Gouro

: - les mandés du sud Ils sont composés des Yacouba, des Gouro, des Gagou et des Touma installé dans les régions de Man, de Bouaflé et d’Oumé. - les mandés du nord Ils sont constitués par les Malinkés, les Bambara, et les Dioula installé dans les savanes du nord. III/ LES ALLIANCES ENTRE LES PEUPLES GOURS ET MANDES Les alliances inter ethnique concernent : - Les Wê (les Krou) et les Sénoufo - Les Koulango et les Kayaca - Les Gouro et les Yacouba D’une part et d’autre part - Les Sénoufo

Rapport d’Anthropologie Anthropologie économique des Gouro de Côte d’Ivoire CECILE KOUAKOU WILFRIED ANICET KOUAME

résident au centre de la Côte-d'Ivoire et se sont formés progressivement depuis le XVIIIe siècle, après une série de migrations akan venues du Ghana actuel. En se constituant, ils ont assimilé divers éléments de culture non-akan (notamment des Mandésud —Gouro, Wan— et des Sénoufo) vivant aujourd'hui dans leur voisinage. De langue akan, la société baoulé comporte ainsi de nombreux traits culturels non-baoulé, particulièrement sensibles chez les groupes du Nord-Est et du Nord tels que les Kodè, les Goli,

chacune de ces éthnies. Chez les Baoulés, les Gouros, les Bétés, les Sénoufos on recense des danses bien distinctes : La danse ZAOULI (Gouros), ADJOSS (Baoulés) , DIGBA (Bétés), N’GORON ( Sénoufos). La danse ivoirienne est intimement liée aux traditions, moeurs, des différentes ethnies ( une soixantaine) la composant. Chaque ethnie possède elle-même plusieurs danses. Par exemple : • chez les Baoulés on recense ADJOSS, MAMIAN, KOTOU, ABODAN • chez les Gouros : ZAOULI, FLALI, DJE • chez les Bétés :

sont installés de longue date dans le centre et le centre ouest, au nord de l'aire krou. Au nombre de 831 839 en 1988, ils sont, en 1998, 1 142 336. Ils parlent des langues relevant du groupe mandé mais nettement différenciées : gagou (: gban), gouro, mona, n'gain, ouan, toura, yakouba (: dan), yaourè. (Expression du parlé, Nouvelles Editions Ivoiriennes, 1999). L'unité politique de base est le village*. Ils sont patrilinéaires. Le masque* occupe une place essentielle dans leur société. Ils

africain", ce sont en fait des objets usuels ou culturels qui, désacralisés ou obsolètes aujourd’hui, sont vendus comme pièces de collections. Quatre grands groupes ethniques peuplent la Côte d’Ivoire : les Mandé dans le Nord-Ouest (Malinkés, Dan, Gouro…) les Voltaïques dans le Nord-est (Sénoufo, Lobi, Koulango…) les Krou dans le Sud-ouest (Bété, Guéré, Dida…) les Akan dans le Sud -Est (Baoulé, Agni, Abron, Attié…) L'occupation actuelle du territoire ivoirien est un processus continu. la mise

règlements pacifiques à tous les différends et transformaient les malentendus en historiettes. Ces alliances interethniques sont entre autres celles des Sénoufo avec les Yacouba, Koyaka, Lobi, Gouro, Mahouka, Koulango, celles des Attié avec les Dida, M’Batto, Kroumen, Bakwé ; les Baoulé avec les Ando et Agni, et les Gouro avec les Peulh, Yacouba, Sénoufo, Tagwana, Djamala, Djimini. Cependant, force est constater que ces valeurs culturelles tendent à disparaître. Et les conflits intercommunautaires ne font

liste sont de formation récente et sont issus de Baoulé et de Gouro, de Malinké ou Sénoufo. Affectée par le sacrifice de son fils, épuisé par la longue et pénible marche à travers la forêt, malade, Abla Pokou mourut très tôt à Niamenou. Sa nièce Akwa Boni lui succéda, elle installa les clans aux quatre coins du pays et entreprit aussitôt des guerres de conquêtes pour élargir les limites du jeune royaume ; Elle soumit des tribus Gouro, Sénoufo, Goli, Malinké et Alladjira (Dinkyra). C’est au cours

mandingues) • au nord-ouest : les Sénoufos (dont les différentes langues sont de famille "gur" -autrefois désignée par "voltaïque"). Leurs langues et traditions sont très différentes de celles des Mandingues. • à l'ouest : les Krous (Bétés, Didas, Gouros (les Gouros ne sont pas des Krous mais des Mandés au même titre que les Dans (Yacoubas) et les Gagous), Wés) se développent de la côte Ouest au centre Ouest • du centre au sud-est : les Akans (Abron, Agnis, Appoloniens (Nzima), Baoulés...). Ces 4 groupes

famille ou de ménage des allogènes et allochtones - Autorités administratives à savoir : - Le sous-préfet - Le commissaire - Les responsables du service de cadastre foncier rural - Les autorités traditionnelles : - Le chef du village des Gouro - Le chef des baoulés - Le chef des burkinabé etc. Ces différentes catégories sociales ont été choisies, parce que les enquêtes préliminaires nous ont montré, que ce sont ces catégories qui sont à mesure de nous fournir des éléments susceptibles