Guernesey

conséquence. Hugo s'étant déclaré solidaire avec eux, il fut lui-même expulsé quelques temps après, et arriva à Guernesey à la fin du mois d'octobre.  Bien qu'il ait officiellement autorisé à rentrer en France en 1859, Hugo choisit, par provocation, de demeurer dans l'île jusqu'à 1870, et y retourna par la suite, notamment pendant presque un an en 1872/1873. Pendant son séjour à Guernesey, il écrivit, acheva ou publia un grand nombre de ses œuvres qui ont assuré sa célébrité, notamment "Les Contemplations"

s'installe à Guernesey dans sa maison Hauteville House. Il fait partie des quelques proscrits qui refusent l'amnistie49 décidée quelque temps après (« Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là50 »). Ces années difficiles sont très fécondes. Il publiera notamment Les Châtiments (1853), œuvre en vers qui prend pour cible le Second Empire ; Les Contemplations, poésies (1856) ; La Légende des siècles (1859), ainsi que Les Misérables, roman (1862). Il rend hommage au peuple de Guernesey dans son roman

illégitime de Napoléon III et le second Empire d'une manière générale. Sur l’île de Guernesey 1855, Victor Hugo critique la reine Victoria (reine d'Angleterre) un peu trop durement et finit par être chassé de l'île de Jersey. Il part alors dans sa maison « Hauteville House » dans l'île de Guernesey, juste à coté de l'île de Jersey, dans le même archipel. 1855, Juliette Drouet accompagne à nouveau l'écrivain à Guernesey, mais sans partager son toit. Victor lui loue une petite maison à portée de vue.

établissent indirectement un pacte autobiographique : la préface, signée "V. H.", est datée de "Guernesey, mars 1856". Hugo est en effet expulsé de Jersey, son premier exil dans les îles anglo-normandes, en octobre 1855, et s'installe alors à Guernesey, d'où il surveille à distance la publication des Contemplations. Or, le dernier poème du recueil, "A celle qui est restée en France", est daté, lui aussi, de "Guernesey, 2 novembre 1855, jour des Morts". Dans la mesure où l'énonciateur de ce poème ultime dédie

de Cosette, Fantine et Valjean. Puis vient l’exil. Il faudra attendre 1860 pour que le patriarche de Guernesey note : « Tiré Les Misérables de la malle aux manuscrits. » Et sur le manuscrit, conservé à la Bibliothèque nationale, on peut lire, au milieu du chapitre « Buvard, bavard » : « 14 février 1848 (Ici, le pair de France s’est interrompu, et le proscrit a continué) – 30 décembre 1860, Guernesey. » Table tournante. Ce qui suit va sans doute porter un coup à tous les hugoliens rationalistes

feuillantines » qu’on va étudier). Au départ il était royaliste il devient démocrate. Pour cela il veut participer au pouvoir il devient député et il finit par lutter contre Napoléon III. Après un coup d’état il s’exile d’abord en Belgique puis sur l’île de Guernesey. C’est là qu’il a écrit ses plus grands livres. 3.Sa fin de vie : Il revient en France, puis 15 ans après il meurt à 83 ans le 22 mai 1885 à Paris. BIOGRAPHIE SUR VICTOR HUGO Cette biographie va parler de Victor Hugo qui a vécu

Bonaparte (Napoléon III) du 2 décembre 1851 > exil à Jersey et à Guernesey. Poèmes satiriques desChâtiments (1853), esprit de révolte, chef de file des républicains.Recueil lyrique des Contemplations (1856), épopée de la Légende des siècles 1859-1883, romans Les misérables 1862...Rentré en France en 1870, personnage honoré et officiel.       Violemment hostile au coup d'état du 2 décembre 1851, Victor Hugo se réfugie à Guernesey d'où il ne reviendra qu'après la chute du 2nd Empire, 20 ans après

changer de camp et à devenir un opposant de celui qu'il considère comme un tyran. Il fuit alors en Belgique, puis à Jersey et Guernesey, où il s'installe. Victor Hugo est triomphalement accueilli lorsqu'il rentre en France en 1870, à la chute de l'Empire. Il tente de participer activement à la vie publique mais, déçu par le nouveau gouvernement, il se retire à nouveau à Guernesey. À sa mort en 1885, la République lui fait des funérailles nationales et il est enterré au Panthéon. Introduction du poème :

produira plus rien jusqu'à son exil. Elevé dans l’esprit royaliste, son engagement politique se tourne vers la démocratie. Opposé à Napoléon III, il part en exil de 1851 à 1870 à Jersey puis à Guernesey où il produit de nombreuses œuvres. De retour en France en 1870 et après quelques séjours en Belgique et à Guernesey, il décède à Paris en 1885. Par ses écrits, il est devenu le symbole de l’idéal républicain : des funérailles nationales lui sont consacrées. Il repose au Panthéon. II – Son œuvre Recueils

celle qui " ruinera les riches sans enrichir les pauvres " et " promènera des têtes sur des piques ". Pendant 19 années à Jersey puis à Guernesey, il n'a de cesse de dénoncer le second Empire de Napoléon III qu'il baptise dans un livre Napoléon le petit (1853) et à qui il promet les Châtiments (1853) .Mieux, en 1859, il refuse l'amnistie et déclare de Guernesey : " Quand la liberté rentrera , je rentrerai ". En 1870, après la défaite de l'armée française à Sedan et la chute de Napoléon III, Hugo