Goujet

ouvriers Un des 4 mondes sociaux que Zola expose dans les Rougon-Macquart : le peuple ; les commerçants ; la bourgeoisie et le grand monde ; « un monde à part » où se côtoient prostitués, prêtres, meurtriers et artistes. Dans ce roman , l’honnête Goujet, le paresseux Coupeau, l’avare et fier Lorilleux, le bruyant Mes-Bottes en illustrent chacun un aspect. Le récit d’une déchéance Celle d’une femme. Quelles sont les causes qui poussent Gervaise à la ruine ? quel est le rôle de la malchance, du tempérament

Ident 47 L’enseignement de l’entrepreneuriat en formation initiale : les preuves d’un doute R. GOUJET Centre des Entrepreneurs, Professeur associé de l’EM Lyon. Avenue Guy de Collongue 69132 Ecully Cedex (33) 04 78 33 78 04 E-mail : goujet@em-lyon.com Résumé : Après une dizaine d’années d’enseignement en formation initiale dans le domaine de l’entrepreneuriat au sein d’une école de commerce et d’accompagnement de projets conduits par des étudiants, il émerge quelques interrogations que nous

|Auteur de la fiche lecture C. Goujet |Mots-clés : | |Établissement : Rectorat de Lyon | | | |Date de publication sur le site : 08/11/2006 | |

propre commerce. Malgré ses réticences, elle épouse un zingueur, Coupeau, mais le bonheur dure peu : Coupeau devient infirme en tombant d'un toit, et la famille ne survit que grâce aux économies de Gervaise. Son désir se réalise pourtant quand son ami Goujet lui prête l'argent nécessaire à l'acquisition d'une blanchisserie. Mais le sort s'acharne, son mari sombre dans l'alcoolisme, Gervaise baisse les bras et laisse péricliter son affaire, pendant que Coupeau et Lantier, de retour, passent leur temps

société, il pousse les autres dans leurs retranchements -Père Bru → Rôle du mendiant, rejeté par la société qu’on invite par pitié -Mesdames Lerat, Putois et Boche → femmes rapaces, parasites -Gervaise → Naïve, gentille, victime de la société -Goujet → Protecteur de Gervaise, il l’admire * Tout le quartier semble participer au festin ; Zola affiche volontairement le ventre de la société, le peuple étant souvent considéré comme les bas-fonds de la société CONCLUSION Véritable étude sociologique

rue des Islettes, qui débouche sur le boulevard de la Chapelle comme la rue Caplat, la rue Fleury, la rue de la Charbonnière et la rue de Chartres) à la rue de la Goutte d’Or, puis s’étendra jusqu’à la forge de la rue Marcadet où travaillent Goujet et Étienne. Elle s’y rend en portant du linge à une cliente rue des Portes-Blanches. Elle se promène de la rue de la Charbonnière (où l’on fabriquait du charbon de bois) à la rue de la Nation, l’actuelle rue de Sofia. Son boucher tient boutique

milieu peuple […]; comme quoi à Paris, la soûlerie […] vient des conditions mêmes de l'existence ouvrière ». Malheureusement, les ouvriers ont déjà des idées toutes faites concernant l'alcool, il nourrit au même titre que le pain, admet Gervaise; Goujet pense que « le vin est nécessaire à l'ouvrier » et Coupeau croit que l'alcool allonge la durée de vie. De plus, toujours d'après la classe ouvrière, le vin soigne nos douleurs physiques, nous aide à travailler et nous donne du plaisir lorsqu'on est

jusqu'à sa mort, lamentable dix-neuf années plus tard. Son existence est rythmée par une série de grandes scènes : la bataille des femmes dans le lavoir, la fête chez Gervaise, la chute de Coupeau tombant d'un toit, la visite au Louvre, la forge de Goujet, la scène de delirium tremens de Coupeau à l'hôpital, la déchéance finale de Gervaise se prostituant dans la rue. Zola dégage nettement le rôle du destin dans la vie de cette femme du peuple détruite par la «promiscuité» (“Préface”) et par l’alcoolisme

grattaient des os » qui renforce l'impression de violence animale ainsi que le passage « les Lorilleux passaient leur rage sur le rôtie » à cause des allitérations en « r ». Mais des allitérations en « g » très nombreuses à travers tout le texte « Goujet, gourmandise, goût, englouti, grattaient, galanterie, guérissait, gloussement, gueuleton, godiche, grosses, gonfler, goinfres, graisse » semblent signifier un écoulement sans fin de graisse ou le « glou-glou » des dindons, animaux de basse-cour.

rattache l’étendue d’une crainte de devoir un jour faire face à la famine, chose qui d’ailleurs prévoit la déchéance finale de Gervaise. Cette dernière est décrite par l’anaphore « si gentille et si bonne » à travers le regard amoureux et tendre de Goujet, qui trouve les soins de la blanchisseuses « touchants ». Celui-ci « s’emplissait trop lui-même, à la voir toute rose de nourriture » et imite par ce fait Gervaise ; leur repas partagé devient un substitut symbolique à leur amour impossible. Le père