Hugo Le Crapaud

valorisant aussi les mots par leur rareté et leur nombre limité : on parle parfois de «poésie-télégramme» où chaque mot «coûte». La musicalité apparaît également comme ce qui fonde le genre poétique, et comme la meilleure mise en valeur des mots. «Le crapaud» de Tristan Corbière illustre aisément ces deux thématiques, de part sa brièveté et sa musicalité. En effet, ce poème comporte une syntaxe déroutante. Il s’organise autour de vers brefs, nominaux et juxtaposés. Les phrases sont coupées par des points

monstrueux par lequel Lautréamont ouvre ses Chants de Maldoror ? La question est d’autant plus complexe qu’il est difficile de définir ce que l’on entend par la « beauté » du texte poétique : on connaît la célèbre boutade voltairienne : « Demandez à un crapaud ce que c'est que la Beauté, (…) ! Il vous répondra que c'est sa femelle avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. ». Le « beau » apparaît donc comme une notion très subjective lié

| |L’obscurité en poésie (corpus 6, p. 319) |Question : Quels poèmes illustrent le vers de Victor Hugo (texte 2) : « [Sur la | |- Du Bellay, « Sonnet XII », Les Regrets |poésie] je fis souffler un vent révolutionnaire » ? | |- Hugo, « Réponse à un acte d’accusation » v. 61-80, |Commentaire : Du Bellay, « Sonnet XII », Les Regrets | |Les Contemplations

Introduction La nature est utilisée comme source d'inspiration chez différents auteurs tel que Ronsard et Du Bellay au XVIème siècle, Jean Albany, Senghor au XXème siècle mais plus particulièrement avec des auteurs comme Victor Hugo et Lamartine. Chaque poète a différentes façons d'utiliser la nature et peut ainsi nous transmettre son émotion et ses opinions, car la Nature est un thème qui touche tout le monde mais de manière bien différente et unique en fonction du vécu de chaque

ES, S Chaque objet d’étude au programme repérable par sa couleur. 8 - Juin 200 ropolitaine - France mét e de roman Objet personnag d’étude : Le CORPUS . inconnu, 1832 f-d’œuvre ac, Le Che . onoré de Balz qui rit, 1869 TEXTE A. H L’Homme ictor Hugo, , 1877. TEXTE B. V , L’Assommoir . Zola 1927 le Émi ps retrouvé, TEXTE C. st, Le Tem Marcel Prou TEXTE D. ÉCRITU Le texte théâtral et sa Séries ES, TEXTE A.  Fénelon, Les  Voltaire, Can CORPUS Aven . , Lettre XII, 1721. itre XXX, 1759. dide

Eliane Francis CarcoL'huître Francis PongeL'orange Francis PongeMarseille SupervielleGuernica EluardJe t'aime EluardLa graine Saint-John PerseNotre vie EluardLe vallon LamartineFantaisie Gérard de NervalMignonne RonsardUnion libre André BretonLe crapaud CorbièreEt la mer... Pierre de MarbeufA New York Léopold Sédar SenghorGabriel Péri EluardBrise marine MallarméDon du poème MallarméEl desdichado Gérard de NervalPrédit me fut… Louise LabéFemme noire SenghorLa dogaresse HerediaSoir de bataille HerediaLes

que dans les méandres de son imagination. Par la faute de cette destinée assassine, véritable malédiction, les poètes affichent souvent une image très négative d’eux-mêmes ; Corbière se voit comme une horreur, un être répugnant dans son poème « Le crapaud », Edgar Allan Poe s’imagine comme un corbeau – une âme damnée, condamnée au malheur éternel à cause du manque d’amour – dans son œuvre « Le corbeau », Baudelaire se perçoit tel un albatros exilé et solitaire perdu au gré des vents glaciaux – un animal

autre qu'une fée. Cette dernière lui offre alors un don : à chaque parole, une fleur ou une pierrerie lui sortira de la bouche. L'aînée, jalouse, offre également de l'eau à la vieille femme mais de façon non altruiste et en râlant. Des vipères et des crapauds lui sortent alors de la bouche ! Cette femme méchante meurt seule dans la forêt alors que l'aimable et jolie sœur épouse un prince. Pour un enfant comme pour un adulte, il est donc possible de comprendre qu'il est préférable de bien se comporter

se dresse contre les guerres de religion qui déchirent la France au XVIe siècle. Enfin, c’est à Hugo que se réfèrent les paroles de Baudelaire dans son Art romantique. Celui considéré comme le plus grand des poètes a en effet traité de la misère dans des poèmes comme “Melancholia” sur le travail bien trop rude imposé aux enfants à son époque et de l’atrocité du monde dans “Le Crapaud”. On peut donc prêter raison à Baudelaire en ce que la poésie ne peut se résumer à l’exploration d’un horizon

mots tels que ‘pourriture’, ‘puanteur’, ‘mouches’, ‘putride’, et ‘larves’ qui n’ont pas de beauté, pour en faire tout un poème où il utilise la forme pour embeillir ses termes, car il cherche la beauté et non la morale dans écris. En effet, Victor Hugo, écrivain du XIXeme siècle, affirme que « Si le poète doit choisir dans les choses, ce n'est pas le beau, mais le caractéristique » et Guathier, poète du XIXème siècle, nous dit que « Tout ce qui est utile est laid. ». Le poète ne va donc pas utiliser