Hernani Tragique Ou Comique

son père et épousé sa mère comme l’oracle l’avait dit. Cette pièce a pour f° de poser les bases de tabous très forts : inceste et homicide. Ex 2 : Antigone Eschyle (tragédie), présence constante des dieux et leur puissance dominante. Aristophane (comique). Compétition entre eux avec peu de comédiens, masqués, accompagnés d’un chœur. Petit à petit, on remarque que les pièces ont des f° sociales. Structurent Athènes car menacent avec mythes, montrent châtiments si les interdits sont bravés. Avec Aristote

politique sont des sujets quasi obligés de la tragédie. Par contre, on ne pouvait pas employer, même de manière passagère dans un langage, un autre registre que le langage élevé (noble) : il ne fallait rien de trivial (commun, vulgaire), rien de comique. La règle de l’unité de ton est appliquée. L’action se terminait par la mort violente, sanglante. Par souci de bienséance, on évitait de montrer sur scène des spectacles d’horreur. La mort horrible fait donc l’objet d’un récit. Cela incitera les

D’Aubigné, Les tragiques | Œuvres marquantes | More, L’UtopieMarot, L’adolescence clémentineBudé, L’institution du princeMarguerite de Navarre, L’HeptaméronEstienne, Apologie pour HérodoteMontaigne, Essais | Jodelle, Cléopâtre captivePeletier, Art poétiqueDu Bellay, Les regrets, Les Antiquités de RomeBaïf, AntigoneRonsard, Sonnets pour Hélène | Garnier, Les JuivesRégnier, SatiresViau, ŒuvresCorneille, L’illusion comiqueTristan L’Hermite, Le Page disgraciéCyrano de Bergerac, Histoire comique des Etats

HERNANI Le XIX siècle fut un siècle mouvementé pour l’Europe entière. De nouveaux états européens émergent, suite à la reconnaissance de l’identité des peuples et de leurs droits. En France, dès la Révolution de 1789, le nationalisme est intimement lié au libéralisme. Parallèlement, la liberté du peuple apparaît aussi comme inséparable des libertés individuelles. Bien que devant faire face à la censure, les écrivains dissertent sur la liberté de penser et la liberté d’expression pour lesquelles

Cromwell (LE texte fondateur). 4_La bataille d’Hernani. 1_Origine  et principes: Le drame romantique est un genre littéraire créer par Victor Hugo (chef de file du mouvement romantique) au XXème siècle. C'est un mélange de style tragique et pathétique avec le comique et/ou le burlesque. C'est un peu, un mélange de styles opposés. Cela a été beaucoup critiqué par les classiques car Victor Hugo refusait de se confronter aux obligations et règles d'écriture comme le cadre de la bienséance etc. C'est

faut surtout faire mention de la Préface de Cromwell et, dans une moindre mesure, de William Shakespeare. Dans sa création littéraire on peut distinguer les œuvres dramatiques, les romans et les poésies. Il y a du grotesque, entre autres, dans Hernani et dans Ruy Blas, dans Notre-Dame de Paris et dans L’Homme qui rit, dans plusieurs poèmes de La Légende des Siècles. Ceci prouve que la théorie hugolienne sur le grotesque est profonde et organisée. Ces pages étudient la combinaison du sublime et

manipulateur, contrastant avec l’image d’Andromaque, majestueuse, admirable, qui représente la fidélité non seulement conjugale mais aussi à son peuple. Le lecteur est ainsi incité à suivre les mêmes valeurs que ces personnages illustres dont le destin tragique et exceptionnel fait naître la lutte du héros malgré son impuissance. On peut aussi s’appuyer sur l’exemple d’Antigone d’Anouilh, œuvre dans laquelle l’héroïne, fille des souverains de Thèbes, incarne de manière puissante le besoin de pureté enfoui

de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels, etc. ; Cf. Chatterton, Ruy Blas, Hernani et Lorenzaccio de Musset). Le mélange des genres, la diversité : les romantiques prétendent qu’on peut écrire une pièce de théâtre en mélangeant les tons, refusant ainsi qu’il n’y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans une comédie, etc. [Remarque : au XVIIIe siècle, Diderot et Beaumarchais revendiquaient le mélange des genres, donnant naissance

physique reflète la laideur morale. Le monstre est donc celui qui fait rire, mais qui produit un rire de cruauté. Il en est ainsi de son premier monstre, Habibrah, esclave bouffon, dont l’oncle du narrateur se sert comme objet de moqueries et de comique. C’est un nain hideux, cruel et pervers, dont l’expression faciale couvre tous les degrés de la grimace. Voici son portrait. Extrait : Bug-Jargal, p. 9-10 « – Entre tous ces esclaves, un seul avait trouvé grâce devant mon oncle. C’était un nain

Personnages nobles | Sujet = famille, vie sociale, argent, amour (sphère privée) | Sujet = pouvoir, politique, amour (sphère publique) | Forme assez libre ; vers ou prose | Cinq actes ; vers | Registre comique et fin heureuse | Registre et dénouement tragiques | Unité de lieu, de temps, d'action | Unité de lieu, de temps, d'action | La règle dite des « trois unités » impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, se passe dans un seul lieu, et