Goethe Poésie Et Vérité Souvenirs De Ma Vie

(Tomachevski). Une œuvre doit capter l’intérêt du lecteur (thèmes universels et atemporels, thèmes actuels), tout comme son attention (sympathie) * Rapport entre fable et sujet : œuvres à sujet (nouvelles, romans, épopées, etc.) ≠ œuvres sans sujet (poésie, récits de voyage). Fable= l’ensemble des événements liés entre eux qui nous sont communiqués au cours de l’œuvre. On peut résumer la fable par ordre chronologique, peut-être d’une manière différente de comment elle est présentée dans l’œuvre.

« Profondeur de Baudelaire », in Poésie et profondeur, Le Seuil, 1955.  Yves Bonnefoy, « Les Fleurs du mal », in L'Improbable et autres essais, Mercure de France, 1959.  Yves Bonnefoy, « Baudelaire contre Rubens », in Le Nuage rouge et autres essais, Mercure de France, 1977.  Yves Bonnefoy, « Baudelaire », in Lieux et destins de l'image, Seuil, La librairie du XXe siècle, 1999.  Hugo Friedrich, « Baudelaire, le poète de la modernité », in Structure de la poésie moderne, trad. par Michel-François

Tous les jours je m'ennuie,  Tous les jours j'en ai marre.    Plus les cours passent,  Plus je m'avachis.  Seule au fond de la classe,  Je m'ennuie donc j'écris.    J'attend que l'heure se finisse,  Je m'ennuie devant tous ces livres.  J'attends de reprendre ma vie,  J'aimerais sortir pour être libre.    Plus les cours passent,  Plus je m'avachis.  Seule au fond de la classe,  Je m'ennuie donc j'écris.      Je ne veut pas apprendre,  J'essaie de me faire discrète  Vous ne pouvez pas comprendre,  J'en suis même inquiète

parvient, par la réflexivité éthique du héros, à subordonner l'esthétique propre à l'antique, la dureté de l'éthique est tempérée par la "douceur du religieux". Kierkegaard verrait la mélancolie, la tristesse qui console, "que renferment l'art, la poésie et même la joie des Grecs de l'Antiquité." Tel serait le paradoxe de la "grâce tragique". À présent, il faut s'attacher au spectateur: compassion du spectateur antique et moderne, mise en scène de la culpabilité tragique à laquelle il réagit. Le spectateur

essayerons d’analyser la formule contraire à celle de Freud, c.-à-d., celle qui a donné la primauté à l’inconscient du texte. Revenons au rêve, cette énigme compliquée et charmante par laquelle nous passons une partie de notre vie loin de la réalité accablante. En vérité, c’est ce même éloignement qui a incité Freud à dire: « le rêve est le gardien du sommeil » et par là: « le rêve est le gardien du désir », car selon lui, le sommeil est un état où le dormeur ne veut rien savoir du monde extérieur

leur conscience et ne sont plus autre chose qu'un état de désespoir morbide.  Thomas Bernhard  (La cave, trad. Albert Kohn, p.158, Gallimard/Biblos 1990)   • [...] ce qui importe à l'homme ce ne sont pas les événements survenus dans sa vie, mais seulement la répercussion de ces événements dans sa conscience.  M. Aguéev  (Roman avec cocaïne, trad. Lydia Chweitzer, p.194, Éd. 10/18 n°2959)   • Je vous dis que j'ai horreur des consciences ! Cela finit toujours par être

contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal.Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité[2]. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l'idéal inaccessible (À

83 Les cauchemars 84 2. 3. L’ « épanchement du songe dans la vie réelle » (Aurélia ) 84 2. 4. Les paradis artificiels 85 3. LA SYMBOLIQUE DES COULEURS

conformer à l'idéologie bourgeoise établie, et leurs œuvres s'imprègnent de pessimisme. Ils ont le sentiment d'être incompris, se sentent isolés, et tendent à former entre eux un milieu clos. Ils privilégient l'expression de leur angoisse devant la vie, ce qui constitue un lien profond entre des mouvements divers et complexes, que leurs principes esthétiques semblent séparer. Ce mal de vivre ou mal du siècle, en germe dans le rousseauisme, trouve sa pleine expansion chez les Romantiques (Musset,

Par A une Passante, chef d’œuvre minuscule en taille mais sublime en valeur et densité, par ce passage d’une captivité accidentelle extérieure à un exil essentiel intérieur, nous tenterons donc ici d’aborder une ou les images qui hantent la poésie de Baudelaire, d’écouter sa voix même et de suivre les voix qui traversent son regard et ce qu’il se dit dans et par ses regards. Et même si « Rien n’est plus doux que d’admirer, rien n’est plus désagréable que de critiquer»[10], « Serrer l’écriture