Herodiade Théodore Banville

Agrippa d’Aubigné, bouc du désert « La mère, ou l’enfant ? – L’enfant ! » Ainsi mourut à vingt ans, le 8 février 1552, en l’hostel Saint Maury près de Pons, en Saintonge, Catherine d’Aubigné, née damoiselle de l’Estang. Ainsi vint au monde son fils Théodore Agrippa d’Aubigné. Agrippa, contraction de aegre partus en latin : enfanté dans la douleur . Son père Jean d’Aubigné, calviniste convaincu, lui donne trois précepteurs : Jean Cottin, Jean Morel et Peregrim afin qu’il étudie l’hébreu, le grec et le

plus grande maturité avec Robert Garnier, qui s'illustre dans le genre avec des pièces directement inspirées des Anciens, comme Hippolyte, Marc-Antoine ou Antigone, mais aussi avec son chef-d'œuvre, les Juives (1583), qui aborde un sujet biblique. Théodore de Bèze, grande figure de la littérature protestante, s'illustre également dans le registre tragique avec Abraham sacrifiant (1550), de même qu'Antoine de Montchrestien (1575-1621), auteur notamment de Sophonisbe (1596). Voir Drame et art dramatique

plus grande maturité avec Robert Garnier, qui s'illustre dans le genre avec des pièces directement inspirées des Anciens, comme Hippolyte, Marc-Antoine ou Antigone, mais aussi avec son chef-d'œuvre, les Juives (1583), qui aborde un sujet biblique. Théodore de Bèze, grande figure de la littérature protestante, s'illustre également dans le registre tragique avec Abraham sacrifiant (1550), de même qu'Antoine de Montchrestien (1575-1621), auteur notamment de Sophonisbe (1596). Voir Drame et art dramatique

musique » E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Les représentations de la Muse Exercices d’approfondissement 1 V. Hugo, Les Feuilles d’automne, « Soleils couchants » 2 P. Verlaine, Poèmes saturniens, « Soleils couchants » 2 T. de Banville, Les Exilés, « Hérodiade » 3 R. de Gourmont, Sixtine Prolongements Séquence 12 De l’Esprit nouveau au surréalisme B. Cendrars, « La prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France » D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 P. Soupault, Westwego TEXTE 2 G. Apollinaire

poètes du xviie siècle traitaient déjà, mais le cœur léger et par jeu intellectuel –, s’imprégner chez les romantiques d’une « âpre saveur de réalité ». Belles mendiantes, vieilles séduisantes, courtisanes avilies sont les compagnes célébrées de Banville, Barbey d’Aurevilly, Baudelaire. Puis, du caractère maudit de la beauté au caractère maudit de l’amour, Byron, « lord satanique », franchit le pas sous l’enseigne d’un marquis de Sade que le siècle feignait d’ignorer. Ce n’est pas le moindre intérêt