Horace Acte Iv Scene 5

HORACE, TRAGÉDIEHORACE TRAGÉDIE CORNEILLE, Pierre 1641 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Octobre 2015 - 1 -- 2 -HORACE TRAGÉDIE Chez AUGUSTIN COURBÉ, libraire et imprimeur de Monsieur, frère du Roi, dans la petite Salle du Palais, à la Palme. M. DC. XXXXI. AVEC PRIVILÈGE DU ROI. - 3 -À MONSEIGNEUR, MONSEIGNEUR LE CARDINAL DUC DE RICHELIEU MONSEIGNEUR, Je n'aurais jamais eu la témérité de présenter à VOTRE ÉMINENCE ce mauvais portrait d'Horace, si je n'eusse considéré qu'après tant de bienfaits

officiel nommé par Richelieu, académicien (1647) , théoricien études : élève brillant des Jésuites, carrière d'avocat à Rouen rencontres : bénéficie du mécénat de Richelieu, ministre d'état de louis 13 Autres œuvres : « le Cid », « Cinna » et « Horace » (pièces); « Discours sur l'art dramatique » Contexte historique : en guerre contre l'Espagne le 12/05/1635; la noblesse accepte mal le pouvoir royal centralisateur. Les bouleversements de la Renaissance (désordres politiques, crises religieuses

Horace et l’Histoire Horace et l’Histoire Corneille n’est pas le premier, loin s’en faut, à vouloir narrer l’épisode du combat des Horaces et des Curiaces. Comme le montre Cicéron dans De Inventione II, défendre ou accuser Horace était un exercice rhétorique très répandu dans l’Antiquité. Il semble même que cet exercice et ce sujet se sont encore pratiqués dans les collèges de Jésuites au XVIIème siècle.[En effet, les Jésuites apparaissaient comme les

raconté sans aucun doute, même s’il était évident que l’homme dont elle parlait (Horace) n’était pas vraiment en train de mourir a cause des yeux d’Agnès, qui « ont fait ce coup fatal, Et c’est de leurs regards qu’est venu tout son mal », ou que le seul moyen de le soigner c’était de lui rendre visite (Molière, 58). Un autre intérêt de ce long récit est pour introduire le commencement de l’histoire d’amour entre Horace et Agnès, aussi bien que la difficulté, chagrin et confusion que cela a posée pour

pessimisme encore plus prononcé chez La Rochefoucault qui considère la nature humaine comme misérable. Pour lui, le seul amour que connaît l'homme est l'amour propre : "Il n'y a point de passion où l'amour de soi-même règne si puissamment que dans l'amour"5 (maxime 272). C'est toujours notre bonheur personnel que nous recherchons avant tout. "L'on veut faire tout le bonheur, ou si cela ne peut ainsi, tout le malheur de ce qu'on aime"6 (maxime 39) L'auteur joue ici sur une antinomie lexicale. L'antitèse

DNS de Français Présentation de l'extrait de texte acte IV scène 5 d'Horace écrit par Corneille en 1640 à l'époque du règne de Louis XIV, c'est alors la période de la tragédie classique, c'est à dire le retour aux sources aristotéliciennes et à la définition des règles qui rendent le théâtre propre à émouvoir et instruire le spectateur. Dans la tragédie classique, le héros est conduit inexorablement à sa perte. On pourrait se demander en quoi cet extrait relève-t-il du tragique et du classique

ambitions : Zola, La Fortune des Rougon, 1871 (p.54) Personnages spectateurs de leur vie : Zola, Les Romanciers naturalistes, 1881, (p.61) L’entrée en scène du peuple : Zola, Germinal, 1885, (p.66) Echec et déchéance : un destin pathétique : Zola, Mes haines, 1866 (p.71) Histoire des arts Corpus 2 : Thérèse Raquin et la peinture Analyse d’image : Horace Castelli, Illustration pour Thérèse Raquin de Zola, 1883 – Analyse de l’image – Français 2de-1re – Nathan, 2001 La peinture dans Thérèse Raquin

des genres rhétoriques dans Cinna : judiciaire (II, 2 et V, 1) ; délibératif : qui incite (I, 3 ; IV, 3), qui dissuade (I, 4 ; II, 1 ; III, 4), qui hésite (I, 1 ; III, 3 ; IV, 2). Ailleurs, délibératif : Le Cid, I, 6 ; Othon, V, 2 ; judiciaire : Le Cid, II, 8, et Horace, V ; l’épidictique : L’Illusion comique, II, 2. Voir W. J. Dickson, « Corneille’s Use of Judicial Rhetoric : the Last Act of Horace », XVIIth Century French Studies, X (1988), p. 23-39 ; F. Goyet, Le Sublime du « lieu commun ». L’invention

entractes, qui étaient nécéssaire. Conséquences du matériel sur l'écriture théatrale. Un acte ne devait pas durer plus de 25 min, les 5 actes sont des injonctions esthétiques du théâtre d'Horace, mais il y a aussi des contraintes techniques. La scène et la salle sont éclairés par des lustres, des chandelliers. A la fin des années 1630 on voit apparaitre la rampe. 2 Rangés de bougies (300) placées sur le bord de la scène. Conséquences sur le jeu des comédiens, ils ne peuvent pas s'éloigner si ils veulent

Répétition sur plusieurs mots d'une sonorité consonantique (harmonie imitative) « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » — Racine, Andromaque, acte V scène 5 L’assonance [Stylistique] répétition d'une voyelle sur plusieurs mots d'une même phrase « Tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire » — Racine, Phèdre, acte I scène 3 [Poétique] Rimes qui s’accouplent sur un groupe vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable « Un soir de demi-brume