Horloge Qui Coule

refusé les avances de l'inspecteur Jouves. Denise défend tout de même les grands magasins et pensent qu'ils sont l'image du progrès. Elle travaille brièvement chez un ancien du Bonheur des Dames alors établi à son compte, nommé Robineau, mais celui ci coule aussi. Alors elle retrouve une place au Bonheur où tout se passe mieux pour elle, car Mouret l'aime. Mais malgré les commérages de ses collègues, elle lui résiste. Elle devient rapidement seconde. Mme Desforges, ancienne maîtresse de Mouret l'humilie

dans Les Fleurs du Mal. Pour Baudelaire, le temps est un poids, démesurément long quand le poète s’ennuie, c’est un supplice. Ce poème m’a intéressé car la gravite du temps qui passe est montre , Baudelaire insiste même sure la seconde qui passe ! Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible ; Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon Ainsi

Rien de plus que la mort, Aussi propre que le porc. Aujourd'hui, n'est qu'euphémisme Désires non comblés, incertitudes d'idéalisme; Ainsi va la vie, ainsi va la mort. Telle une plaie sur un corps. « 2 octobre, Cher Journal, ma souffrance coule le long de mes joues. Les saveurs de la vie me sont soudainement retirées, quelque peu amères. Ce matin, Élyse a rendu l'âme; un dernier souffle, aussi léger qu'une brise de printemps; aussi aigu qu'une plainte que laisserait échapper une proie qui

Dont la lumière parle un langage connu !Car je cherche le vide, et le noir, et le nu ! Mais les ténèbres sont elles-mêmes des toiles Où vivent, jaillissant de mon œil par milliers, Des êtres disparu aux regardes familiers. 　 　 L’Horloge 1 Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : «　Souviens-toi !　 Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi Se planteront bientôt comme dans une cible; 5 Le Plaisir vaporeux fuira vers l’horizonAinsi

moments encore, Le temps m’échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore Va dissiper la nuit. « Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; Il coule, et nous passons ! » Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse, Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur, S’envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace

de trace ; Dans mon âme rien ne t’efface, Ô dernier songe de l’amour ! Je vois mes rapides années S’accumuler derrière moi, Comme le chêne autour de soi Voit tomber ses feuilles fanées. Mon front est blanchi par le temps ; Mon sang refroidi coule à peine, Semblable à cette onde qu’enchaîne Le souffle glacé des autans. Mais ta jeune et brillante image, Que le regret vient embellir, Dans mon sein ne saurait vieillir Comme l’âme, elle n’a point d’âge. Non, tu n’as pas quitté mes yeux;

répétition rituelle, vient alors renforcer le retour circulaire du temps. La tradition est fondée sur cette répétition des archétypes sacrés. Elle ignore le Temps dans ce qu’il comporte de changements... Héraclite disait "Le temps est un fleuve qui coule", son écoulement est irréversible et régulier :"car on ne peut entrer deux fois dans le même fleuve". Nous ne pouvons pas nous mettre en retrait par rapport à lui et l'observer car il nous affecte sans cesse. Sans lui, nous ne sommes plus. Nous ne

à agir sans sentir ni connaître les causes qui les font mouvoir, sans même songer qu'il y en ait. Le philosophe au contraire démêle les causes autant qu'il est en lui, et souvent même les prévient, et se livre à elles avec connaissance: c'est une horloge qui se monte, pour ainsi dire, quelquefois elle-même. Ainsi il évite les objets qui peuvent lui causer des sentiments qui ne conviennent ni au bien-être, ni à l'être raisonnable, et cherche ceux qui peuvent exciter en lui des affections convenables

l’air marin la douleur angevine. Joachim Du Bellay XVIème siècle [pic] Adieu Oui, j’ai quitté ce port tranquille Ce port si longtemps appelé, Où loin des ennuis de la ville, Dans un loisir doux et facile, Sans bruit mes jours auraient coulé. J’ai quitté l’obscure vallée, Le toit champêtre d’un ami ; Loin des bocages de Bissy, Ma muse, à regret exilée, S’éloigne triste et désolée Du séjour qu’elle avait choisi. Nous n’irons plus dans les prairies, Au premier rayon du matin, Egarer

est un element habituel de la poesie lyrique pour evoquer le temps qui s’en va. Dans le poeme c’est exprime par la seine qui coule sous le pont mais egalement par la repetition des vers: “L’amour s’en va (comme cette eau courante)” et “les jours s’en vont je demeure”. Ce qui lui reste de cet amour perdu est la solitude et la douleur, qui, contrairement au temps qui “coule”, demeure: “ les jours s’en vont je demeure”, cette douleur lui rend la vie plus lente et plus insupportable. En effet, il fait