Goujet

d’autant plus que celui-ci, désespérée, sombre dans l’alcoolisme, et Gervaise s’en accommode. Elle demande de l’aide financière a son voisin Goujet qui, secrètement amoureux d’elle, lui offre assez d’argent pour ouvrir sa propre blanchisserie. Le succès sonne à la porte de Gervaise, et elle s’en réjouit. Néanmoins, au lieu de payer sa dette a Goujet, elle vit la vie, fait plaisir à tous ceux qui en demandent, et son époux Coupeau continue à boire de manière incontrôlable. Par ailleurs, le

Neuve-de-la-Goutte-d’Or, tout près de chez Goujet, un jeune forgeron qui vit avec sa mère. Bientôt naît une petite fille, Nana. Mais Cou- peau, jusqu’alors bon mari et bon père, tombe d’un toit et voilà l’ouvrier zingueur gâté par l’oisiveté forcée à laquelle le contraint son accident. Gervaise, qui a dépensé toutes ses économies pour éviter l’hôpital à son homme, désespère de jamais ouvrir la boutique de blanchisseuse de fin* à laquelle elle rêvait. Mais le forgeron Goujet, secrètement amoureux d’elle, lui

refuse elle le ramène à la maison. Tout le monde est bouleversé et ils viennent lui rendre visite (maman Coupeau, Mme Lerat et Mme Lorilleux) Coupeau ne craint plus rien et Gervaise est soulagée. Après deux mois, Coupeau recommence à marcher. M. Goujet, voisin de pallier, veut leurs prêter de l’argent afin qu’ils puissent acheter leur boutique. Gervaise accepte. Ils devront rembourser 20 francs en acompte par mois. Ils louent alors leur boutique. Chapitre 5 Les Coupeaux refont leur devanture

buvant tout ce que gagne Gervaise pendant que celle-ci s'épuise à la boutique. Ses dettes augmentent. Elle refuse de partir avec Goujet et, par lâcheté, laisse Lantier redevenir son amant. Coupeau boit de plus en plus. Gervaise voit son commerce péricliter. De déchéance en déchéance, elle doit le vendre et sombre progressivement dans la misère. Elle perd l'estime de Goujet, se bat régulièrement avec Coupeau et, à son tour, commence à boire. Coupeau, pris de crises de délire, fait périodiquement des

univers merveilleux ou idéalisé : ils sont présentés dans leur dimension physique, dans la réalité d'un corps parfois vieilli comme c'est le cas pour le personnage de Balzac ou celui de Proust, mutilé comme Gwynplaine ou déformé par l'effort comme Goujet. Les descriptions sont précises et détaillées. Elles reposent souvent sur des énumérations, présentant les différentes parties du corps, comme dans le dernier texte avec « des aspects de nuque, de joue, de front », et sur la mention de couleurs comme

comparaison au chapitre 7 où Gervaise est supérieure à la saleté et au désordre. Goujet est le personnage le plus modifié dans le film, certains détails le concernant sont ajoutés. Effectivement, c’est lui qui donne l’oie à Gervaise pour sa fête et aussi, lorsqu’il propose 500 frs à Gervaise coupeau suggère à Gervaise d’accepter (au contraire du livre). La mère de Goujet qui semble être un obstacle à la relation entre Goujet et Gervaise, n’existe plus dans le livre. Le café concert n’existe pas non plus

personnage très serieux, loins de tous produits défaillants comme l’alcool. Mais un jour, un événement inattendue verra basculer sa vie. Goujet : est un homme célibataire vivant chez sa mère. Il travaille en tant que forgeron et il prête secrètement l’argent à Gervaise pour qu’elle réalise son rêve d’ouvrir une blanchisserie. De plus Mr Goujet est un ouvrier humble et gentil. Pourquoi naturaliste :Tout d’abord dans son livre Zola ne juger pas ses personnages mais les montrer

Lorilleux est la sœur de Coupeau et son mari, son beau frère. 8) Chez lui où Gervaise va le soigner. 9) Les économies de Gervaise vont servir à soigner son mari. Gervaise va acheter sa boutique grâce au prêt que lui consent le fils Goujet. (famille Goujet qui vit sur le même palier que Gervaise et Coupeau, famille avec laquelle ils sont devenus amis). 10) Son surnom est «  Boit sans fin ». Zola dénonce l’alcoolisme dans le milieu ouvrier. 11)La « Gueule d’or ». Parce qu’il est très blond

indigestion'', '' peur de perdre une bouchée'' … '' ils auraient engloutie le plat, la table, la boutique : gradation hyperbolique tout ceci montre l'animalisation des personnages réduit a leur instin boire manger se reproduire Mme lerat, Mme Putois, poisson, goujet sont comparé a des animaux, gervaise a un chat l 5-6, l 16 arraché morceaux de viande avec les deux dents. Leur corps changent car ils mangent trop'' ventre gonflé l21... Zola offre a travers ce repas l'image dévalorisante du peuple du monde ouvrier

épisodes construit un sens : Gervaise est seule dans l’incipit et à la fin ; l’épisode du lavoir qui explique la rancune de Virginie ; la fête de Gervaise placée au milieu du livre (pyramide) ; le tournoi des boulons, la figure exceptionnelle de Goujet. b) Le choix de la répétition permet de mettre en valeur un parcours soumis à une fatalité irréversible : le ruisseau des eux de la teinturerie et leurs variations chromatiques (du rose au noir) ; les variations sur la vision de la cour de la grande