Homme Invisible Fenetre

Mauriac, 1927 Texte 1 : L’incipit L’avocat ouvrit une porte. Thérèse Desqueyroux, dans ce couloir dérobé du palais de justice, sentit sur sa face la brume et, profondément, l’aspira. Elle avait peur d’être attendue, hésitait à sortir. Un homme, dont le col était relevé, se détacha d’un platane, elle reconnut son père. L’avocat cria : «Non-lieu » et, se retournant vers Thérèse : « Vous pouvez sortir, il n’y a personne. » Elle descendit des marches mouillées. Oui, la petite place semblait

Elle resta même un instant silencieuse quand je lui dis que nos idées étaient des êtres organisés, complets, qui vivaient dans un monde invisible, et influaient sur nos destinées, en lui citant pour preuves les pensées de Descartes, de Diderot, de Napoléon, qui avaient conduit, qui conduisaient encore tout un siècle. J'eus l'honneur de l'amuser. Elle me quitta en m'invitant à la venir voir; en style de cour, elle me donna les grandes entrées. Soit que je prisse, selon ma louable habitude, des formules

à dégager la fonction poétique abordée dans cette citation de Rimbaud; dévoilant un monde neuf, inconnu et secret. Puis j'aborderai d'autres fonctions, la poésie comme un moyen d'exprimer ses sentiments, ensuite la poésie engagée, le poète, comme homme d'idées, inscrit dans la société. Enfin le dernier aspect qui engloberai ou lierai les différentes fonctions; les mots comme force, comme jeu de langage. Quand Rimbaud parle de la femme poète en annonçant qu'elle verra des choses inconnues

ducats lumineux cousus soudain sur les broussailles noires, il sait alors qu'il lui faut courir, si l'effroi ne le paralyse pas sur place. Mais ces yeux sont tout ce que vous pourrez entrevoir des assassins de la forêt alors même qu'ils s'assemblent invisibles autour de votre odeur de viande si vous êtes assez peu sage pour traverser les bois la nuit. Ils seront comme des ombres, ils seront comme des spectres, membres gris d'une congrégation de cauchemar; horreur! son long hurlement modulé... un aria

avec un certain recul. L'audace de ses hommes qui leur on fait parfois perdre la vie à cause de leurs écrits est pour moi une belle leçon de courage et de liberté. La poésie est donc pour moi une des formes de l'apprentissage et de l'éducation d'un Homme. V.HUGO, Les Châtiments, « Carte d'Europe », 1852 Des sabres sont partout posés sur les provinces. L'autel ment. On entend ceux qu'on nomme les princes Jurer, d'un front tranquille et sans baisser les yeux, De faux serpents qui font, tant

meurt le 6 juillet 1893. Histoire Le livre se donne comme un journal intime, le narrateur s'y exprimant à la première personne. Il rapporte ses angoisses et troubles par une sorte de journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Il finira par incendier sa demeure et, dans les dernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il

particulière du peintre pour : une abbaye, puisque c’est une simple ruine où l’on distingue une fenêtre et une porte ; un bois, puisqu’on ne dénombre seulement que 9 arbres morts et isolés ; et des chênes, puisqu’ici les arbres sont tronqué à certains endroits, sans feuilles. Sans le titre, qui ne pourrait nous indiquer une abbaye dans un bois de chênes. Pour ce qui est de la lumière, la source est invisible, elle ne correspond pas à celle que peuvent produire les astres (soleil, lune). La composition

hurlant aussi de douleur se tient à la droite du tableau. Elle regarde la lampe pour montrer qu’elle a encore de l’espoir. En bas du tableau, un homme mort tient une épée brisée qui représente la combattivité des espagnols même si le rapport de force est trop grand, les espagnols n’ayant aucune chance face aux bombes incendiaires, et une fleur presque invisible, qui montre la fragilité de la vie. -A droite du tableau on peut voir une personne prisonnière d’une maison en flamme qui lève les bras au

répondit : - Bien sûr. A condition que vous sachiez nager. Pendant quelques jours, Stéphane étudia les haies des figuiers de Barbarie et l’horizon marin décoloré comme d’étranges réalités dont le côté le plus naturel était qu’elles fussent les murs invisibles d’une cellule. Stéphane accepta, dès le début et sans effort, cette fermeture d’horizon qu’est la relégation : pour lui, qui sortait de prison, c’était la liberté. Par ailleurs, il savait que l’on retrouvait ce lieu partout et les coups d’œil curieux

Un jour pas comme les autres Je vois la montagne du petit trou qu'a laissé la neige sur la fenêtre que je ne peux ouvrir, je la sens bouger sous mes pieds, elle tremble! Je me demande ce qu'il se passe. Les oiseaux commencent à s'envoler au loin. On ne distingue même plus la montagne tout est blanc même le lac gelé qui est sensé être a cent mètres de chez moi est invisible. Tout comme les sapins et la forêt. Mon inquiétude augmente. La montagne tremble de plus en plus. Soudain tout devient noir