Histoire Et Fiction Princesse De Cleves

Travail de groupe : La Princesse de Clèves Fonction et positionnement des événements politiques, hasard ou fatalité ? « Jamais la Cour n’a eu tant de belles personnes et d’hommes admirablement bien faits »[1]. Le XVIIe siècle illustre le règne de Louis XIV connu aussi sous le nom du Roi Soleil. Le monarque mène la France sur les devants de la scène européenne grâce à une politique absolutiste. Il dirige son royaume depuis le Château de Versailles, symbole de la Cour et de la noblesse française

Littérature Française La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette Edition folio. Introduction Madame de La Fayette est née à Paris en 1635 (Année de la création de l’Académie Française) et est morte en 1693. Elle a connu le règne de plusieurs grands rois. Elle a connu la fin du règne de Louis XIII (mort en 1642), puis la régence de la Reine d’Anne d’Autriche puis une partie du règne de Louis XIV. C’est très important car elle a été le témoin de grands mouvements historiques. Elle faisait

La princesse de Clèves L’apparition du genre romanesque au XII siècle a été considérée comme un bouleversement dans l’Histoire littéraire dans la mesure où ce nouveau genre est venu concurrencer les grands anciens genres notamment l’épopée, la tragédie et la comédie. Toutefois, le roman est considéré par plusieurs théoriciens et critiques littéraires comme un genre bâtard qui s’inspire de tous les autres genres (la poésie, le théâtre, etc.). Au XVIIème siècle, le roman au sens moderne

La Princesse de Clèves Le contexte En mars 1678, La Princesse de Clèves paraît sans nom d’auteur à Paris, imprimée par Barbin, l’éditeur de La Fontaine (1668-1694). Racine vient de faire jouer à la Comédie française la plus célèbre de ses tragédies, Phèdre (1677). Louis XIV règne à Versailles et fait triompher la France en Europe, grâce à la paix de Nimègue qui, signée le 10 août 1678 avec les Provinces-Unies, met fin à la guerre de Hollande: l’Espagne, maîtresse jusque la du nord de l’Europe

et aussi critique que le nôtre, on s’humilie dès que l’on se déclare auteur. En effet, la rigueur est si grande, qu’il n’y a point de mérite, quelque établit qu’il soit, qui s’en sauve » MDLF ne reconnaîtra jms son chef d’œuvre, La Princesse de Clèves. Aux effets de l’anonymat s’ajoute d’autres pratiques de la littérature galante qui admet le jeu et la fragmentation de l’écriture. De plus le roman intéressait plus les femmes, les nobles y voyaient un genre agréable et non pas à

l’histoire, qu’on appelle avec raison la sage conseillère des Princes. […] Là notre admirable princesse étudiait les devoirs de ceux dont la vie compose l’histoire : elle y perdait insensiblement le goût des romans et de leurs fades héros ; et soigneuse de se former sur le vrai, elle méprisait ces froides et dangereuses fictions. » L’Histoire est étude de sagesse où le roman est une dangereuse fiction. Histoire est lieu de sagesse alors que roman est leiu de frivolité. Le roman est immoral et donc dangereux

Le roman – Histoire littéraire Antiquité : Epopées en vers, absence de récits en prose. Aristote : distinction récits mode narratif et mode dramatique. Fin de la latinité : Pétrone, Le Satiricon ; Apulée, L’âne d’or. Qualifiée de sous-littérature. Moyen Age : Récits en langue romane (roman) mais en vers (octosyllabes). Sujets : amour courtois, idéalisé, exploits chevaleresques. Renaissance : Récit en prose peu repris parmi les plus grands (Marot, Ronsard, Du Bellay) Rabelais : inspiration

Notes sur La Princesse de Clèves US Au milieu du siècle il y a peu d’auteurs importants. Il y a une crise des romans. La seule auteur important va être Mme de la Fayette. Elle va utiliser des sujets historiques. Mme va s’inspirer d’une histoire récente. Elle va situer l’action dans un passé récent. On considère La princesse de Clèves comme le chef d’œuvre de cette époque, de la seconde moitié du XVIIe siècle. Il n’est pas un roman d’une grande extension. Elle est assez brève. On peut voit

La princesse de Clèves 1678 Introduction - Ce que donne l’épopée dans le monde moderne. Monde du doute (comme dans Gargantua). Monde de la cour, monde de magnificences, alors qu’en réalité Mme de La Fayette va s’attacher à démolir cela, et mettre en scène les mensonges et les faiblesses de ce monde qu’elle semble célébrer. « Démolition du héros» Paul Benichou. (à propos de Molière et Racine) = Pessimisme fondamental, ambition moraliste qui s’inscrit dans cette démolition. Etre moraliste

est immoral.” Cette citation extraite de L’Art du roman, publié en 1986, donne un aperçu de la conception des enjeux du genre romanesque pour Milan Kundera. Le roman est habituellement défini et caractérisé par une narration en prose et le récit de fiction ainsi que sa vocation à être lu individuellement et non écouté, il évolue aussi beaucoup selon les époques et reste une œuvre polymorphe. Kundera dans son essai, lui donne une vocation. En effet il qualifie d’immoral un roman qui ne participerait