Gravettien

des pointes de sagaies à base fendue pour faciliter leur emmanchement. L'art mobilier et pariétal font leur apparition, avec de nombreuses statuettes et des figurations pariétales en grottes, notamment dans la grotte Chauvet[44],[45]. o Gravettien (29 000 – 21 000 ans) : il se caractérise par l’apparition d’une retouche abrupte particulière, permettant de créer un dos sur les lames, une surface plane plus facile à encoller sur une sagaie avec de la glu ou du mastic[46]. Les grottes sont toujours

découvrir que l’homme de Néandertal place ses morts et place à côté d’eux des armes, des bijoux…signifie que cet homme pense qu’il existe une autre vie pour le défunt Les 4 principales phases culturelles : * Aurignacien (-40 000 / -26 000) * Gravettien (-25 000 / -22 000) * Solutréen (-19 000 / -15 000) * Magdalenien (- 16 000 / -10 000) Les statuettes féminines ● Elles sont appelées les Vénus : 10 cm * femmes aux fesses et aux seins très volumineux * tête minuscules * sans

en ronde bosse représentant des mammouths, des félins, des ours, des chevaux et des hommes. On note aussi dans l'art pariétal, comme à la grotte Chauvet, la représentation de vulves féminines ainsi que d'individus mi-homme mi-bison[12]. Puis au Gravettien (29 000 à 22 000 ans BP) sont sculptées des figures féminines dites vénus paléolithiques. Au Magdalénien (19 000 à 10 000 ans BP), les représentations humaines sur paroi ou sur objet se font plus fréquentes. Léonard de Vinci, avec ses dessins d'anatomie

du moins il le symbolise. La plus ancienne « sculpture » connue  ‐ et le  premier nu féminin‐ est la Vénus de Willendorf. Elle fait partie de toute  une série de bas‐reliefs, de statuettes en calcaire, en ivoire de mam‐ mouth, en os ou en pierre, nommées Vénus gravettiennes, Vénus auri‐ gnaciennes ou Vénus stéatopyges (« aux très grosses fesses »). Elles  obéissent à une stylisation rigoureuse : ventre, hanches et seins sura‐ bondants, mains minuscules et pieds joints ; les traits du visage ne sont  presque jamais représentés

(âges des métaux) Paléolithique: paléolithique inférieur: - 2,5 millions → -200 000 paléolithique moyen: -200 000 → -35 000 paléolithique supérieur: -35 000 → -10 000 Paléolithique supérieur: Aurignacien Gravettien Solutréen Magdalénien Les techniques: Gravure: réalisée à l'aide d'une pointe (os, silex,...) fondée sur la différence de ton ou de couleur retrait de matière exploite le relief naturel Peinture:

céramique est souvent considérée comme une invention des groupes humains du Néolithique. L'utilisation de terre cuite à des fins non utilitaires est toutefois attestée dès le Paléolithique supérieur, notamment pour la réalisation de certaines Vénus gravettiennes[15]. Des figurines animales en terre cuite très anciennes sont également connues dans les sites ibéromaurusiens d'Afrique du Nord, dont l'âge est estimé à 20 000 ans BP. La poterie (au sens originel de fabrication de récipients en terre cuite)

restituent des figures en ronde bosse représentant des mammouths, des félins, des ours, des chevaux et des hommes. Dans l'art pariétal, la représentation de vulves féminines et d'individus mi-homme mi-animal est attestée, comme à la grotte Chauvet59. Au Gravettien (29 000 à 22 000 ans BP) sont sculptées des figures féminines dites « Vénus paléolithiques ». Au Magdalénien (19 000 à 10 000 ans BP), les représentations humaines sur paroi ou sur objet se font plus fréquentes. Représentations humaines au Paléolithique

Les hommes de Cro-Magnon sont de remarquables artisans. Ils ont laissé des pointes de sagaies en os longues et finement travaillées, des spatules, des poinçons, des lissoirs décorés. Les sites attestant de leur activité sont très nombreux : Bayac (Gravettien), Pincevent, la grotte de Lascaux célèbre pour ses 150 peintures et 1 500 gravures, celles de Cosquer, de Gargas et de Chauvet... Le site de La Madeleine en Dordogne habité vers le XVIe millénaire av. J.‑C. par des chasseurs de rennes et des pêcheurs

particulier pour les hommes préhistoriques ? Bien sûr, l’animal est impressionnant. Et il tient une place à part chez les mammifères. Mais il est également original dans son rapport à l’homme. Pour certaines civilisations, les Magdaléniens et les Gravettiens en particulier, le mammouth est l’objet d’un véritable culte. Comment expliquer en effet qu’ils soient représentés en si grand nombre sur les murs de quelques grottes alors qu’ils ne constituent pas, loin de là, la majorité de la faune environnante