Haruspice

mauvais côté de la lame, il réunit sa troupe, ici, dans le Sacellum. En empoisonnant le vin du sacrement, Arden-Sul supprima tous les conspirateurs. Oui. Ensuite, il leur arracha le coeur et lut la vérité dans leurs ventricules, tel le plus grand des haruspices. N'ayant pu déceler la traîtrise dans leurs coeurs, Arden-Sul fut bouleversé et se donna la mort comme il la leur avait donnée. C'est ainsi que le Rituel de l'Accession au trône de Démentia vit le jour." Il vous explique ensuite ce que vous devez

aux fonctions des dieux helléniques : Apul, c’est Apollon ; Tinia, c’est Zeus ; Menrva, c’est Athéna (Minerve) ; Achille est devenu Achle ; Ajax, Aivas. Toute la religion est dans la recherche des intentions divines. Par le vol des oiseaux, les haruspices interprètent la volonté secrète des immortels, rite oriental importé. Les dieux de l’Étrurie sont vivants : la fête principale du culte étrusque consiste, dans le temple, à disposer les statues des dieux autour d’une table et à servir à ces convives

insistent sur ce point : « les cérémonies religieuses et le culte des Dieux, il faut les maintenir, non par crainte mais à cause de l’union qui existe entre l’homme et Dieu ». Et pour revenir à la constitution romaine, les conseils donnés par les haruspices en 56 à la consultation des sénateurs qui étaient inquiets à cause de présages menaçants, au moment de l’association entre César, Crassus et pompée : « Eviter par-dessus tout la discorde qui risque de mettre l’Etat entre les mains d’un seul homme

prêtre Aristée : Mais depuis cinquante ans que je sers aux Autels, Je n’ai point observé de signes si mortels, Ni par où de nos Dieux l’implacable colère Se montrât aux humains plus terrible ou plus claire2 C’est ce même personnage qui se fera haruspice, conformément à la tradition étrusque, quelques vers plus loin : De peur d’être obligé d’accroître son martyre Du funeste rapport des signes découverts, Dans l’estomac sacré des animaux ouverts.3 Il faut attendre la tragédie de La Chapelle

des étoiles dans le ciel, ou en observant les différentes formes de la foudre lancée par le dieu Jupiter, ou en observant le foie d’un animal (mouton, etc.) mort que l’on avait immolé à la divinité dans ce but, lequel représentait, aux yeux des haruspices babyloniens, et plus tard étrusques, une micro représentation de l’univers cosmique. Bref, si très tôt l’homme étudia les augures, et, au-delà, l’astrologie, on peut montrer que le sabéisme est né à une époque où les hommes étaient des nomades