Guillaume Apollinaire Les Cloches

1 Alcools Guillaume Apollinaire Oeuvre du domaine public. En lecture libre sur Atramenta.net 2 Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme L’Européen le

Guillaume Apollinaire ALCOOLS (1898 – 1912) Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres

littéraire, musical et pictural… Les artistes de cette époque rompirent avec toutes les formes précédentes. Apollinaire, considéré comme le poète de l’ « Esprit Nouveau », offre dans ses recueils Alcools, notamment son poème « Zone », et Calligrammes une nouvelle esthétique et conception de la poésie. Optant pour la liberté du poète et la forme libre (le vers libre et l’absence de ponctuation…), Apollinaire exprima dans le poème « Zone » sa lassitude des formes anciennes et insiste davantage sur la liberté

sténo-dactylographes Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent Le matin par trois fois la sirène y gémit Une cloche rageuse y aboie vers midi Les inscriptions des enseignes et des murailles Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent J’aime la grâce de cette rue industrielle Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes. Guillaume Apollinaire, « Zone » (extrait), Alcools (1913). • « L’espace du loisir » insiste sur la différence entre rue et place. L’auteur

guerres mondiales. Écrire ne va plus de soi : la littérature est souvent remise en question. 10 Fiches de révision-FR40 • Au début du siècle, les écoles (naturaliste, symboliste) s’effacent. Les écrivains prônent la liberté poétique (APOLLINAIRE) ou l’exploration romanesque du moi (PROUST). • Le surréalisme (1924-1940) Il entend rompre avec le conformisme littéraire pour libérer le langage de toutes les entraves de la morale et de la conscience (BRETON, ARAGON, ÉLUARD). • La littérature

l’émail velouté du gazon ; au beau temps, Des frimas de l’hiver et des neiges fondues ; Ce qui reste le soir des larmes répandues Le matin par l’enfant, des chansons de l’oiseau, Du murmure léger des ondes du ruisseau, Des soupirs argentins de la cloche, et des ombres Quand l’aube de la nuit perce les voiles sombres. Théophile Gautier, recueil : "Premières poésies". J’ai choisi ce poème car j’aime beaucoup la façon dont l’auteur nous montre la tristesse et le manque de la personne perdu ou disparu

| |Apollinaire :  | | | |Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki[1], est un écrivain naturalisé

définit une méthode d’écriture dans le premier Manifeste du Surréalisme qui repose sur les théories freudiennes : c’est l’écriture automatique. Les figures du surréalisme: •Breton, André (1896-1966) : Nadja ; •Aragon, Louis (1897-1982) : Les Cloches de Bâle, Le Crève-Cœur ; •Soupault, Philippe (1897-1990) ; •Éluard, Paul (1895-1952) : Capitale de la douleur. Paul VERLAINE Poète de la confidence, de la musicalité et de la suggestion, Verlaine a pu se voir reprocher sa complaisance pour la

Antigone -"Rien n'est vrai, que ce qu'on ne dit pas" Antigone -"on est fidèle à soi même et c'est tout" l'invitation au château -"Mourir, ce n'est rien, commence donc par vivre. C'est moins drôle et c'est plu long" Romeo et Jeannette Apollinaire Guillaume : "La joie venait toujours après la peine" Alcools -"vienne la nuit sonne l'heure, les jours s'en vont, je demeure" Alcools Antonin Artaud : "Tout vrai langage est incompréhensible" A la grande nuit ou le bluff surréaliste "Le bien est

de la Nuit Fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot Ami, te souviens-tu qu’en route pour Cologne, Un dimanche, à Dijon, au cœur de la Bourgogne, Nous allions admirant clochers, portails et tours, Et les vieilles maisons dans les arrière-cours ? SAINTE-BEUVE. — Les Consolations. Gothique donjon