Houe

silhouette masculine dans l’attitude de la procréation. Les objets creux (pots et paniers-il existe un panier célèbre qui, en pays dogon, représente le monde) font penser à la femme ; les objets pointus (arc, flèche, sagaie…) à l’homme. Mais dans la houe, le fer est masculin et le manche est féminin. Rappelons qu’en zone soudanaise l’homme est généralement symbolisé par le soleil, la droite, le haut, le jour, l’intérieur, l’ouest et le sud, l’élevage et la chasse, l’eau, le village ; et la femme par

rudimentaire alors qu’en Mésopotamie, les outils de bronze et de métal se sont développés dès le troisième millénaire (pour l’Egypte il faut attendre le milieu du deuxième millénaire). L’agriculture comporte donc essentiellement des outils en bois comme la houe (autrement dit la pioche en bois) ou encore l’areire. On retrouve une nouvelle fois dans cette pratique de la terre, les particularités de la vallée du Nil : non seulement le Nil apporte cette terre imbibée d’eau et renouvelée, mais laisse aussi une

poquet et de paillis à partie de parcelles d’herbe de guinée cultivées sont pratiquées de longue date. L’outillage et les techniques de travail du sol évoluent aussi. L’emploi de la pioche, ou même de la bêche (piedmonts de Jacmel), remplace celui de la houe pour favoriser l’enracinement. L’extension de la pratique du billonage répond également à la même logique. Toutes ces transformations entraînent finalement un accroissement important du temps de travail par unité de surface. En même temps, la baisse

utilisées pour nettoyer les yeux dans le cas de conjonctivite. Le bâton en « bigabu » permet au prêtre de voir les choses cachées pour les non-initiés). Avec ce bâton, il fera des divinations. Les mêmes oncles se chargeront aussi de préparer une lame de houe et une hache qui seront également investies de pouvoir surnaturel. Ceci pour signifier que le néophyte, quelle que soit sa profession avant l’initiation, doit avoir un attachement à l’occupation primordiale des aïeux, c’est-à-dire le travail de la

d’agriculture : l’agriculture traditionnelle et l’agriculture moderne. L’agriculture traditionnelle utilise encore des outils rudimentaires (houe, pelle, pioche….) avec des techniques anciennes telles sont l’écobuage, la jachère, les cultures sur brûlis. Les cultures de cette agriculture sont dites vivrières (manioc, igname, maïs, arachide…) destinées à la survie familiale, occupant plus de

une grande productivité. Ces techniques culturales ne sont pas respectueuses de l'environnement. A chaque saison, les paysans font des feux tardifs de végétation, coupent ou incinèrent les arbustes qui devraient reconstituer le couvert végétal. La houe et les coupe-coupe sont les plus utilisés dans le défrichement. Mais pour les labours, la daba remplace ces instruments. Le labour est la condition nécessaire avant tout ensemencement dans le secteur d'étude. Il existe deux types de labours. · Les

d’Hubert Cochet met l’accent sur les conditions défavorables de l’agriculture vivrière en zone sahélienne. Ce sont d’abord des sols et un climat peu propices. Mais il y a aussi des freins techniques : l’agriculteur burkinabé, par exemple, utilise la houe et obtient des rendements insuffisants pour nourrir la population. Place par rapport aux autres situations Les rédacteurs du programme ont choisi de proposer cette étude de cas car elle montre que l’enjeu du XXIe siècle est bien de nourrir tous

Douala et qui fait des prouesses du coté de T.P.O. il y a construit des usines et il a recruté beaucoup des jeunes gens. Question : les jeunes fuient l’agriculture parce que les outils sont précaires. Les grands-parents et les parents ont utilisé la houe. Les jeunes se sentent mal à l’aise avec ces outils pénibles, à quand la mécanisation dans nos champs? Réponse : la mécanisation convient aux sols plats et uniformes. Le relief de l’Ouest ne s’y prête pas. C’est un relief trop accidenté, les surfaces

radio et la machette. Le premier sera mis à profit pour donner et recevoir les ordres d’un coin à l’autre du pays, le second pour les exécuter[1]. Si les armes utilisées pour tuer semblent bien primitives - du bâton armé de clous de charpente à la houe, en passant par l’emblématique machette-, si les méthodes d’extermination semblent également d’un autre âge – la plupart du temps la mort fut donnée sur place et non dans des lieux spécialisés-, si le réseau de complicités est d’une effarante densité

Rwanda et au Niger. Au contraire, les Etats-Unis ont 2% de la population active dans le secteur agricole, pour la plus grande production mondiale. L’agriculture africaine reste extensive : on retrouve l’absence d’outillage, le travail est manuel (la houe), peu de tracteurs et même de traction animale. L’élevage est de type contemplatif : le fait d’accumuler des têtes de bétail pour des raisons du domaine social et non du domaine pécuniaire. On tire un prestige social de l’élevage contemplatif plus