisemblable. Au Moyen-Age et à la Renaissance, épopée et roman étaient déjà confondus. 2-      Le XVIIe siècle : entre baroque et classicisme Le roman apparait comme un espace de liberté marqué par le spectaculaire, il se construit sur des histoires épiques. Les romans baroques et précieux oscillent parfois entre deux tendances :             Merveilleux et idéalisme de la littérature précieuse : idéalise l’homme. (Le roman pastoral et sentimental et les romans héroïques qui sont des romans fleuves précieux)

d'abord en vers elle sert a expliquer l'histoire d'un peuple avec les épopées ou la chanson de geste. Au moyen âge le poète est un artiste. Les troubadours s'accompagne des vers pour la musique. La musique est versifié, la chanson de geste une poésie épique. La poésie lirique qui utilise des formes fixes telle que la balade. La poésie savante qui s'adresse à un public cultivé joué, a un langage du travail, les images et les rîmes. La poésie devient plus écrite il recherche la virtuosité verbale. Au

premier de tous les genres, si bien qu’il apparaît nécessaire de renverser la perspective. Le roman, aujourd’hui, n’est pas « l’autre de tous les genres » : les genres sont l’autre du roman, devenu la norme. 2) En outre, ne mettre en avant que la dimension exceptionnelle du roman fait courir un risque majeur à l’existence du roman comme genre. La notion de genre suppose en effet l’existence d’invariants dont se nourrissent toutes les œuvres particulières inscrites dans une même catégorie générique

avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Age vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d'atteindre aux xviie - xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique ou activité participant à leur élaboration » nous dit l’encyclopédie en ligne Wikipédia. La littérature est en réalité un art : l’art des mots et, comme tout art, elle a suivi de nombreux courants artistiques. Nous pouvons citer Les Lumières

HUGO, 18451862) Texte n°2 : Un novice au feu (extrait de la Chartreuse de Parme, 1838, STENDHAL) Texte n°3 : Le forgeron au travail (extrait de l’Assommoir d’Emile ZOLA, 1877) Texte n°4 : Le peuple en grève/ La révolte des mineurs (extrait de Germinal, 1885, Emile ZOLA) Texte n°5 : La modification (1957, Michel BUTOR) Conclusion/Synthèse sur l’évolution du personnage de roman 2ème séquence : Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand CELINE, 1932, roman de la déshumanisation et de la crise

| La mort plusieurs fois annoncée du roman, est sans cesse contredite par la fécondité des écrivains contemporains ; certains le dotent même d’une dimension prophétique qui amène sous la plume de Marthe Robert ce jugement lapidaire : « Mégalomanie du roman », jugement qu’elle justifie en rapportant les conceptions de Soljenitsyne Celui-ci ne considère pas seulement le roman comme « un puissant moyen

avoir pitié des personnages ou de la situation évoquée (cf. Zola dans Germinal lorsqu’il évoque la condition du personnage Maheude) -Le registre tragique : Le texte inspire au lecteur « terreur et pitié » (Aristote) en présentant des personnages victimes de la fatalité. La lutte qu’ils mènent est vaine et l’issue fatale (échec ou mort) est programmée (cf. Racine au XVIIe, ou Hugo ou Musset entre autres au XIXe). -Le registre épique : le texte met en avant les exploits d’un héros et les valeurs d’un