Glaive Epee

cassantes. Ils sont casqués, et possèdent des armes très grandes avec des trajectoires variables. Les carapaces symbolisent l’aveuglement idéologique ; Le peintre montre la déshumanisation des guerriers. A droite, un personnage non masqué brandit un glaive (= épée courte) pour donner le signal d’exécution. Les fusils sont disproportionnés, à plusieurs canons : ce sont des armes d’anéantissement, ce qui fait sans doute référence à l’arme nucléaire. La sophistication de l’armement semble ici dénoncée et représente

pleuvoir du feu (…) la mer a charrié un souffle épais et ardent » qui provoque un déchainement de puissance qui écrase l’homme. Ensuite on y voit une impuissance du sujet par le champ lexical de l’arme «  une longue lame étincelante » «  un glaive éclatant » « une épée brulante », la lame est immatérielle et donc insaisissable contre laquelle Meursault ne peut rien faire. Le personnage est profondément mal à l’aise au point de devenir un personnage tragique tant il est dominé par les forces de la nature

véritable source de souffrance, il exprime son malaise par les termes « me faisait mal », « je ne pouvais plus supporter », « m'atteignait », « douloureux ». Cette souffrance se transforme en une agression puisqu'il emploi les mots « lame », « glaive » et « épée ». L’agression de la lumière est accentuée par des verbes qui montrent une action brutale comme « giclé » et « jaillit », elle se transforme même en une torture « rongeait », « fouillait ». Le soleil est une présence douloureuse pour Meursault

poursuivent, sans doute ;Au nom de la pitié, tourne tes yeux sur moi ;Vois, c'est moi, ton épouse en larmes devant toi ;Mais tu fuis ; par tes cris ma voix est étouffée !Phoebé, pardonne-lui ; pardonne-lui, Morphée."-"J'irai... je frapperai... le glaive est dans ma main :Tous les deux... Pollion.., c'est un jeune Romain...Il ne résiste pas. Dieux ! qu'il est faible encore !D'un blond duvet sa joue à peine se décore,L'amour a couronné ce luxe éblouissant...Ecartez ce manteau, je ne vois pas le sang

provoquer chez lui une impulsion qu’il ne pourra contrôler. Le champ lexical des armes se mêle à celui de la lumière et ajoute à l’ambiance déjà sombre du texte une certaine froideur : « la lumière a giclé sur l’acier », « longue lame étincelante », « glaive éclatant jailli du couteau ». Ce sont les reflets du soleil sur le couteau de l’arabe qui vont causer à Meursault une souffrance qui lui fera perdre le contrôle de ses actes. De plus, la progression lente de Meursault vers l’homme qu’il va tuer

Champs lexical de la douleur : (souligné en gris) Même l’eau devient feu «  la mer a charrié un souffle ardent » - la lumière : Camps lexical de la lumière et de l’arme (en rouge) ( gradation des armes lame /glaive/ épée la douleur augmente en fonction de l’arme utilisée. Puis la lumière qui était sur le front devient pénétrante c’est une véritable torture. - Le malaise de Meursault devient un vertige : concentration de la douleur sur le front, le soleil en

chaque fois que je sentais son grand souffle chaud sur mon visage, je serrais les dents, je fermais les poings dans les poches de mon pantalon, je me tendais tout entier pour triompher du soleil et de cette ivresse opaque qu'il me déversait. A chaque épée de lumière jaillie du sable, d’un coquillage blanchi ou d’un débris de verre, mes mâchoires se crispaient. J’ai marche longtemps. Je voyais de loin la petite masse sombre du rocher entourée d'un halo aveuglant par la lumière et la poussière de mer

rhétorique, arithmétique, géométrie, musique, astronomie et philosophie; La partie de la fresque qui représente le mauvais gouvernement est elle aussi entourée d’une frise de médaillons, dont il ne reste que la représentation de Néron se jetant sur son épée. La distribution est faite telle que les aspects maléfiques et négatifs se trouvent dans la partie négative du cycle, comme les armes de Mars ou la tristesse de l’Hiver. Lorenzetti intègre l’écriture dans l’image. Les inscriptions, cartels

rideau de larmes et de sel ». • La luminosité, ici, loin de rendre claire la perception, est source de confusion : « Peut-être à cause des ombres sur son visage, il avait l’air de rire ». • De même, le couteau de l’Arabe se métamorphose : « Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux ». 2/ Les symptômes du malaise • C’est l’ensemble des sensations qui se conjuguent pour neutraliser la dimension du hasard. • Ainsi en va-t-il de l’animation de la plage dans la description

liberté (v. 2, qui rappelle comment cet amour est né ; passé simple « fut » s'opposant au présent « sont ») ; qualités de ces liens : solidité (v. 5), dureté (v. 8, « m'étreint » ; v. 10 : « ce dur lien ») ; il faudrait une épée pour les rompre (v. 11 et 14, « fer », « glaive tranchant »), allusion au noeud gordien tranché par Alexandre le Grand ; ce noeud très compliqué liait le timon du char du roi de Phrygie Gordias, consacré dans le temple de Zeus à Gordion, sa capitale, par son fils Midas ;