Guignol

Eugène Ionesco : Dramaturge, Mouvement absurde ENFANCE : 26/11/1909 (13 selon calendrier orthodoxe) Naissance à Slatina mère française et père juriste romain 1913 Immigration en France (1er poèmes, un scenario de comédie, amateur des guignols)(Doctorat) 1916 Père part en Roumanie (guerre contre l’All et l’Autriche), aide des grands parents maternels (mère travaille à l’usine) 1917-1919 Retour près dans la Mayenne , à la campagne, grand épanouissement, bon souvenir 1919-1922 Habite à Paris

utilisé. Par exemple les générations de comiques se succèdent mais ne se ressemblent pas. Les sujets abordés, les façons de procéder, les publics visés sont aussi variés que les sons produits par le rire. Même si certain comme c’est le cas pour les Guignols de l’Info, qui sont présent chaque soir depuis plus de 20 ans. L’humour n’a pas d’âge et paradoxalement, il marque les générations ; tout le monde ne rit pas de la même chose. Ce qui faisait rire ou ceux qui faisaient rire hier ne ferait peut-être

aussi le rôle de lui-même «  Charlie Chaplin ». -L’autre idée que je peux faire ressortir est le fait d’utiliser le rire sans raison valable, en utilisant la moquerie. Je peux mettre cette phrase en comparaison avec le document n°2 sur « Les Guignols » qui montre que pour eux ma moquerie est gratuite, ils ont le droit de se moquer de leurs patrons, ils pensent que «  le rire est fait pour humilier, il doit donner a la personne qui en est l’objet une impression pénible. Les limites du rire

seront d’un tragique exalté ». On a ici une réminiscence de Sarah Bernhard qui exagérait tous ces gestes lorsqu’elle jouait d’illustres personnages de la tragédie racinienne par exemple. Cette didascalie fait d’ailleurs échos avec la notion de « guignol tragique » énoncé par Ionesco à propos du Roi se meurt. Le but est de montrer qu’il s’agit d’un jeu de mime. D’ailleurs les deux sœurs ne sont pas actrices et elles jouent forcément leur rôle de manière factice, factice comme l’est leur identité.

L’imitation d’un roman d’amour Voltaire veut faire sourire, trouver ça amusant : Les héros sont jeunes et beaux, il y a un beau château, un paravent, le mouchoir, … Mais le grand coup de pied au derrière : c’est une farce (théâtre), on retourne dans les guignols, les marionnettes On sort du roman d’amour, pathétique, … b. Une satire de la philosophie Pangloss transmet l’amour de la sagesse Dès le 1èr chapitre, Pangloss est présenté sur un jour très sombre, c’est lui qui va servir de cible au narrateur

missionnaires pour leur église et dont les deux fils sont morts à la guerre, est d'abord heureux d'être honoré par une médaille de reconnaissance de la France, à laquelle tous ses proches applaudissent. En deux jours, après une cérémonie qui tourne au grand guignol et une nuit d'humiliation, le vieil homme prend conscience que ce 14 juillet n'est en fait qu'une mise en scène hypocrite des pouvoirs coloniaux qui parlent d'amitié en maintenant une stricte exclusion des colonisés. La solidarité africaine qui l'entoure

tentatives de Bérenger de se lever suivi par une chute, les cris contradictoires du garde, apparitions, disparitions de Juliette. Dimension mécanique ; marionnettes, répétition de geste, mouvement. L’indication ligne 27 « cette scène doit être joué en guignol tragique », et Marguerite « quelle comédie ». La dimension tragique renvoie au jeu du comédien (les tentatives de se lever), le sens de la scène. 2 - La disparition progressive d’un monde La fin de Bérenger est inexorable, les chutes répétées sont

aident à montrer la colère ressentie par le personnage. On trouve ainsi des bâtons dans de nombreuses formes théâtrales : des farces jouées sur des théâtres de tréteaux au Moyen-Age, des farces dans la Comedia dell'arte, des pièces du théâtre de Guignol et bien sûr dans certaines comédies courtes de Molière. Par exemple dans Les Fourberies de Scapin de Molière, a lieu la « scène du sac ». A ce moment-là, le serviteur Scapin veut se venger du seigneur Géronte et le fait entrer dans un sac, soi-disant

petit théâtre familial, dès le mois de décembre 1888, d’abord avec des marionnettes, puis en théâtre d’ombres. Quittant Rennes, Jarry conserva ces manuscrits des frères Morin et, peu à peu, transforma les documents bruts. En avril 1893, il publie Guignol dans l’Écho de Paris mensuel illustré: le père Heb, devenu père Ubu, y paraît pour la première fois, «ancien roi de Pologne et d’Aragon, docteur en pataphysique». Puis Jarry publie le texte d’Ubu roi au printemps 1896, avant de le faire jouer en décembre

par la Reine Marie.) (p.34) (Il tombe. Juliette se précipite pour le relever.) Il se relève tout seul, en effet, mais péniblement. (Le Roi retombe) Le Roi se relève péniblement, s'aidant de son sceptre. (p.42) Cette scène doit être jouée en guignol tragique. (p.43) (La couronne était tombée par terre pendant la chute. Marie remet la couronne sur la tête du Roi.) Le sceptre du Roi tombe. (p.44) Juliette apparaît avec un fauteuil d'infirme à roulettes et dossier avec couronne et insignes