Gérard De Nerval Le Relais

naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite ! Jean-Pierre Claris de FLORIAN, Fable (1755-1794) Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte. Vogue la galère, Rodrique, 1922 Le relais est un poème   écrit par Gérard de Nerval dans les   « les odelettes » ; Gérard de Nerval est un auteur, poète français du XIXe siècle. A cette époque,   le thème des voyages   est omniprésent grâce au romantisme. Il est composé de trois quatrains avec des rimes suivies. Le RelaisEn voyage

premières fugues, Rimbaud se retrouve dans la campagne, loin des contraintes de la ville. Il trouve dans la nature la liberté auquel il aspire. Pour lui, le voyage est synonyme d’une nature bienveillante et protectrice. On retrouve dans le poème de Nerval, Le relais cette félicité de la nature. Le poète est ennuyé par le voyage en tant que trajet mais la vision de la nature le clame immédiatement et lui fait oublier la dureté de son périple. Dans La feuille au vent d’Arnault, c’est la nature même qui symbolise

Pérennou Lucas  Anthologie 1erS3 Le Relais En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !

trop chargé déchirait un nuage.   J’étais dans ce concert un sublime instrument ; Homme, je me sentais plus grand qu’un élément, Et Dieu parlait en moi plus haut que dans l’orage. Les Consolations, Charles Augustin de Sainte-Beuve, 1829 Le relais En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée

descendra jamais Iles couvertes de végétations Iles tapies comme des jaguars Iles muettes Iles immobiles Iles inoubliables et sans nom Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu’à vous Le relais – Gérard de Nerval, Odelettes, Nature, Voyage. En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup

Les odelettes de Nerval Petite biographie Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, naquit à Paris le 22 mai 1808. Il passa son enfance dans le Valois, dans la propriété de son grand-oncle. Il s'initia à la poésie rustique et populaire, puis, lors de ses études à Paris, à la littérature Allemande. C'est ainsi qu'il traduisit notamment le premier Faust de Goethe à l'âge de dix-neuf ans. Il s'éprit d'une actrice, Jenny Colon, qui exerça par la suite une grande influence sur sa vie

Le 15 août 1853, la Revue des Deux Mondes publiait la nouvelle la plus fluide et lumineuse de l'oeuvre de Nerval, Sylvie. Pourtant, elle fut conçue dans un moment de dépression mélancolique particulièrement intense, qui devait aboutir dès la fin de l'été 1853 à un nouvel internement. C'est dire que revenir en Valois a constitué sur le plan psychique pour Nerval une épreuve nécessaire, mais traumatisante. L'itinéraire sera globalement le même que celui des Faux Saulniers en 1850, de Paris à Dammartin

Laura VANEL-COYTTE Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval  Mémoire de Maîtrise sous la direction du professeur Patrick Marot, soutenu le 25 septembre 2001 à l’université de Toulouse le Mirail, UFR  de Lettres, Philosophie et Musique, département de Littérature Française. TABLE DES MATIERES (avec modifications post-impression et soutenance) Page N° INTRODUCTION

fugue est celle d'un enfant : il tend à nous le montrer avec des allusions aux personnages pour enfants : « le petit Poucet », « mes souliers » On retrouve ces images traditionnelles du voyage dans tous les poèmes de l'anthologie : dans Le relais, Gérard de Nerval associe le voyage à « la route », « aux chevaux », « la voiture ».; alors que Baudelaire y associe « le ballon », «l'oasis », « le désert » dans L'appel du large. Charles Baudelaire partage la vision de Rimbaud, pour lui, le voyage est un

naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite ! Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) Fables, 1792 Le Voyageur contemplant une mer de nuages, Caspar David Friedrich, 1818 Le relais En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi.