Hernani La Mort Des Amants

menaça alors Carmen, exigea qu'elle vienne avec lui en Amérique. Elle refusa, non point parce qu'elle aimait Lucas, mais parce qu’elle voulait recouvrer sa liberté. Elle jeta à terre son alliance. Au nom de sa liberté de «Calli», elle préférait cette mort que le marc de café lui avait prédite («Moi d'abord, toi ensuite.»). Après avoir fait dire une messe pour le salut de son âme, il I'emmena à l'écart, la frappa de deux coups de couteau, l'enterra et alla se livrer à la police. Chapitre 4 : C’est

pour être jouées », dit Molière. Jouées devant un public destinataire final du spectacle. Qu’en est-il du statut de cet étrange personnage collectif ? 1. Destinataire passif du spectacle, le spectateur est mort • Condamné au silence… Le spectateur, dès que le rideau se lève, est comme mort : plongé dans le noir, interdit de parole (qui fait pourtant notre humanité), réduit à une relative immobilité, il n’est là que pour recevoir, passivement, et les mots et le spectacle : il assiste impuissant

16: le déni de la mort Vers 17 à fin: le délireCe poème dramatique et touchant est celui d’un homme bouleversé par la mort de sa fille. Victor Hugo cherche l’empathie du lecteur en insistant sur sa douleur et finit par céder à sa folie en se persuadant que sa fille est toujours en vie. L’écriture de Pauca mea apparait donc comme une thérapie pour Victor Hugo. Les dernières pièces des ce livre montrent le cheminement du poète qui a trouvé une forme d’apaisement et a accepté la mort de sa fille comme

cours du demi-siècle romantique, le nouveau théâtre se développe sur deux décennies : 1823 —> 1843. Trois phases se succèdent : l’élaboration théorique (années 1820), la création des chefs-d’œuvre et le déclin, malgré les succès remportés par Hugo (Hernani), Vigny et Dumas. Textes fondateurs du drame romantique ✓ Stendhal, Racine et Shakespeare (1823) : Stendhal y compare le théâtre racinien et shakespearien afin de montrer que le théâtre de Shakespeare est supérieur. Stendhal demande aussi

pas moins libres dans leurs émotions et leur perception de l'œuvre. Exemple : les critiques des pièces sont rarement unanimes. Une sortie scolaire au théâtre fait aussi ressortir la liberté d'interprétation du spectateur. Autre exemple littéraire : Hernani de Victor Hugo et la fameuse "bataille" que cette pièce a engendrée. B – L'interprétation d'une œuvre dramatique apporte des éléments que nous n'aurions pas saisis en lisant la pièce. Les comédiens comme le metteur en scène donnent une dimension supplémentaire

de Beaumarchais | Env. 1800-1850 | Le Romantisme | C’est l’exaltation des sentiments. le goût pour le passé, le rêve, la nature, le fantastique. Le  théâtre romantique, est un courant en opposition aux principes de la tragédie classique. |  « Hernani »  (1830) de Victor Hugo «  Lorenzaccio » (1834) de Alfred de Musset  «  Chatterton »  (1835) de Alfred de Vigny | Env. 1830-1890 | Le réalisme | C'est la recherche de l'objectivité absolue. L'écrivain dénonce et analyse les mœurs de la vie quotidienne

(Hugo, 1829), Notre-Dame de Paris (Hugo, 1831), Claude Gueux (Hugo, 1834), Les Misérables (Hugo,1862), Les Travailleurs de la mer (Hugo, 1866), Quatre-vingt-treize (Hugo, 1874). Le théâtre romantique : La préface de Cromwell (Hugo, 1827), Hernani (Hugo, 1830), Ruy Blas (Hugo, 1838) • Carmen : Titre, auteur, genre, année de publication. Carmen est une nouvelle de Prosper Mérimée écrite en 1845 et publiée en 1847, et dont a été tiré le livret de l’opéra Carmen. Présentation

poétique ➢ XVIe siècle : • Joachim Du Bellay Heureux qui comme Ulysse p.3 • Pierre de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose… p.4 ➢ XVIIe siècle : • Pierre Corneille Stances à Marquise p.6 • Jean de La Fontaine La mort et le bûcheron p.8 ➢ XVIIIe siècle : • Jean-Baptiste Rousseau La cantate de Circée p.9 • André Chénier La jeune Tarentine p.12 ➢ XIXe siècle : • Alphonse De Lamartine Le Lac p.14 • Victor Hugo

lettre à Mme Hanska du 3 juillet 1840 Mélange d’estime réciproque et de rivalité – notamment du côté de Balzac –, les relations entre ces deux monuments de la littérature française, sans être particulièrement étroites, dureront néanmoins jusqu’à la mort de l’« audacieux architecte » de La Comédie humaine, comme se plaît à le surnommer Hugo. Nombreux furent leurs projets de collaboration, à la Chronique de Paris en 1835 et en 1840, mais aussi au sein de la Société des gens de lettres, pour la rédaction

événements la vie de l’écrivain en détails ainsi que ses caractéristiques. HUGO Victor, Notre-Dame de Paris, France, Hachette, 1996, p. 386 à 390 Victor Hugo ayant été une personnalité tant au niveau littéraire que politique durant sa vie, sa mort peut-être vue aussi comme un événement important. C’est pourquoi il m’a semblé utile de présenter ce document qui suit, relatant les conditions dans lesquelles l’écrivain mourut et fut enterré. Ephemeris, 2008, « 1er Juin », p.159. b. Bibliographie