Gueules cassées

trois anciens soldats allemands encore dans leur uniforme (j’ai reconnu les uniformes allemands à la croix de fer sur la manche du personnage) qui jouent aux cartes dans un bar assez sombre, avec une atmosphère pesante. Ces trois hommes sont des gueules cassés. Otto Dix a utilisé de la peinture et a fait des collages. Les collages accentuent la déformation des personnages. Le bar est éclairé par une lumière en haut à gauche du tableau où on aperçoit une tête de mort. On voit en arrière plan trois

journaux allemands). Les trois hommes ont fait la guerre ont fait la guerre et en garde de nombreuses séquelle, telle que des membres en moins remplacés par des prothèses en bois. Ces visages portant de lourdes séquelles ont un nom qui est « les gueules cassés ». L'atmosphère de la scène des morts-vivants une tête de mort sur l'ampoule qui les éclaire. Les regards sont vides.  CONTEXTE HISTORIQUE Au début des années 1920, les états n’ont pas peur de montrer la dévastation physique laissée par

chacun des deux clans, (triple alliance et triple entente) compte plus de 9 millions de soldats morts au combats. Malgré ce nombre considérable, les survivants compterons plus de 10 millions de blessés et de traumatisés. Parmi ces blessés, « les gueules cassées », nom données aux soldats ayant été percutés par des éclats d'obus et ayant le visage déformé. Ces anciens combattants garderont une trace de la guerre a jamais, dans leur mémoires, ou bien dans leur cicatrices plus ou moins apparentes. Malgré

Otto Dix peint les joueurs de skat, il fait partie du mouvement artistique : l’expressionisme. Quand il a peint les joueurs de skat, il laisse cours à son inspiration et exprime les sentiments : il est marqué par l’horreur des combats et des gueules cassées. Son œuvre exprime son rejet de la guerre, donc son pacifisme. Son tableau est « agressif » par ses couleurs et ses traits qui critiquent la société. B) Contexte sociale et historique Ce tableau d’Otto Dix montre aux populations civiles l’horreur

physique ou psychologique. Les blessures créées par ces armes permettent l’évolution de la chirurgie car au moins 1 soldat sur deux a été blessé au cours du conflit, et il y avait 11 à 14 % de blessés au visage français que l’on appelle les gueules cassées(18000). La principale fonction de la chirurgie était de redonner forme à un visage défiguré. Par exemple les grenades qui éclatent se divisent en une multitude de fragments, et surtout de redoutables balles dum-dum, ce qui provoque des délabrements

fantastique ou l’animalisation est beaucoup utilisé pour parler des hommes qui boivent « un nez qui fleurissait », « pattes noires aux ongles en deuil », ici l’homme est assimilé à une bête. On remarque aussi de la boisson, de l’alcool  « buvaient », « casse-gueules » qui fait référence à l’alcool que les hommes boivent puisque ça les détruit, « verres », « mare coulée », « Bois-sans-soif » fait certainement référence à un homme qui doit beaucoup boire même s’il n’a plus soif, « dahlia bleu de Bourgogne »

guerre, à la fois par fierté et par devoir de mémoire. La laideur, jusque là cachée par la censure, a été récupérée par les discours officiels et les associations d’anciens combattants. Au Congrès de Versailles, Clemenceau fait aligner quelques "gueules cassées" devant les délégués allemands pour montrer les conséquences humaines de la guerre et susciter en eux un sentiment de culpabilité. Les soldats n'hésitent pas à afficher leurs difformités en public. Le plus souvent, les peuples accueillent cet

n'aurons plus jamais de suite.alors j'ai peur et mal. mais c'ést rien à côté du vide qui m'a explosé silencieusement à la gueule avec ton petit "c'est fini". j'avais peur que tu partes. et maintenant que tu es partie, j'ai encore plus peur,je garde mon coeur planté dans le ventre et dans la gorge. je ne veux pas que tu entendes. c'est effroyable le bruit d'un coeur qui se casse. je suis dévissé,comme un alpiniste à qui on vient d'enlever la paroi de montagne à laquelle il est accroché.même si on s'y

de phrase vient ajouter du relief à l’esthétique dépréciative de la phrase.C’est aussi l’outil adjectival utilisé dans cette quête de création de violence ⇒ vilain sexe ⇒ incontinent et glaireuxtrivialité du langage ⇒ ta gueule, le cul d’un ange amoureux d’un lisMadame, ta gueule elle sent la laitance de souteneur ⇒ Sperme de proxenèteDe plus la préposition invariable « à » entre rognon et diabète traduit également une sorte de trivialité du langage ⇒ Champ lexical de la maladie, l’infection ≡>

on peut voir de nombreux éléments: Tout d'abord, les objets présents sur ce tableau, comme l'ampoule au plafond. Cette lumière symbolise une explosion, il y a également une épée cassée en bas du tableau, qui montre la défaite du peuple face aux bombardements. On distingue une petite fleur au dessus de cette épée cassée, qui représente une petite trace d'espoir, tout comme la colombe à gauche de la lumière, qui donne elle un espoir de jours meilleurs, où la paix régnera et non la guerre. Ensuite