Hamlet La Tirade D Hamlet

d’Yves Bonnefoy. a- L’auteur : William Shakespeare est un des plus grands dramaturges, poètes et acteurs anglais du XVIème siècle. Il est né le 23 avril 1564 à Stratford-upon-Avon et mort le 23 avril 1616 dans la même ville. Il a écrit des tragédies (Hamlet, Roméo et Juliette), des comédies (Beaucoup de bruit pour rien, Le songe d’une nuit d’été) et des pièces historiques (Richard III, Henri IV) ainsi que de nombreux poèmes. Il épouse Anne Hathaway en 1582 à l’âge de 18 ans. Ils eurent 4 enfants. Il

terrible espoir mis en œuvre dans une situation désespérée. La tragédie, nous convainc par les sentiments. Elle use de plusieurs procédés, tout comme la comédie pour faire passer un message ainsi que des émotions. L’œuvre est souvent sous forme de tirade ou de long monologue, le registre y est élégiaque ou pathétique pour nous inspirer la pitié ainsi que la crainte. Le décor est très souvent dépouillé, nu. Les personnages sont peu nombreux, ce ne sont que des nobles ou des héros (parfois mythiques)

éloignées de l'esthétique classique. Il n'écrit pas selon les règles (des trois unités : temps - 24 heures- , espace -un seul lieu- , action - une seule action-) et mêle indifférent le comique et le tragique. Quelques pièces de Shakespeare : Macbeth, Hamlet, Le Roi Lear...  ADVERTISEMENT Victor Hugo justifie son nouveau genre par la pratique théâtrale de Shakespeare.   2. Le GROTESQUE et le SUBLIME. Il s'agit d'un aspect essentiel du DRAME ROMANTIQUE. Le grotesque est tout ce qui renvoie

recrutement des comédiens. Des artistes engagés en fonction de leur capacité physique ou vocale (opéra), et de leur type. La tragédie : genre noble par excellence avec les œuvres de Racine et de Corneille. Des œuvres font évoluer la tragédie classique : Hamlet... Adapter Shakespeare en tragédie régulière. C'est une tragédie régulière en V actes, suivant les unités. A côté de ce répertoire, on essaie d'écrire de nouvelles tragédies. Elle s’essouffle par là. Sous l'Empire, on écrit des tragédies à la gloire

néanmoins, pour en revenir au sujet particulier qui nous occupe, que le théâtre a des lois ? N’est-ce pas là un fait confirmé par l’expérience elle-même ? Pourrait-on soutenir, par exemple, que Phèdre n’est pas une pièce mieux composée que Hamlet ? Si l’on transporte Hamlet sur la scène, devant un public anglais, sans rien changer à la pièce telle que l’auteur l’a écrite, si le lendemain on donne Phèdre au même public, si d’ailleurs les deux ouvrages sont interprétés avec un art égal, y a-t-il un Anglais

lignes « l'autobus a flambé », court, répétition « flambe » accumulation intensifie l'embrasement → reviens sur micro-épisode avant feu :mime technique cinéma plan rapproché, puis gros plan sur peau : naître images insoutenables puis reviens sur tirade/récit finis avec gradation « tout a fondu » → images traumatisantes poussant réalisme à obscénité, éveille chez spect émotions paroxystiques Fonctions plurielles de l'épisode → dépeindre horreur de toute guerre civile : pas indication géo/historique/religieuse

blasphème (“entrailles du pape”), on peut dire qu'il va trop loin dans la corruption et qu'il a un problème avec la religion. C'est une scène en trois temps : - Dialogue entre le duc et Lorenzo : élément de corruption, échange vif et rapide. - Tirade de Lorenzo : monopolisation du discours par celui-ci et réponse courte du duc (celui qui monopolise la parole est le personnage principal mais cela montre ici qu'il y a une contradiction avec le récapitulatif des personnages, le héros est alors Lorenzo)

devient ensuite actionnaire du théâtre du Globe en 1608. Bien que ses premières œuvres soient de caractère historique, l’auteur s’attache surtout à décrire les jeux du pouvoir et des passions. Sa première tragédie majeure est Roméo et Juliette. Suivront Hamlet, Othello, le Roi Lear et finalement La Tempête, autant de titres restés célèbres. Décédé en 1616, il étonne toujours par la rigueur de son style, son imparable construction dramatique, le foisonnement de ses personnages et leur diversité psychologique

le dénouement : il ne lui reste plus qu'à jouer le dernier acte de cette tragédie qu'il a lui-même montée. Caligula est d'abord seul en scène devant son miroir, il se lance dans un long monologue, ou plutôt dialogue avec lui-même, dans une longue tirade qui occupe les deux tiers de la scène. Il y fait le bilan désespéré de son action, puis il s'offre aux coups des conjurés qui surgissent et on assiste sur scène à la mort de Caligula et de son fidèle confident, Hélicon. Nous étudierons tout d'abord

le dénouement : il ne lui reste plus qu'à jouer le dernier acte de cette tragédie qu'il a lui-même montée. Caligula est d'abord seul en scène devant son miroir, il se lance dans un long monologue, ou plutôt dialogue avec lui-même, dans une longue tirade qui occupe les deux tiers de la scène. Il y fait le bilan désespéré de son action, puis il s'offre aux coups des conjurés qui surgissent et on assiste sur scène à la mort de Caligula et de son fidèle confident, Hélicon. Nous étudierons tout d'abord