Herodiade Théodore Banville

théâtres’’, dans son compte rendu de ‘’La nouvelle Héloïse’’ (1er octobre 1846), pièce où elle jouait, fit de Marie Daubrun : il évoqua «ses yeux à moitié éteints». De plus, aux deuxième et troisième vers, ils paraissent bien tels que le poète Théodore de Banville les célébra : prunelles pensives au vague regard, contraste du ciel obscur de leur couleur et des étincelles d’or fauve qui le traversent. Des souvenirs littéraires ont pu aussi influencer Baudelaire, car ces yeux aux reflets changeants rappellent

poemes, sont faites parfaitement et sensuelles. Tout le paysage entourant la Femme est idéalisé. La Femme est la clé de tous les plaisirs mais elle joue majoritairement le role enclancheur de la depression. La Femme maternelle dans Querelles de Théodore de Banville incere la mélancolie en parlant avec ses enfants de la vieillesse ou encore Les pauvres gens de Victor Hugo. Il y aussi la jeune Femme belle et elegante, qu'on retrouve dans "A une passante " de Baudelaire qui associe la beauté à la tristesse

Douai par Arthur Rimbaud, alors en fugue, ils sont considérés comme les premiers écrits poétiques de ce poète énigmatique. Les trois lettres que nous allons étudier ont été écrites par Rimbaud, la première à Théodore de Banville et les deux autres à Georges Izambard. Théodore de Banville était un poète parnassien à qui Rimbaud envoya des poèmes dans l’espoir d’obtenir son appui auprès de l’éditeur Lemerre. Georges Izambard était un des professeurs de Rimbaud à Charleville avec qui il noua des liens

doit être considéré comme le véritable précurseur du mouvement actuel ; M. Stéphane Mallarmé le lotit du sens du mystère et de l'ineffable ; M. Paul Verlaine brisa en son honneur les cruelles entraves du vers que les doigts prestigieux de M. Théodore de Banville avaient assoupli auparavant. Cependant le Suprême enchantement n'est pas encore consommé : un labeur opiniâtre et jaloux sollicite les nouveaux venus. *** Ennemie de l'enseignement, la déclamation, la fausse sensibilité, la description

en 1868. H se révèle être un élève doué, et remporte le premier prix du concours de composition latine. Ces premiers poèmes figureront dans I'« Etrennes des Orphelins». En 1870, par l'intermédiaire de Georges Izambard, il envoie ses poèmes à Théodore de Banville afin que ceux-ci soient publiés dans le « Parnasse Contemporain ». Malheureusement, il devra faire face à un refus. H écrit son recueil « Cahier de Douai » suite à sa fugue vers cette ville. Ensuite, en 1871, il écrit deux «Lettres du Voyant»

saisons Le printemps : « Mai »de Guillaume Apollinaire « Le printemps » de Théodore de Banville « Premier sourire du printemps » de Théophile Gautier L'été : « l'été » de Théodore de Banville L'automne : « Automne » de Guillaume Apollinaire « L'automne » de Théodore de Banville « Ce que disent les hirondelles » de Théophile Gautier L'hiver : « L'hiver » de Agrippa d'Aubigné « L'hiver » de Théodore de Banville « Fantaisies d'hiver » de Théophile Gautier Les textes qui vont être présentés

! je sens Se poser sur mon front morose Les longs baisers rafraîchissants ! Ici tout est couleur de rose. Que de trésors éblouissants Et dignes d'une apothéose ! Fleurs splendides, boutons naissants, Ici tout est couleur de rose. Théodore de BANVILLE (1823-1891) Tu Es Tout Tel un phénix, tu dégages une aura de bonheur, Où que tu sois, quoi que tu fasses, tu es présent en moi, Lorsque tu déploies tes ailes et m'éclaire de tes couleurs, J'éprouve une joie sans pareil quand je te

Auteurs et Artistes représentatifs        Théophile Gautier Leconte de Lisle Théodore de Banville José Maria de Hérédia Sully Prudhomme Villiers de L’Isle Adam Gautier Préface de Mademoiselle de Maupin (1835) : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid » Manifestes  Gautier Emaux et Camées (1852)  De Banville « A Théophile Gautier » (1856) : « Le poète oiseleur / Manie / L'outil du ciseleur » 

monde Le matériau du poète est multiple. Le poète est un artiste qui travaille avec les mots d'abord, mais aussi avec sa sensibilité, sa perception du monde, et la connaissance qu'il en a. Théodore de Banville parle du poète comme d'un « penseur et ouvrier », insistant ainsi sur le lien essentiel qui existe entre la part intellectuelle et la part « manuelle » du travail du poète. Quelle est la nature de ce lien ? En quoi le travail sur les mots ouvre-t-il une voie d'approche nouvelle du monde

allassions, Valade, Mérat, Silvestre, quelques autres Parnassiens [et] moi, ni par conséquent Rimbaud avec nous, mais bien un dîner mensuel des Vilains Bonshommes [note illisible], fondé avant la guerre et qu'avaient honoré quelquefois Théodore de Banville et, de la part de Sainte-Beuve, le secrétaire de celui-ci, M. Jules Troubat. Au moment dont il est question, fin 1871, nos «assises» se tenaient au premier étage d'un marchand de vins établi au coin de la rue Bonaparte et de la place Saint-Sulpice