Hommage féodal

de la France. Pour le contrôle de ce territoire, les Plantagenêts (dynastie royale anglaise) et les Capétiens avaient déjà lutté près de 140 ans, entre 1159 et 1299[1]. Cette première période avait vu évoluer les deux royaumes d’une organisation féodale très morcelée à une structure d’État centralisé. Le problème posé par le duché de Guyenne n’ayant pas été résolu à la fin du dernier conflit — le roi d’Angleterre étant théoriquement vassal du roi de France en tant que duc d’Aquitaine) — mais aussi

seigneur au dessus lui a accorder l'exercice de la justice sur ce fief. On est en face d'un phénomène général. A) Les justices S'il y a des justices partout ces justices s'inscrivent dans des hiérarchies. Il peut y avoir empilement de justices féodales, tout dépend des endroits et des périodes. Différents types de justices, masse justice, moyenne justice, haute juste (le plus souvent masse justice, haute justice). La haute justice comporte l'application des peines corporelles jusqu'à la peine

leur lignage en faisant élire et sacrer leurs fils de leur vivant, et en les associant au trône (usage suivi jusqu'à Philippe Auguste). ← Les rois de France sont au sommet de la hiérarchie féodale et ne rendent hommage à personne pour leurs possessions. Mais, féodalité oblige, tous les grands féodaux du royaume doivent l'hommage au roi. Les plus prestigieux vassaux du roi de France étaient les souverains d'Anjou et d'Angleterre. Par la moindre étendue de ses domaines placée sous son administration

2 règnes longs permettent de stabiliser l’institution royale : Celui de Philippe Auguste (1180-1223) qui a rendu la couronne de France indépendante des pays étrangers. Le roi peut donc s’imposer aux grands féodaux Celui de Saint Louis (1226-1270) : on relève pour lui un vrai souci de diplomatie et de justice. Le roi n’apparait plus comme un suzerain, désormais il doit être considéré comme un souverain (du latin « super

comme exemple la bénédiction des étendards de l'armée, qui se faisaient dans le sanctuaire, acte qui eut comme conséquence la transformation de l'endroit en conservatoire des drapeaux pris à l'ennemi, signe de la gloire du roi et, au même temps, hommage des armes à Dieu. Dans la partie « Notre Dame et la mort », l’auteur nous parle de comment, au cours du XVIIe siècle, Notre-Dame de Paris devint le théâtre des cérémonies funéraires, le lieu de la glorification post mortem des grands serviteurs du

servitude volontaire, Paris, Éditions Mille et une nuits, 1995, p. 36. 4 pourrait multiplier les questions tant le besoin d’apprendre, de comprendre et, en fin de compte, de discuter le texte d’Ennaji est grand. Alors pour le suivre, et lui rendre hommage, prenons un exemple qui, j’en suis certain, lui tient à cœur. Revenons au début. Au XIXe siècle, Abdallah est caïd. Mais à cette époque, le Maroc est menacé de tous côtés. Entre le bled-makhzen soumis et le bled-siba qui échappe à l’autorité royale

France. 1. Le règne de Louis XVIII (1815/1824) : un compromis. * La Restauration des Bourbons a lieu dès 1814 : Louis-Stanislas le frère de Louis XVI devient Louis XVIII (1755/1824 : mort aux Tuileries). Il refuse le titre de Louis XVII en hommage à son neveu mort en 1795. Il s’exile le temps des Cent jours, puis revient avec toute la famille royale (nt avec Marie Thérèse dite Me Royale la fille de Louis XVI) Portrait : ex comte de Provence ayant fui en juin 1791 de retour en 1814 ; roi

Paragraphe 3. La seigneurie domaniale 242 Section II. La société féodale 244 Paragraphe 1. Les orantes ou « priants » 244 Paragraphe 2. Les bellatores ou « chevaliers » 246 Paragraphe 3. Les laboratores ou « paysans » 247 Section III. La justice et le droit 248 Paragraphe 1. La justice seigneuriale 248 Paragraphe 2. Les sources du droit : le droit féodal et les coutumes 249 Section IV. Les étapes de la décomposition

poésie, la courtoisie est un idéal de vie dans le roman, nouveau genre littéraire écrit en langue romane, qui s’adresse à un public avant tout chevaleresque, et dont le contenu reflète les préoccupations des cours princières et des grands seigneurs féodaux. Le roman courtois, celui de Chrétien de Troyes notamment, qui puise dans la matière de Bretagne, met en scène, dans un univers arthurien magique, des héros doués de toutes les qualités : courageux, beaux, généreux et vaillants. Érec, Gauvain, Lancelot

place un pouvoir centralisé ms à sa mort ce pouvoir se disloque. Se met en place la féodalité. Le territoire est morcelé en une multitude de seigneuries. Cette nouvelle société est structurée sur a base du lien féodal qui rattache tous les chefs ou presque les uns aux autres. Cette société féodale est la négation d’un pouvoir central, multitude des centres d’autorité. Cette société trouve largement son origine dans la Politique menée par les carolingiens qui ont mis en place une société déconcentrée (comtes