Germinal Dimension épique

pôles du héros – simple protagoniste ou figure véritablement héroïque, vouée au dépassement de soi – sont aussi celles qui en rendent la définition problématique. Le héros se signale-t-il par ses qualifications thématiques, issues de la tradition épique? Mais dans cette hypothèse, quid des personnages de comédie, des prolétaires naturalistes et de tant de protagonistes « sans qualités » (Robert Musil, L'Homme sans qualités, 1930-1943), pour ne rien dire des anti-héros – de Bardamu à Molloy ? Si ce

Commentaire composé de la première page de roman de Germinal Je vais commencer par vous parler de l’extrait que nous pouvons aussi appeler l’incipit de ce roman. C’est d’abord une ouverture assez classique du roman qui permet au lecteur de se mettre dans la même position que le personnage principal. Le lecteur arrive dans l'univers du roman, comme Etienne Lantier arrive à Montsou. C’est la découverte du lieu. Dans cet incipit, plusieurs points de vue sont adoptés. On remarque des passages qui

psychologiques sont bien souvent écrits par des femmes. ◦ Le roman est à cette époque un genre en marge, bien que ce soit un genre assez libre. Les romanciers assimilent leurs romans à d'autres genres littéraires : le roman peut être alors un poème épique en prose, des mémoires, etc. C'est dans les années 1830-1840 que le roman commence à faire partie de la littérature « sérieuse ». Au début du XIXe siècle, il existe trois grands types de roman : ◦le roman picaresque : il s'agit d'un roman dont

contemporains, notamment de “Crime et châtiment” de Dostoïevski, enfin d’amalgamer au roman «judiciaire» ou «criminaliste» un roman sur les chemins de fer. Après avoir songé un instant à prendre pour héros Étienne Lantier, fils de Gervaise et héros de “Germinal”, Zola lui en inventa un autre, et le nomma Jacques, peut-être en souvenir du célèbre tueur en série Jack l'Éventreur qui avait sévi à Londres en septembre-octobre 1888. Après avoir essayé une centaine de titres, et failli choisir “L’inconscient”

quelque chose en lui de positif et c'est son refus jusqu'à la mort de mentir » La leçon philosophique finale de L' Étranger dit qu'entre le monde et l'homme, comme entre la mère et l'enfant, il n'y a pas séparation mais unité ontologique Intro : Germinal, milieu minier, ouvrier dans le Nord de la France. Histoire d'une grève qui devient une révolte parce qu'elle échoue : fin tragique. Pèriode de la révolution industrielle : accentue fossé ouvrier/bourgeois Problématique : Plongé au coeur de la

lecture analytique ← L.A n°1 : « Le portrait du père Grandet », Eugénie Grandet (1833), Honoré de Balzac ← L.A n°2 : «La mort de Gavroche », Les Misérables (1862), V, 1, Victor Hugo ← L.A n°3 : « La découverte du Voreux », Germinal (1885), Émile Zola, I, 3 Documents complémentaires : ← Extrait de Le Rouge et le noir, Stendhal, 1833, II, 19 ← Extrait de l'avant propos de 1842 à La Comédie humaine, Honoré de Balzac ← Extrait de William Shakespeare, Victor

contemporains, notamment de “Crime et châtiment” de Dostoïevski, enfin d’amalgamer au roman «judiciaire» ou «criminaliste» un roman sur les chemins de fer. Après avoir songé un instant à prendre pour héros Étienne Lantier, fils de Gervaise et héros de “Germinal”, Zola lui en inventa un autre, et le nomma Jacques, peut-être en souvenir du célèbre tueur en série Jack l'Éventreur qui avait sévi à Londres en septembre-octobre 1888. Après avoir essayé une centaine de titres, et failli choisir “L’inconscient”

Textes analysés en lecture analytique L.A n°1 : « Le portrait du père Grandet », Eugénie Grandet (1833), Honoré de Balzac L.A n°2 : «La mort de Gavroche », Les Misérables (1862), V, 1, Victor Hugo L.A n°3 : « La découverte du Voreux », Germinal (1885), Émile Zola, I, 3 Documents complémentaires : Extrait de Le Rouge et le noir, Stendhal, 1833, II, 19 Extrait de l'avant propos de 1842 à La Comédie humaine, Honoré de Balzac Extrait de William Shakespeare, Victor Hugo, 1864 Extrait

-Au début, le cortège est décrit de façon objective comme s’il s’agissait d’un documentaire : « Les femmes avaient paru […], les hommes […] ».- Mais, au fur et à mesure, le tableau reflète le regard de l’auteur, puis celui, très subjectif, de ses « vrais » spectateurs : les bourgeois cachés derrière la porte d’une grange, implicitement désignés par le pronom impersonnel « on » (« on ne distinguait que… », « on voyait seulement… ») ; les termes péjoratifs qui qualifient les mineurs révèlent leur

cf allitération en f et m, et r : « dans un vertige de fumée et de flamme, ce train fou, cette machine sans mécaniciens ni chauffeur ».   Association de l’image de la bête et de la folie : Cavale qui devient «  monstre échappé » : grandissement épique : « il s’était rué », « galop furieux », « force prodigieuse et irrésistible que rien ne pouvait plus arrêter » : effet d’insistance dans la redondance hyperbolique.   Quand les gens se rendent compte qu’il n’y a plus de conducteurs dans le train