Hernani Tragique Ou Comique

Objet d'étude : Le théâtre en classe de première - art et langage dramatiques Objectifs Durant l’année de seconde, les élèves ont acquis une connaissance précise du théâtre (objet d’étude : « Le théâtre : la tragédie et le tragique, ou la comédie et le comique »). Il s’agit en première de compléter et approfondir cette étude. En effet, le théâtre occupe une place singulière dans la littérature, non seulement parce qu’il a donné des oeuvres qui constituent des modèles majeurs, mais surtout

d'une grande liberté créatrice, maintien de la versification et peinture d'une « couleur locale ». Les représentations des pièces du théâtre romantique ont donné lieu à des confrontations entre les « modernes » et les « classiques ». En 1830, Hernani, de Victor Hugo, déclenche les passions et provoque la bataille d'Hernani en raison de son thème, de son style et de sa composition. Des auteurs comme Théophile Gautier, Alfred de Musset et Alfred de Vigny soutiendront cette vision moderne du théâtre

cordonnier qui voudrait mettre le même soulier à tous les pieds. » → principes d'écriture : rejet de la règle des trois unités rejet de la règle de bienséance, par souci de réalisme mélange des genres (une pièce n'est pas seulement comique, ou seulement tragique, elle mélange plusieurs genres) imiter au plus près la réalité avec les costumes et les décors présence d'un héros marginal (solitaire, en marge de la société) : la plupart du temps, il meurt à la fin → exemple : Ruy Blas et Lorenzaccio

de 1830 Hernani Hernani • Hernani, ou l’Honneur castillan est une pièce de théâtre de Victor Hugo représentée pour la première fois à la Comédie-Française le 25 février 1830 et publiée la même année. • Cette pièce, parmi les plus célèbres de Victor Hugo et dont la représentation déclencha la bataille d’Hernani, consacra le genre du drame romantique. La bataille d'Hernani est le nom donné à la polémique et aux chahuts qui entourèrent en 1830 les représentations de la pièce Hernani. Héritière

pièces de théâtre, tragiques ou amusantes. C’est de là que provient le terme de « comédien » encore utilisé de nos jours .Aristote définit la comédie par opposition à la tragédie comme « L’imitation du ridicule des Hommes ». Ce n’est qu’à la Renaissance que le terme « comédie » prend la définition que nous lui connaissons aujourd’hui. Molière donne ses lettres de noblesse à la Comédie, grâce à son talent et à la protection du Roi Louis XIV. Ce genre a pour but d’être comique [« qui appartient

-Molière -Corneille -Racine. Molière a particulièrement excellé dans la comédie et s'est attaché à dépeindre les travers des hommes(l'avare, le dévot, la précieuse. . .). Racine et Corneille se sont davantage illustrés dans le genre tragique et ont dépeint lespassions des hommes (l'amour, le pouvoir, la haine. . .).. Les pièces, en particulier les comédies, sont parfois écrites enprose, mais le vers (l'alexandrin), très apprécié à l'époque, estprivilégié dans le genre « noble », la tragédie

l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres  les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688) LES LUMIÈRES Env. 1715- 1789 Les écrivains

liée à la tragédie grecque, veut inspirer la terreur ou la pitié pour purifier le spectateur (effet de "catharsis"). La comédie se caractérise par la mise en scène de la vie ordinaire et un dénouement heureux. Elle peut s'appuyer sur la farce (comique familier) ou atteindre une portée satirique (certaines pièces de Molière et de Beaumarchais). Elle prend parfois une dimension psychologique (Marivaux). Le drame est d'abord le drame bourgeois du XVIIIème siècle qui veut être plus près de la réalité

Ronsard | XVIIème siècleLe Grand Siècle | XVII1le Baroque (mouvement européen) | Le goût de l’ostentation et de la démesure. La vision d’un monde instable, en mouvement. Le goût des métamorphoses et de l’illusion. | Scarron (Le Roman comique),d’Aubigné (Les Tragiques) | | la Préciosité(milieu du siècle) | L’art de la conversation raffinée, du mot juste et du trait piquant (ex : expressions frappantes).L’exaltation de l’amour galant. | Mlle de Scudéry (Clélie) | | XVII2le Classicisme | S’oppose

l’intrigue romanesque Ronsard (Odes, 1550 ; Amours de Cassandre,1552 ; Sonnets pour Hélène, 1578) ; Du Bellay (Les Regrets, 1558 ; Les Antiquités de Rome, 1558), Baillif, Jodelle.. D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688)  l’exaltation du sentiment amoureux  la fuite