Henri Michaux Qui Je Fus

de sa démarche et de la relative difficulté de ses textes. Il n’y a sans doute qu’un seul écrivain, en ce siècle, que l’on pourrait comparer à Beckett (ou dont l’œuvre soit entourée de la même solitude) et c’est Henri Michaux. Mais dans l’œuvre de Michaux, c’est encore et toujours Michaux qui nous parle, du fond de son essentielle étrangeté. Dans l’œuvre de Beckett, ce qui nous parle, ce n’est pas un certain Samuel Beckett, né à Dublin, etc., mais une voix qui est d’une certaine manière la Voix de

théoricien de la poésie. Loin des grands courants, il annonce, dans ses Cahiers, une esthétique du fragment dont ce qu'il est convenu d'appeler la "postmodernité" se souviendra. Les poètes ultérieurs, en particulier Francis Ponge (1899-1988), Henri Michaux (1899-1984), René Char (1907-1987), Yves Bonnefoy (né en 1923), ou encore Philippe Jaccottet (né en 1925), s'interrogent sur le véritable lieu de la poésie, et sur son pouvoir d'évocation. Ils ont en commun de questionner le langage, ce qui explique

c'est sur ce rapprochement phonétique partiel que se fait l'emboîtement. Ex. "Il m'a reçu de façon famillionnaire."FREUD. "Je défends que quelqu'un le ridicoculise." ROSTAND, Cyrano de Bergerac. "Une malade se dit constamment pénétroverséé."MICHAUX. Visuellement, on parlera d’image-valise comme la célèbre « chafetière » de Julian Key (affiche de publicité Chat noir) où les signifiants ne sont pas superposés, mais conjoints. Dans ce cas-là, il faut que le chat ressemble à un cafetière. Comme

de Ghobi « C'est l'eau qui fait le cygne. Qui veut faire le cygne sans l'eau fait l'oie. » de Gilbert Cesbron « Si un contemplatif se jette à l’eau, il n’essaiera pas de nager, il essaiera d’abord de comprendre l’eau. Et il se noiera. » de Henri Michaux, Extrait de Le Portrait de A « La soif du cœur ne s'apaise pas avec une goutte d'eau. » de Mocharrafoddin Saadi « Les verres d'eau ont les mêmes passions que les océans. » de Victor Hugo « A l’échelle cosmique, l’eau liquide est plus rare que

travail de l’écriture ; la poésie. TEXTE 1 : Ubu roi, acte V, scène 1, de « Mais enfin » jusqu’à la fin de la scène. TEXTE 2 : Jean Tardieu, « Les mots inutiles », dans La Comédie du langage, (1861), Gallimard, Folio, 1987, p. 37 et suiv. TEXTE 3 : Henri Michaux , « Le grand combat », dans Qui je fus, Gallimard, 1927. a. Question préliminaire (sur 4 points) Quel est le point commun entre ces trois textes ? Vous appuierez votre réponse sur l’analyse d’exemples précis empruntés aux textes. Ces trois textes

Discours sur la manière d'étudier l'histoire naturelle ; Théorie de la terre | Naturaliste | De Fontenelle | Bernard Le Bouyer | 1657-1757 | Disgression sur les Anciens et les Modernes | | De Saint-Pierre | Jacques-Henri Bernardin | 1737-1814 | Paul et Virginie | Siècle des Lumières | De Sade | Donatien Alphonse François | 1740-1818 | Les Cent Vingt Journées de Sodome ; La Nouvelle Justine | Siècle des Lumières | D'Alem-bert

et « rappeler » ou encore « Ce sont en effet toutes les impressions, tous les souvenirs (…) revenus et rappelés» : Cela indique que le poète ,comme tout homme, a des souvenirs marquants et inoubliables. B) Poète, miroir de l’homme D’après Henri Michaux ,Le poètes ce sont les interprètes des aspirations inconscientes des femmes et des hommes qui,eux, sont incapables de s’exprimer .Le poète fait resssortir la réalité profonde de l’être à travers ses textes. Les poète expriment leur monde intérieur

douleur m’attendent dans les plaines brûlées, qua jusqu'à la nuit on ne pourra entendre des trains-ferveurs et clameurs dans les basses campagnes – qui aillent vers l’Espagne ! Henri Michaux, Repos dans le malheur Le malheur, mon grand laboureur, Le Malheur, assois-toi, Repose-toi, Reposons nous un peu toi et moi, Repose, Tu me trouves, tu m’éprouves, tu me le prouves. Je suis ta ruine. Mon grand théâtre, mon havre, mon âtre

transformer le beau en laid. Dans "Une Charogne", le poète rapproche la femme aimée de la pourriture pour réfléchir à la mort et à l'éternité. En même temps cette charogne devient une objet hautement poétique, vivant, musical et chatoyant. De même, Henri Michaux dans la "Paresse" renouvelle l'image du paresseux pour en faire un être doté d'une âme rêveuse, capable de voir et de sentir ce que la vie quotidienne nous empêche de voir. La poésie est donc cet art qui permet de restaurer les rapports perdus

aux métaphores. Mendiant plus proche du monde spirituel car n’a rien. Invite le poète (aussi proche du monde spirituel) à faire cette métamorphose.   -          Le Bateau Ivre, Rimbaud, Poésies (1870-1871)   -          Plume au Plafond, Henri Michaux, Plume (1938) Eléments contextuels sont réalistes mais monde du rêve/cauchemar : monde onirique, proche du notre : entre-deux. Métaphore permet la métamorphose. L’auteur joue sur la frontière entre réel/onirique et prose/poésie (cf Ponge, Proèmes)