Germinal Les Registres

moyens utilisés pour l’atteindre que les auteurs diffèrent. Ces différences se voient notamment au niveau des genres et registres littéraires employés dans les trois textes. Le texte 1 est un monologue extrait d’un roman épistolaire, alors que le texte 2 est un article de l’Encyclopédie et que le texte 3 est un apologue sous la forme d’un conte tiré d’un essai. Le registre littéraire utilisé par les auteurs change aussi entre les différents textes. Le texte 1 est satirique car les différends

l’ombre pour éduquer et conseiller. Les thèmes sont éternels : le sexe, l’argent et le pouvoir. La lecture de ce roman permet de mesurer parfaitement ce qui peut distinguer le romantisme et le réalisme. • Germinal : Titre, auteur, genre, année de publication. Germinal (1885) est un roman d'Émile Zola, le treizième de la série Les Rougon-Macquart et peut-être le plus célèbre. Présentation du livre. Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un auteur de génie qui en

inégalités sociales, à la naissance des droits de l’Homme et à l’émergence du droit d’expression. La science prend une place essentielle dans le mouvement naturaliste grâce à la théorie de l’hérédité. Zola s’inscrit dans ce mouvement à travers son œuvre Germinal, mais aussi l’Assommoir. La littérature permet aussi une connaissance de soi, ceci à travers l’écriture autobiographique qui se définit comme un genre littéraire où la personne écrit rétrospectivement sa propre vie. Les récits autobiographiques

mouvement qui prolonge le réalisme et qui tend à dépeindre la réalité en se basant sur un travail de documentation. Zola, lui, est séduit par la thèse selon laquelle les comportements humains sont déterminés par l’hérédité et l’influence du milieu. Germinal, publiée en 1885, fait partie des Rougon Maquart, Zola y raconte l’histoire d’Etienne Lantier, un ouvrier de la mine dans le nord de la France. Cet extrait, de type narratif-descriptif, situé à la cinquième partie de l’œuvre, relate la révolte

com/p/g/JLxmNm 4/9 Zola souligne ainsi le rapport fondamental entre ses protagonistes et l’espace qu’ils découvrent. B – Introduction des personnages Cet incipit introduit le personnage de Denise et de ses deux frères. Leur description fait appel au registre pathétique. Ils sont pauvres (« vieux vêtements » ; « l’air pauvre ») et perdus dans une ville qui leur est inconnue (« effarés et perdus »). Par ailleurs, ils sont orphelins : le père est mort (« vêtements du deuil de leur père »), et on comprend

Commentaire du texte de Zola extrait de Germinal (VII,3) I. Le passage évoque un spectacle d’une grande intensité dramatique : le dénouement d’une tragédie vécue par les spectateurs, à travers leur regard et leurs émotions. a. Les spectateurs : la foule des mineurs (dix mille) ; Hennebeau, le directeur ; les ingénieurs : tous sont présents. Le pronom indéfini « on » (l. 4-8-16-17-21) suggère une foule unie par le spectacle terrifiant, et formant, comme dans les tragédies antiques, un chœur

fictif avec une leçon morale, permet d’obtenir les mêmes résultats. En effet, il sollicite à la fois l’imagination et la raison et concilie le concret (personnage, péripétie) et l’abstrait (pensée philosophique). On retrouve souvent le registre humoristique et le registre didactique ou critique. Il vulgarise une doctrine et la met a portée de tous pour persuader plus aisément son public. Voltaire, qui a souvent utilisé cette forme littéraire pour instruire ses concitoyens, les appelait « petits morceaux

animalier du père Bru, mais plus généralement du peuple du « coin des pouilleux ». On retrouve ainsi dans ce texte une prise de conscience vis à vis de la misère de ces peuples. On constate d’abord la mise en scène de la misère grâce au registre pathétique, à l’imparfait qui est le principal temps utilisé dans le texte: «  souffrait » (l.1), « entendait » (l.2), « était » (l.2), « semblaient » (l.3), « avaient » (l.3), « lâchaient » (l.4), « avait » (l.4), « sonnaient » (l.5), « s’élevaient »

Pensez aussi à d'autres genres de la fiction : pièces de théâtre à teneur argumentative (Beaumarchais, Le Mariage de Figaro ; Marivaux, L'Île des esclaves, La Colonie ; Anouilh, Antigone ; Ionesco : Rhinocéros) ; romans : Hugo, Les Misérables ; Zola, Germinal ; Camus, La Peste...Au moment de rédiger, pour éviter de répéter le mot « fiction » et aussi pour trouver des idées, faites-vous une réserve de mots renvoyant à son champ lexical : imaginaire, imagination, imaginer ; fable ; inventer, invention ;

offre plus de libertés. D’abord, l’écrivain d’œuvres fictives est libre de varier les registres selon son gout. En effet, l’auteur peut multiplier les tonalités selon sa volonté comme par exemple Zola qui pour dénoncer l’univers cruel des mineurs au XIXème siècle, choisit au chapitre V de la cinquième partie de Germinal de décrire les grévistes mineurs acharnés décrits par les bourgeois, en utilisant le registre épique mais également fantastique. Dans les phrases suivantes : « D'autres, plus jeunes