Héros Corneliens

 mourront.     à Toujours  le  même  schéma  :  Médée  est  le  bras  armé,  Jason  le  responsable.       II. Le  désarroi  et  l’amour  tragique  :  le  dilemme  cornélien     a) La  mère  :  rythme  binaire  pour  l’amour  maternel   § À  la  fois  regrets  &  remords  =>  les  enfants  comme  son  frère  son  innocent.   § Leur  seul

vengeance peuvent avoir sur le futur du héros de cette pièce sont considérables. C’est pourquoi nous avons jugé indispensable de les faire apparaître A l’aide de trois dessins qui par leur symbolique, font allusion aux valeurs mise en cause. Nous pouvons alors imaginer que les épées croisées au centre de l’affiche représentent le combat entre Rodrigue et Le Comte (père de Chimène). Ce combat étant l’issue du choix de Rodrigue face au dilemme Cornélien auquel il était confronté, il représente

l’Infante : « Je sens en deux partis mon esprit divisé Si mon courage est haut, mon cœur est embrasé » v. 119-120 « Ma gloire et mon amour ont pour moi tant d’appas Que je meurs s’il s’achève ou ne s’achève pas » v. 123-124 Et, dès lors, le dilemme cornélien s’exprime : le personnage est déchiré entre amour et honneur au nom du devoir, de la gloire : valeurs que l’Infante énonce sous différentes formes : par le vocabulaire guerrier : «j’ai combattu », «  quels assauts brave encor ma vertu » v79-80; par

que Céphise lui en montre les conséquences dans un vers d’une ironie cinglante : « Eh bien, allons donc voir expirer votre fils ». La jeune mère se trouve ainsi devant un choix impossible, inhumain. Si ce dilemme est parfois le sort du héros cornélien, les héros de Corneille - Rodrigue, Horace, Camille, Cinna - ont le moyen de dépasser l’alternative tragique par un mouvement héroïque. Que peut faire Andromaque ? Elle est la plus pitoyable des victimes. 2. Axe 2 : Cette scène est propre à susciter

éclate et don Diègue insulte le comte : "Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas" (scène 3). Don Diègue est hors de lui, il doit se venger (scène 4). Il demande à son fils Rodrigue de le venger en combattant le père de Chimène (scène 5). Le dilemme cornélien apparaît avec la conclusion suivante de Rodrigue : "Courons à la vengeance" (scène 6). ACTE II Le comte ne regrette pas son geste et ne craint pas la colère du roi (scène 1). Rodrigue retrouve l'offenseur de son père et réussit à le convaincre de

le père de Chimène. Sans renier son amour, Chimène demande la tête de Rodrigue au roi. Mais l’attaque du royaume par les Maures donne à Rodrigue l’occasion de sa valeur et d’obtenir le pardon du roi. Plus que jamais amoureuse de Rodrigue devenu un héros national, Chimène reste sur sa position et obtient du roi un duel entre don Sanche et Rodrigue. Elle promet d’ épouser le vainqueur. Rodrigue victorieux reçoit du roi la main de Chimène : le mariage sera célébré dans un délai d’un an. Don Rodrigue

cesser de se quereller et évoque le mariage de leurs enfants. Une dispute éclate et don Diègue insulte le comte. Don Diègue est hors de lui, il doit se venger. Il demande à son fils Rodrigue de le venger en combattant le père de Chimène (dilemme cornélien). ACTE II Le comte ne regrette pas son geste et ne craint pas la colère du roi. Rodrigue retrouve l'offenseur de son père et réussit à le convaincre de se battre avec lui. Chimène, en visite chez l'Infante, craint que Rodrigue ne tue son père ou

selon lequel si une proposition est vraie sa négation est nécessairement fausse et vice-versa. 3. le « dilemme » est « une alternative qui conduit à opter pour le moindre mal » ; l'exemple littéraire reste le « dilemme cornélien » exposé dans la pièce Le Cid. Rodrigue, le héros, a le chois entre venger son père et donc tuer le père de Chimène, qu'il aime, ou laisser impuni l'assassinat de son père en épousant celle qu'il aime. Dans le discours rhétorique, le « faux dilemme » est particulièrement

l’anime : tuer Don Gormas offenserait Chimène, sa promise, mais ne pas venger son père aboutirait au déshonneur. Plan : I. Le Dilemme de l’amour et de l’honneur. 1. Rodrigue, objet du « dilemme cornélien ». 2. Une esthétique du balancement. 3. Un système d’opposition. II Un héros face à ses angoisses. 1. La crainte et la peine. 2. Le lexique de la mort et de la maladie. 3. La peur de la « gloire ternie ». III La progression du monologue. 1. Volonté de gloire et de vengeance

souvent à un moment de la pièce où un des personnages se retrouve confronté à une situation difficile. Il traduit souvent un conflit intérieur, et nous informe sur un dilemme auquel le personnage fait face. Dans Le Cid, Rodrigue est tiraillé par choix cornélien, venger son père et d'offenser sa bien-aimée ou de ne pas faire de mal à Chimène et de laisser l'affront que son père a subit impuni. A travers cette stance, Rodrigue s'adresse indirectement aux spectateurs, il explique la raison de son désarroi