Hippolyte Carnot

La grande toile de Béraud, qui commémore le centenaire de la naissance du Journal des débats, est plus animée. Réunissant l’ensemble des collaborateurs, une quarantaine, parmi lesquels Lavisse, Ernest Renan, Hippolyte Taine, Jules Lemaître, Paul Bourget, Léon Say et Jules Dietz, le peintre a immortalisé l’antique salle de rédaction, inchangée depuis le rachat du journal par les frères Bertin en 1799. Tribune des républicains conservateurs, le Journal des débats s’attache « l’élite académique du monde

réplique de Hippolyte page 95 « … » et se termine à la fin de cette scène page 98. Ce passage est tiré de la pièce de théâtre « Phèdre », écrit par Jean Racine, au début du XVIème siècle, qui eu une enfance tragique : ses 2 parents sont morts et il fût élevé par ses grands-parents. L’ensemble de cette pièce est constituée de 5 actes, et est conçu de dialogues en alexandrins. Cette pièce raconte l’histoire de Phèdre, reine de Grèce et femme de Thésée, elle va avouer son amour pour Hippolyte, son fils

"PHÈDRE Non, Thésée, il faut rompre un injuste silence ; Il faut à votre fils rendre son innocence : Il n’était point coupable. THÉSÉE Ah ! père infortuné ! Et c'est sur votre foi que je l'ai condamné ! Cruelle ! pensez-vous être assez excusée… PHÈDRE Les moments me sont chers ; écoutez-moi, Thésée : C’est moi qui sur ce fils, chaste et respectueux, Osai jeter un œil profane, incestueux. Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste : La détestable Œnone a conduit tout le reste. Elle

Bilan des actes : Acte 1 : Hippolyte, fils de Thésée, annonce à son gouverneur son intention d’aller à la recherche de son père. Il lui ajouta qu’il a hâte de partir car sa belle-mère, Phèdre, le déteste et le traite mal mais aussi car il a envie de s’éloigner d’Aricie, princesse appartenant à la famille ennemie de Thésée, dont il est tombé amoureux. Phèdre, triste et mélancolique finit par révéler à sa confidente son amour coupable de son beau fils Hippolyte. Par ailleurs, on annonce la mort

principale), Thésée, Hippolyte, Oenone, Aricie et Théramène. Le spectateur assiste au spectacle d'une Phèdre qui est la proie d'une passion qui la déchire: elle est amoureuse d'Hippolyte, son beau-fils, qui la rejette. Mais cet amour résulte de la fatalité, car si elle meurt de cet amour c'est parce que les Dieux ont voulu ainsi. Son destin était déjà écrit et à présent elle subit le poids de la fatalité. 2. Situation Phèdre, amoureuse d'Hippolyte, avoue cet amour à Oenone. Hippolyte de son côté avoue

physiques, quasiment médicaux: (Acte I, sc.3, v.273) « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » La passion est décrite par des termes religieux: (v.285-286) « Quand ma bouche implorait le nom de la déesse, J’adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse […] J’offrais tout à ce Dieu que je n’osais nommer » La fatalité se constate dans les morts d’Hyppolyte, d’Oenone et de Phèdre mais également dans le sort des dieux: celui de Neptune sur Hyppolyte

PHEDRE – RACINE Acte I Scène I Hippolyte avoue à son confident Théramène qu’il est amoureux d’Aricie mais qu’il préfère fuir sa belle-mère, Phèdre, pour aller retrouver son père, Thésée. Scène II Phèdre est en train de mourir. Scène III Phèdre est mourante et elle est malheureuse car elle a un secret qu’elle finit par avouer à sa nourrice Oenone : elle est amoureuse d’Hippolyte, le fils de son mari, qu’elle a éloigné de son père. Scène IV On informe Hippolyte de la mort de son père. Scène

l’autosuggestion : Les définitions de la suggestion et de l'autosuggestion sont diverses et variées suivant les écoles.. Emile Coué définissait la suggestion comme étant : " l'action d'imposer une idée au cerveau d'une personne ". Le professeur Hippolyte Bernheim (1840-1919) définissait la suggestibilité, qui permet la réalisation des suggestions, comme: "l'aptitude du cerveau à recevoir ou évoquer des idées et sa tendance à les réaliser, à les transformer en actes". Si l'on regarde le grand nombre

solidement tissé entre amour et maladie. Racine en écrivant Phèdre présente ainsi des personnages touchés par l’amour, tel un mal qui les ronge. La pièce expose plus particulièrement les passions de deux couples de personnages, Phèdre qui aime Hippolyte et Hippolyte qui aime Aricie. Ces couples, dont les réactions face à l’amour sont parfois différentes, devront être étudiés avec soins car si leurs amours sont des affections, elles doivent en présenter les caractéristiques, causes, symptômes et remèdes

Trézène, sur les rives du Péloponnèse. Acte I Hippolyte annonce à Théramène, son gouverneur, qu’il a intention de partir à la recherche du roi de Trézène et d’Athènes, Thésée, son père disparu. Il avoue fuir, à cette occasion, Aricie, dont il est épris mais que, pour des raisons dynastiques, il n’a pas le droit d’aimer. Phèdre apparaît à son tour, livide. Sa nourrice, Oenone, arrive à lui arracher son secret : elle aime à la folie son beau-fils, Hippolyte, qu’elle feint de détester et persécute pour