Germini

annonce une platitude extrême, une banalité que renforce l'épigraphe «L'humble vérité», qui est tout à fait dans l’esprit des romanciers réalistes. Le personnage n’est pas nommé alors qu’à la même époque on trouve des titres tels que “Madame Bovary”, “Germinie Lacerteux”, “Thérèse Raquin”, etc.. Mais ces femmes sont des héroïnes au sens dynamique du terme, qui agissent, qui mènent combat, alors que Jeanne est une anti-héroïne. En fait, le mot « vie » est à prendre comme une antiphrase, car la vie de Jeanne

toujours, mais on y parle seulement de son orientation prochaine, l’esthétique qu’il doit adopter. Durant la 2nd moitié du XIXème siècle, le roman permet toutes les audaces, toutes les exploitations. On le remarque notamment dans la préface de Germini Lacerteux des frères Goncourt ; ils constatent en effet un élargissement du genre romanesque. Pour Zola, le roman s’est emparé des autres genres et en est venu à les dévorer. Les littérateurs eux-mêmes acceptent le roman comme genre noble et absolu

« J’suis dans un état proch’ de l’Ohio » (Serge Gainsbourg). · Sur le niveau de langue : un soldat à un artilleur en faction devant un canon : « Hein ! mon vieux, tu aimerais mieux en boire un que de le garder ! » (Goncourt, Germinie Lacerteux ). · Sur l’homonymie : « Ça va faire mâle » (publicité) / « Faire mâle, c’est bien » (idem). · Sur le découpage phonétique plu ou moins exact : dans le Petit taureau de Claude Nougaro :

annonce une platitude extrême, une banalité que renforce l'épigraphe «L'humble vérité», qui est tout à fait dans l’esprit des romanciers réalistes. Le personnage n’est pas nommé alors qu’à la même époque on trouve des titres tels que “Madame Bovary”, “Germinie Lacerteux”, “Thérèse Raquin”, etc.. Mais ces femmes sont des héroïnes au sens dynamique du terme, qui agissent, qui mènent combat, alors que Jeanne est une anti-héroïne. En fait, le mot « vie » est à prendre comme une antiphrase, car la vie de Jeanne

romancier Sur les conseils de Louis Hachette, Zola abandonne les vers pour des contes en prose et continue de lire beaucoup : Stendhal, Balzac, Flaubert, Taine viennent étoffer sa culture littéraire. Il découvre surtout les Goncourt par leur roman Germinie Lacerteux. Le En partenariat avec : © Tous droits réservés Studyrama 2010 Fiche téléchargée sur www.studyrama.com 2 Fiche Cours Nº : 91016 FRANÇAIS Toutes séries LE TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE 24 décembre 1864, il publie

annonce une platitude extrême, une banalité que renforce l'épigraphe «L'humble vérité», qui est tout à fait dans l’esprit des romanciers réalistes. Le personnage n’est pas nommé alors qu’à la même époque on trouve des titres tels que “Madame Bovary”, “Germinie Lacerteux”, “Thérèse Raquin”, etc.. Mais ces femmes sont des héroïnes au sens dynamique du terme, qui agissent, qui mènent combat, alors que Jeanne est une anti-héroïne. En fait, le mot « vie » est à prendre comme une antiphrase, car la vie de Jeanne

(1888), Une Vie (1883) et surtout Bel-Ami (1885). De nombreux romanciers participent aussi à la création romanesque dans la seconde moitié du siècle. Les frères Goncourt (Edmond et Jules) avec leur minutie descriptive et leur écriture « artiste » (Germinie Lacerteux – 1865), Alphonse Daudet (Le Petit Chose – 1868) et Jules Vallès ( L'Enfant – 1879) se rattachent au genre réaliste. Jules Verne aborde les romans d'aventure et d'anticipation avec Cinq semaines en ballon en 1863. le roman social

un grand succès en 1877 avec l’Assommoir, qui raconte la « déchéance d’une famille ouvrière dans le milieu de nos faubourgs » (préface). Ce roman rivalise avec le Réalisme documentaire et « artiste » des frères Goncourt, qui avaient publié en 1865 Germinie Lacerteux, une étude d’après nature sur la dégradation pathologique d’une servante. C’est à l’époque de la publication de l’Assommoir que Zola réunit tous les jeudis, dans la maison de campagne qu’il vient d’acheter à Médan, près de Paris, un groupe

des grands et des riches; si, en un mot, les larmes qu'on pleure en bas pourraient faire pleurer comme celles qu'on pleure en haut. Ces pensées nous avaient fait oser l'humble roman de Sœur Philomène, en 1861; elles nous font publier aujourd'hui Germinie Lacerteux. Maintenant, que ce livre soit calomnié : peu lui importe. Aujourd'hui que le Roman s'élargit et grandit, qu'il commence à être la grande forme sérieuse, passionnée, vivante, de l'étude littéraire et de l'enquête sociale, qu'il devient

................ 51 CNED SECONDE – FRANÇAIS 15 SÉQUENCE 1 Objectifs Objet d’étude Le roman et la nouvelle au XIXe siècle : réalisme et naturalisme ▶ Un groupement de textes naturalistes : – Texte 1 : J. et E. Goncourt, Germinie Lacerteux – Texte 2 : Zola, L’Assommoir ▶ Un groupement thématique autour de la mort : – Texte 1 : Victor Hugo, Les Misérables Objectifs – Texte 2 : Émile Zola, Germinal ▶ Voir comment romans et nouvelles s’inscrivent dans les mouvements