Harpagon

costumes vestimentaires modernes. Le deuxième indice qu’apporte le costume de théâtre est la classe sociale des personnages. Dans ce corpus, nous pouvons opposer ceux du texte A et du texte C, à ceux du texte B. En effet « la fraise » que porte Harpagon est un signe de richesse. Alors que les chaussures d’Estragon « qu’il n’enlève pas tous les jours » nous montre que lui et Vladimir semblent être des gens d’une classe sociale basse. Cependant, le costume de théâtre peut aussi avoir d’autres

qui lui vient de son mari (chapitre XII). Or, la charité folle dont elle a fait preuve n’a en aucun cas permis quoique ce soit d’autre que le plus dispendieux des gaspillages. N’a-t-elle pas en un sens encouragé le vol de ses fournisseurs ? Quant à Harpagon qui loue l’adage, il faut manger pour vivre et non vivre pour manger que lui fait connaître Valère dans la scène 1 de l’acte III, il est clair qu’il y voit l’occasion de renforce son avarice et non la vertu. Ainsi, il y a bien une proximité entre

pas son argent en cas de faillite de l’entreprise. Des personnes peuvent avoir des sentiments pour l’argent, ils l’aiment. Comme Harpagon dans l’avare de Molière. Il préfère l’argent à ses enfants. Ici Harpagon ne fait rien de cet argent mais pour lui c’est un objet comme les autres. Il faut aimer ce que l’on possède et il a beaucoup de mal à se détacher de lui. Harpagon n’est plus rien sans cet argent. Quand on possède de grandes économies, on est encore plus effrayés par les gens que l’on ne connait

spectateur. Mais, au delà de ce rire se cache une vision bien plus sérieuse et bien plus moraliste. Ainsi, Scapin n’est qu’un prétexte pour dénoncer les travers de sa société et de la cour. L'AVARE de MOLIERE personnages : HARPAGON, père de Cléante et d'Élise, et amoureux de Mariane. CLÉANTE, fils d'Harpagon, amant de Mariane. ÉLISE, fille d'Harpagon, amante de Valère. VALÈRE, fils d'Anselme, et amant d'Élise. MARIANE, amante de Cléante, et aimée d'Harpagon. ANSELME, père de

répétitions. Dans la pièce du malade imaginaire, Molière fait rire le spectateur en faisant du comique de répétition, en répétant le mot « poumon » onze fois et le mot « ignorant » six fois. Il emploie aussi le comique de répétition dans l’Avare, où Harpagon répète sans cesse le mot « Sans dot ». Molière créée chez le public une forte réaction émotionnelle (rires, pleurs, terreurs…). Il instruit le public par ses connaissances comme dans le malade imaginaire où il invente des maladies à son personnage :

arts, l'avare n'en est pas moins l'une des comédies de Molière les plus réussies. Créée en 1668, elle met en scène le bien connu Harpagon, le "rapace" en grec ancien. Le personnage omniprésent tout au long de la pièce, L'avare par excellence. Par ses longues tirades marquantes au possible, son "sens de la famille" et son mépris sans foi ni loi des désirs d'autrui, Harpagon est le prétexte parfait pour aborder des thèmes toujours d'actualité comme l'avarice, la tyrannie domestique, l'égoïsme et le sexisme

conflits d'ordre politique ou social. Les conflits d'ordre social sont des situations où les classes sociales confrontent leurs langages et leurs valeurs. Par exemple, dans L'Avare. Dans l'acte 1 scène 3, un affrontement maître-valet se présente. Harpagon, personnage riche, mais très avare, soupçonne et accuse son valet, La Flèche, d'avoir volé son argent. De même, l'Île des esclaves montre aussi un conflit d'ordre social. Iphicrate affronte son esclave, durant la première scène de cette pièce, bien

l’influence de l’argent sur cet avare (d’où le nom de la pièce). Il est prêt à tout quitte à mourir si l’on ne lui rend pas son bien «si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après » (l.26-27). De la ligne 17 et jusqu’à la fin du texte, Harpagon change à nouveau de comportement et devient maintenant un « accusateur » car il souhaite retrouver le voleur du magot. La succession de questions sans réponses d’Harpagon « De quoi est-ce qu’on parle là ? », « De celui qui m’a dérobé ? », « Quel

financière complexe, probablement avec l’assentiment de son père, qui vise à détourner légalement une partie de l’héritage paternel aux dépens de ses frères et sœurs. Le principe de l’opération est de prêter à son père, sous couvert d’un prêtenom, comme Harpagon, une grosse somme d’argent qui sert à restaurer sa maison – alors que le père, assez riche, n’en a nul besoin. Quelque temps plus tard, le père meurt et la maison restaurée revient par héritage à Molière, à sa sœur et aux enfants de son frère décédé

perdre. Avoir de l’argent peut rendre avare (Harpagon – Molière) ou cruel (Scarface). Pouvoir tout acheter fait disparaître le désir. DÉBAT : Plutôt que l’argent, ne serait-ce pas l’usage qu’on en a qui serait source de bonheur ? Le bonheur généré par l’argent serait-il une imitation du bonheur ? 2 – Réflexions et développements Le bonheur, est-ce le fait d’AVOIR ou d’ÊTRE ? Observons ses deux personnages au fort caractère : Harpagon, l’avare le plus célèbre de la littérature, s’efforce