Humanisme Pessimisme

La fièvre dont le personnage est soudainement prit fait surement allusion à la syphilis mal guérit de l’auteur qui semble l’avoir rendu pessimiste sur tous les aspects de la vie tout comme son personnage qui semble tout aussi troublé que lui. Le pessimisme qu’ils auront les rendrons tous les deux fou. Pour poursuivre, l’auteur exprime avec émotions et dynamisme tous les moments de l’intrigue, ce qui amplifie le doute de croire que Maupassant a écrit son autobiographie transposée en nouvelle littéraire

plume peut s avérer inefficace, face à des maux qui la dépassent. Ainsi, dans sa biographie intitulées Les mots, il affirme : « Longtemps j ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance ». Cette affirmation traduit bien le pessimisme de l auteur, qui s estime impuissant, incapable d améliorer son monde. Certes, il n a pas tout à fait tort, la littérature a des limites. Cependant, elle peut s avérer une arme efficace, une épée servant les idées des auteurs qui la manient. Néanmoins

Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et considère que des événements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte. L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est métaphoriquement illustrée par la question de savoir si un verre donné doit être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste). L'optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de

littéraires de langue française, Paris, Bordas, 1944 Ferdinand Brunetière, « Le pessimisme dans le roman », Revue des Deux Mondes, 1èr juillet, p. 214-226, 1885 Marianne Bury, « Maupassant pessimiste ? », Romantisme, n°61, p. 75-83, 1988 Pierre Cogny, Maupassant peintre de son temps, Paris, Librairie Larousse, 1976 Gérard Delaisement, "Bel-Ami" de Guy de Maupassant : analyse critique, Paris, Hatier, 1972 Léon Gistucci, Le Pessimisme de Maupassant, Lyon, Publications de l’Office Social, 1909 Maurice Pillet

volonté toujours exigeante (fordernden), sous quelque forme qu’elle se manifeste (gleichviel in welcher Gestalt), emplit et trouble (bewegt) sans cesse la conscience8. Un tel texte nous livre le sens de ce que Schopenhauer a lui-même appelé son pessimisme : le désir est incapable d’être satisfait ; or il constitue l’essence du monde. La première affirmation semble reposer sur l’opposition classique, récusée par Deleuze et Guattari, entre besoin et désir. Contrairement au désir, le besoin peut être

pessimiste de la société présente, doublé d'un annonciateur très optimiste de la société future». Mais le pessimisme sur le présent, sur ce qu’on connaît, n’empêche pas l’optimisme sur l’avenir, sur ce qu’on espère. S’il avait le pessimisme des réalistes, si son naturalisme devait le rendre pessimiste (d’ailleurs, sous le règne du réalisme socialiste, le naturalisme était honni du fait du pessimisme auquel il conduit), lui dont assurément le coeur battait avec le peuple, sans perdre sa lucidité, il adhéra

rendre la vie supportable » Martin, un philosophe ne peut concevoir un travail abruti, irréfléchi. Ici « travaillons sans raisonner » veut dire sans raisonnement métaphysique, sans se poser de question. Cette définition semble un peu pessimiste, pessimisme conforme au personnage de Martin. C’est une définition négative du travail comme si l’on travailler pour oublier ses problèmes. Le travail permet d’oublier au sens positif du terme car il donne un sens à la vie, il permet d’oublier en se construisant

sa tête, en quelque sorte sans sa volonté, comme un cristal dont tous les rayons convergent vers le centre ».  La célébrité tardive et posthume de Schopenhauer est due, non à l’armature théorique de son système philosophique, mais à son fameux pessimisme qui s’exprime, en particulier, au livre IV du « Monde » à travers ses propos sur la morale et qu’on ne saurait mieux caractériser que par cette phrase : « La vie n’admet point de félicité vraie, elle est foncièrement une souffrance aux aspects divers

Question Corpus : Quel est le thème commun à ces trois documents ? Visent-ils à produire les mêmes effets ? Le corpus présente trois documents de genres différents, toutd’abord il comporte un tableau de Picasso « Le vieux Guitariste aveugle » peint en 1903, puis il y a un poème de Victor Hugo intitulé « Le mendiant », extrait des Contemplations de 1856. Enfin ledernier document est une nouvelle de guy de Maupassant : « Le Gueux » paru en 1884. Ces trois documents mettent en évidence la misère

générale. Vision mesurée et raisonnable du monde reforcée par la comparaison naturelle « comme l’ombre existe, mais on sans la lumière. »(l.379-380). Utilisation de parallélismes afin de contrer la vision de Lorenzaccio. Marque son opposition au pessimisme de son interlocuteur : « mais »(l.380). Figure du sage plus âgé, et ayant plus d’expérience. De plus, sa parole peut difficilement être remise en cause, car il est un opposant à Alexandre de Médicis. Jugement non moral, mais affectif de Philippe :