Harraga

« d’agitation » sont très rares. Alors il reste le rêve de partir en France (le consulat français a enregistré un demi-million de demandes de visa en 2013, pour une population de trente-huit millions de personnes), risquer sa vie en mer (phénomène des harraga) ou partir faire le djihad en Syrie. Le taux de suicide serait en hausse, mais, là comme ailleurs, l’Etat ne fournit aucun chiffre. Ces blocages sexuels vont aussi se nicher aux endroits où on s’y attend le moins. Mohand, 34 ans, journaliste et activiste

Belkhadempar Yasmina KhadraIl existe un miracle en chaque chose, M. Belkhadem. Le miracle de réussir là où d'autres ont échoué. Le miracle de démissionner quand on ne peut plus rien donner... Voyez-vous ? Il suffit de le vouloir. Vos propos concernant les harraga, ce nouveau fléau qui dépeuple nos rues, nos chantiers, nos stades, notre jeunesse, sont irrecevables. Un responsable politique a des obligations et des problèmes à résoudre. Il a aussi le droit de rendre le tablier s'il a conscience de son inutilité

travailler. En revanche, des droits spécifiques leurs sont parfois accordés. Dans plusieurs pays francophones, les étrangers en situation irrégulière sont parfois désignés sous le nom de « sans-papiers » ou de « clandestins ». En Espagne on les appelle « harraga », mot d'origine arabe qui signifie « ceux qui brûlent (les documents, pour ne pas être identifiés) ». Dans les pays anglophones, les termes les plus couramment utilisés sont « illegal immigrant » ou « illegal alien » (littéralement immigrant illégal)

continuent ici et là, leurs pressions, non pas seulement virtuels ou endimanchées, mais qui profitent du chômage et de la pauvreté, du dégout cumulé, dépités laissés pour compte, des despérados, qui n’ont plus rien à perdre, qui ont dépassé le cap des harragas* et qui sont capable non plus de hrig* mais de hriga*, d’immolation et de terreurs là où ils sont lâchés, avec ce risque suicidaire, incendiaires de la politique et léthal pour l’État. Bien que la raison et l’intelligence, l’audace du Roi soient

Mostaganem a relaxé lundi 14 harraga interceptés à bord d’une embarcation à destination de l’Espagne. d’Algérie Télécom, et Chani Madjoub, homme d’affaires, accusés de Le groupe dont faisait partie un mineur et un jeune handicapé moteur avait été placé en détention préventive par le procureur corruption. Ce report a été demandé de la République. C’est la première fois qu’un tribunal relaxe de par la défense, en raison de l’état de santé de Mohamed Boukhari. jeunes harraga. Ces candidats à l’immigration

oasis de savoir et de spiritualité. Zaouïa Ezziania joua un rôle éminent positif, à la fois spirituel et politique, durant la lutte de Libération. > Moussa Haddad, Amina Béjaoui, Sellami et des acteurs ont présenté jeudi soir le filmfiction Harraga Blues, au CEM Yamina Oudaï, à Cherchell. > Lahcen Haddad, ministre marocain du Tourisme, affiche son ambition : 20 millions de touristes par an et son intérêt pour le marché algérien. > Lors de sa visite d’inspection et de travail le 22

parce que j' avais une couleur de peau différente de mes compatriotes. On n’arrivait pas à comprendre, on se disait mais comment t' comme ça et tes compates sont blacks et je disais oui mais il y a aussi es des métissés chez moi » (Christine) 8 « Harraga » est la qualification marocaine pour les migrants qui émigrent clandestinement en Europe. A travers les récits de Christine on remarque aussi à quel point cette distanciation est réciproque et se reflète dans l’organisation spatiale des classes

des jeunes risque de compromettre le renouvellement de la classe politique et l’émergence de nouveaux leaders ; il risque aussi de pousser ce potentiel entre les mains des extrémismes ou dans les voies de la drogue et de la migration par le bas ("harragas") ou par le haut (fuite des cerveaux). Ces trois signaux deviennent aujourd’hui alarmants et appellent des réponses spécifiques fortes. Partant, l’inclusion de la jeunesse doit être totale et multidimensionnelle : politique, économique, sociale,

population (RGPH 2008) pour connaitre le poids des migrants[232]. En 2008, les garde-côtes algériens ont repêché près d'une cinquantaine de corps à l'ouest de l'Algérie. La majorité des morts avaient entre 20 à 30 ans. Les Algériens les appellent les Harragas. Le mythe du harrag se répand vite à travers le pays et il est devenu à la mode. Surtout à l'Ouest, les jeunes fredonnent « C'est la dernière année où je suis là »[233]. Chaque année, il y a plus de 15 000 fumeurs qui meurent des effets du tabagisme

de production. La non mise en faillite des entreprises non stratégiques aboutit à de terribles conséquences. Les anti-faillites ne savent peut-être pas que ce sont les crédits de complaisance et les subventions qui créent les «hittistes» et les «harragas». Ils veulent sauvegarder l’emploi et la production nationale, mais leurs recommandations aboutissent à les détruire tous deux. Ils se leurrent en confondant leur intuition avec une réalité beaucoup plus complexe que leur imagination. On ne peut