Guenièvre

vaillance. Sa rencontre avec Guenièvre en fait le modèle de l’amoureux courtois. Mais cet amour adultère le conduit à être en guerre contre Arthur. Pour éviter que Guenièvre ne soit condamnée au bûcher, il se retire dans un couvent. Pourtant, Lancelot a un fils dans le cycle arthurien, Galaad (qui va retrouver le vase du saint Graal et est considéré comme le meilleur des chevaliers) : en effet, trompé par un philtre, il confond la fille du roi Pellès avec Guenièvre et conçoit un fils avec elle

citadin d’une grande ville que d’effectuer des randonnées pédestres dans les Pyrénées, les Alpes ou les massifs montagneux de la Corse ! Ou de parcourir les sentiers de la forêt de Brocéliande, en Bretagne, sur les traces du roi Arthur, de la reine Guenièvre et de Lancelot ! Cette évasion est un véritable enrichissement culturel : nous pouvons visiter des quartiers qui datent du Moyen Âge, de petites églises romanes ou des quartiers très modernes, à l’architecture avant-gardiste, admirer la nature, sa

bien faiz et molt bien mesurez, lons et grelles et bien endroit ce encharnez, la main ot blanche et tendre et les doiz bien formez que miex nel devisast nus homs tant fust senez, ja mes plus bele dame de voz ielz ne verrez.3 Comme Iseut, Guenièvre ou Blanchefleur, Cléopâtre fait l’objet d’une prosopographie précise. Dans la compilation des Faits des Romains, il existe un passage analogue : Ele estoit la plus bele dame que il covenist a querre. Parmi tot ice elle se fu fardee et apareillie

(Geoffroi de Monmouth, Robert Wace), jusqu'à proposer, dans la seconde moitié du XIIe siècle, un des plus riches et des plus volumineux exemples de récit courtois ; les multiples versions du mythe de Tristan et Iseut, la quête du Graal et les amours de Guenièvre et Lancelot s'inscrivent progressivement dans ce cycle. Chrétien de Troyes, le plus grand « romancier » médiéval français, reprend ces mythes bretons en les christianisant et en leur conférant une dimension psychologique inédite. Avec Jean Renard

(Geoffroi de Monmouth, Robert Wace), jusqu'à proposer, dans la seconde moitié du XIIe siècle, un des plus riches et des plus volumineux exemples de récit courtois ; les multiples versions du mythe de Tristan et Iseut, la quête du Graal et les amours de Guenièvre et Lancelot s'inscrivent progressivement dans ce cycle. Chrétien de Troyes, le plus grand « romancier » médiéval français, reprend ces mythes bretons en les christianisant et en leur conférant une dimension psychologique inédite. Avec Jean Renard

paisible retraite dans sa cahute de la forêt de Brocéliande, Merlin (Gérard Jugnot, débonnaire à souhait) se voit confier la mission d’éduquer le jeune prince Arthur (Arthur Molinier). Au fil des ans,ce derniertom- be amoureux de la jolie princesse Guenièvre (Cristina Capotondi), au grand dam de sa cousine Morgane (Marilou Berry), amoureuse éconduite qui va se transformer en sorcière vengeresse. Au même moment, Merlin voit arriver dans sa vie la fée Viviane (Joséphine de Meaux, toujours épatante) et

grand. Influencé par le mythe de Tristan, Chrétien s’efforce de résoudre l’opposition entre l’amour courtois, adultère, et la morale chrétienne qui fait du mariage un sacrement. Lancelot, en extase amoureuse, assimile les cheveux de la reine Guenièvre à des objets précieux, des bijoux en or, mais aussi des reliques. Lancelot est l’archétype du chevalier courtois, au service indéfectible de sa dame, étant même prêt à sacrifier son honneur pour rejoindre celle-ci. Cependant, cet amour sera à

aimant particulièrement les gâteaux et le tricot. – S’il est si dérangé, comment se fait-il qu’il t’ait laissé voir sa double personnalité ? demanda Glad. Un monde de tourments se révéla dans les yeux clairs de Zénobie. – Il dit que je lui rappelle Guenièvre. Je ne savais pas qu’elle était blonde, tout le monde la décrit comme brune. Et puisque c’était la femme de son père, je comprends encore moins pourquoi il en parle avec autant de passion. Mais il ne m’a pas tuée parce qu’il m’aime bien. – Ce n’est

coupable. C’était la ballade que Mme Durbeyfield lui chantait quand elle était enfant, d’un ton si gai et si malin, en balançant du pied le berceau en 464 mesure. Si la robe allait la trahir en changeant de couleur, comme celle de la reine Guenièvre ! Depuis qu’elle était à la laiterie, pour la première fois elle pensait à ces vers ! 465 XXXIII Angel désirait, avant son mariage, passer un jour avec elle, hors de la laiterie, n’importe où : journée romanesque, dans des circonstances

texte maupassantien, peut-être moins évidente !) Louis Forestier voit aussi dans ce lac, une réminiscence de la légende courtoise de Lancelot enlevé par une fée et emporté au fond d’un lac magique. On se rappelle de ce personnage qui s’éprend de Guenièvre, femme du roi d’Artus, lequel rongé par la jalousie, la condamne à mourir. Cette histoire reflète bien la situation prochaine de Julien, Gilberte et du comte. Mais, allons plus loin encore : si Maupassant réécrit Flaubert ou encore Tourgueniev, il