Hugo Le Crapaud

tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Le Cygne : Ce poème illustre des figures de l’exil comme Andromaque, les orphelins… Le Cygne symbolise la métamorphose, « ridicule et sublime » comme L’Albatros. Ce poème était dédié à Victor Hugo, homme en exil. • Construction du recueil : Les Fleurs du mal sont composées de six sections. Spleen et Idéal : Cette première partie comporte 85 poèmes. Elle est composée de poèmes qui expriment les sentiments dans un registre lyrique, ils

Le laid peut-il être un thème de poésie ?Une question qui semble poser le thème du beau comme constitutif de la poésie, le thème du laid comme antinomique de la poésie…I La poésie et son lien privilégié avec le beau 1) Pour célébrer la perfection de la création (le beau étant lié au vrai et au bien dans la conception platonicienne) : Traditionnellement, dans la représentation antique puis classique, l’idéal poétique

Culture Générale Thème : L’Art et le Beau : Platon : Hippias mineur Kant : La critique de la faculté de juger, L'Analytique du Beau. Mishima : Le Pavillon d’Or Victor Hugo : Le Chef d’Œuvre inconnu Introduction  La Beauté, ou le Beau : Déf : notion abstraite liée à de nombreux aspects de l’existence. Couramment : Comme l’amour : la beauté est un qualificatif marquant une opinion Employé constamment, souvent à tort à travers Belle femme, belle idée, beau match

RECAPITULATIF PARCOURS, TEXTES, PROBLEMATIQUES ET MOUVEMENTS ANALYSES LINEAIRES Parcours I : L’alchimie poétique, la boue et l’or « L’albatros » (Les Fleurs du Mal) – Charles Baudelaire, 1859 « Le crapaud » (Les Amours Jaunes) – Tristan Corbière, 1973 « Le Lombric » (Les animaux de tout le monde) – Jacques Roubaud, 1981 Quelle image le poète donne-t-il de lui à travers ces allégories animalières ? I – L’albatros, un oiseau majestueux (strophe 1) II – La déchéance de l’albatros (strophes

Lectures complémentaires (en module) : Molière, Le médecin malgré lui, 1666, Acte I scène 1 1. Racine, Phèdre, 1677, extraits de l’Acte I scène 3 2. Hugo, Hernani, 1830, Acte I scène 1 et Acte V scène 6 Lecture cursive : une œuvre au choix de l’élève : ( Shakespeare, Roméo et Juliette, 1597 ( Hugo, Ruy Blas, 1838 ( Cocteau, La Machine infernale, 1932 Corpus complémentaire sur les pouvoirs du théâtre (bac blanc donné en devoir maison) : 1. Dumas, Kean, Acte

poète par excellence dans l’Antiquité grecque = Orphée, dont le chant calmait les bêtes sauvages et pouvait faire pleurer les plus insensibles - abondance des poèmes lyriques (on connaît surtout des poèmes lyriques : « Demain dès l’aube » de Victor Hugo, « je vis, je meurs… » de Louise Labé, « Spleen » de Baudelaire, etc.) - Variété des sentiments exprimés, avec de grands “classiques” : l’amour (avec des recueils entiers consacrés à ce sentiments : Amours de Chénier, Amour d’Elsa de louis Aragon

Par exemple, Rimbaud dans « Ma Bohème » rompt l’unité de thème entre les quatrains et les tercets. Il oblige le lecteur à poursuivre sa lecture sans s’arrêter.Tristan Corbière brave les règles du sonnet en produisant un sonnet inversé : « Le Crapaud ». Il enchaine deux tercets avec deux quatrains. Son but est d’exprimer une vision nouvelle du poète par une forme provocante. Le poète se soucie des règles, il les étudie, il apprend à les manier, mais il se considère comme libre de les éviter. Et

l’amour, la mort, le lait de la tendresse humaine ou l’horreur, la peur, la misère et la douleur s’y rencontrent sans cesse, mais aussi le pain, la lampe, un chien, l’aiguille, le puits, une larme sur une joue d’enfant, un pommier en fleurs ou un crapaud. Tout est matière à poésie. Contrairement à ce qu’on a pu croire, la poésie n’est pas morte. Elle n’est qu’endormie et demeure indispensable à la pensée humaine dont elle est une des formes d’expression les plus anciennes et les plus spontanées

du BAS, non plus du haut (mot très romantique ; d’étymologie : élevé = élévation – de l’âme – donc souvent esthétique et métaphysique, de l’âme vers Dieu) = renversement : * sur la nature : l’abime, le monstre, le gouffre, le difforme (pieuvre, crapaud…) * sur la société : le peuple (cf. Les Misérables) à qui la vie n’a pas fait de cadeaux… * sur l’Homme : « l’âme » chez VH, qui normalement s’élève, immortel lien à la divinité et ici = la plus basse du psychisme humain (+ tard, par la psychanalyse

« On m'a manqué ma vie ». Le « on » est énigmatique : ses parents ? Dieu ? Cobière a vécu dans l'ombre de son père qui est le dédictaire des Amours jaunes. Corbière rejette la mort car une pulsion de vie l'agite. « Le Crapaud » est un sonnet inversé. Corbière utilise le crapaud comme un répondant allégorique anti-romantique. On voit un cynisme de la dépréciation. La particularité d'un sonnet est le changement de tonalité entre les quatrains (stable) et les tercets (instable, puisque un vers n'est