Hafsides

l’Egypte. Kankan (ou Mansa) Musa, l’empereur du Mali, avait déjà visité l’Egypte dès le XIV ème siècle sur la route de son célèbre pèlerinage à la Mecque. Rappelons-nous, par exemple, les ambassades du Kanem auprès du souverain hafsîde de Tunis (1274) ainsi que ceux du Mali à la cour des Marînides de Fès en 1337 puis en 1348 et 1361 !Aux anciennes voies commerciales, s’étaient ajoutées les routes du pèlerinage, avec l’islamisation première des élites africaines. Ainsi

et l'Est algérien) fut gouvernée depuis Kairouan par les Aghlabides. Puis ce fut le règne des Fatimides et des Zirides (909-1060), l'invasion hilalienne (1050-1060), le règne des Almohades (1159-1230) et celui de la dynastie berbère arabisée des Hafsides (1230-1574). L'arabe s'installa dans les populations urbaines, mais l'arabisation allait tarder dans les zones rurales; au fur et à mesure que les Arabes s'installèrent dans les zones agricoles occupées par les Berbères, ceux-ci finirent par abandonner

Khaldoun (1332-1406), plus précisément du Livre I, La Muqaddima 1. A. Ibn Khaldoun, né à Tunis en 1332, était issu d’une famille originaire de la péninsule arabique, ayant longtemps vécu en Andalousie. Depuis l’avènement à Tunis de la dynastie hafside (1228), la famille Ibn Khaldoun a toujours été très proche du pouvoir en place. Le grand-père d’A. Ibn Khaldoun avait exercé les fonctions de Ministre des Finances et rédigé un ouvrage à l’intention des secrétaires d’État qui a, sans doute, nourri

de Cordoue élevèrent dans la péninsule ibérique et de celles que les Almoravides édifièrent au Maghreb et notamment à Marrakech pour défendre leur empire. A partir du XIIIème siècle sous les Mérinides de Fès, les Abdalwadides de Tlemcen et des Hafsides de Tunis, le sens s’élargit, les arabes insistent sur l’équivalence de la casbah (Kasaba) avec Qal’a orientale. Le terme s’applique à un ensemble fortifié de caractère urbain qui comprend à l’intérieur de sa muraille, le palais du souverain ou de

la communauté, lorsque deux nouvelles dynasties revendiquèrent le califat : les Fatimides, chiites (909-1171), et les Omeyyades de Cordoue (929-1031). D’autres dynasties revendiquèrent par la suite le califat : les Almohades, les Mérinides et les Hafsides. Quoique les califes conservèrent toujours leur autorité religieuse et doctrinale, leur pouvoir fut encore plus affaibli par la délégation de leurs autres fonctions à des généraux de différentes dynasties persanes et turques, appelés grands émirs

de la naissance, est la dernière étincelle d’une civilisation arabe dont le déclin était au XIVème siècle largement entamé. A vingt ans, une fois achevées ses études et fidèle à la tradition familiale, il entra provisoirement au service du Sultan hafside Abu Ishaq II car il saisira la première occasion pour quitter Tunis et rejoindre les hommes, et en premier lieu les professeurs. Dès lors, il ne va cesser de vivre dans la mouvance des différentes dynasties du Maghreb et de l’Andalousie, étant souvent

espagnoles, arabes et françaises , gardant intacte leurs traditions conservatrices , féodales et moyenâgeuses , léguées par les civilisations andalouses , le royaume tlemçenien Abdel Wadid et le brassage communautaire des dynasties fatimides ,nasrides,hafsides et hilaliennes qui se sont succédées dans ces régions algériennes. C’est ce brassage communautaire et civilisationnel qui a débridé en un amalgame archaïque, la conception des rituels du mariage et imposé un clivage et un cloisonnement de classes

long d’un long parcours , peut alterner couverture en dur et modes de couverture légers plus hétéroclites qui témoignent des étapes de sa construction. En Tunisie, les souks datent pour la plupart du XIII - XIVe siècle et sont de fondation Hafside. Depuis, nos lieux de commerce se sont beaucoup diversifiés épousant à chaque fois l’esprit du siècle. Si les formes architecturales des souqs anciens ont tendances a disparaitre, les relations d’échange demeurent présentes dans le tissu

cette conclusion découle du fait que Ibnou Khaldoun connaissait parfaitement la situation de la partie Est, frontalière du Bilad Assoudan, du territoire des hommes voilés. La position que le grand historien occupait dans les cabinets Mérinides et Hafsides lui permettait, en effet, de recueillir les renseignements sur cette partie du territoire, à partir des données fournies par les missions diplomatiques qui étaient installées au Soudan. De même, l’obtention de ces renseignements était facilitée par

famille ne parvenant pas à maîtriser les tentatives de soulèvement des Djerbiens et les attaques des Hafsides, cède ses droits au roi Frédéric II de Sicile qui nomme Ramon Muntaner comme gouverneur en 1311[31] alors qu’une famine sévit durant des mois, poussant à la révolte les habitants qui reçoivent l’aide des Tunisiens du continent. Muntaner administre l’île jusqu’en 1314 et c’est le sultan hafside Abû Yahyâ Abû Bakr al-Mutawakkil qui reprend l’île aux Aragonais aux environs de 1335[32]. S’ils