Par quels moyens les textes littéraires peuvent ils se révéler particulièrement puissants pour défendre une cause ?
Sujet : Par quels moyens les textes littéraires peuvent ils se révéler particulièrement puissants pour défendre une cause ?
On peut distinguer plusieurs types d’œuvre, celles qui ont pour but de convaincre comme les thèses ou les essais, celles qui ont un but informatif comme les manuels scolaires ou certains articles de journaux. Et puis les œuvres dites « littéraires ». Dans le Larousse, j’ai trouvé à « littérature » : Ensemble des œuvres écrites ou orales auxquelles on reconnaît une finalité esthétique. Dans les œuvres dites « littéraires » je peux donc ranger les apologues, le théâtre, la poésie et le roman. Leur but étant esthétique, si elles sont utilisées pour servir une cause, elles ne peuvent utiliser la raison et la logique pour convaincre et obtenir l’adhésion. Quels sont donc les moyens qu’elles utilisent et qui font qu’elles sont parfois plus efficaces pour défendre une cause qu’un texte conçu spécialement dans ce but.
Un des moyens le plus utilisé pour défendre une idée a été de tout temps l’apologue. C’est un court récit en vers ou en prose, souvent présenté sous forme allégorique et comportant un enseignement ou une morale. Parmi les apologues on compte les fables et les contes philosophiques.
Remontant à une tradition ancienne (Ésope, VIe siècle av. J.-C.), la fable est un genre d'origine populaire, consistant en un récit court, souvent agrémenté d'un dialogue, et servant à illustrer une morale qui peut être explicite (le « rien ne sert de courir il faut partir à point » dans le Lièvre et la tortue de La fontaine) ou implicite. C’est un moyen puissant de défendre une idée car le texte étant très bref il se lit facilement, de plus ses rimes et son rythme permettent de retenir facilement la sentence finale. C’est donc une solution idéale pour diffuser une idée.
Le conte philosophique, récit fictif avec une leçon morale, permet d’obtenir les mêmes résultats. En effet, il sollicite à la fois l’imagination et la